Sénégal

Transport Sénégal

Comment aller au Sénégal ?

Venir au Sénégal n'est pas particulièrement bon marché lorsqu'on arrive d'Europe ou d'autres parties du monde. Il existe de nombreux vols charters qui partent des capitales européennes et aussi de nombreuses autres villes. Les coordonnées des principales compagnies sont indiquées ci-dessous.

Aéroports

En attendant la construction d'un nouvel aéroport gigantesque à 40 km de Dakar, l'aéroport international Léopold Sédar Senghor, à Yoff, est le principal aéroport du Sénégal. C'est un aéroport assez bien organisé où l'on trouve des DAB, des bureaux de change, des loueurs de voitures, des agences de voyages et les bureaux des principales compagnies aériennes. La plupart des individus louches ont été relégués dans le parking à taxis adjacent.

Le petit aéroport de Cap-Skiring assure des liaisons vers la France.

En avril 2009, la compagnie nationale Air Sénégal International a déposé le bilan suite au retrait de la Royal Air Maroc de son capital. Depuis, elle aura probablement repris son excellente desserte de l'Afrique de l'Ouest sous une autre entité. Renseignez-vous au préalable.

Principales autres compagnies:

Depuis/vers la France

Les vols réguliers vers le Sénégal et la Gambie sont généralement assez chers et la hausse constante du prix du pétrole n'arrange rien à la situation. En outre, les taxes d'aéroport peuvent être étonnamment élevées: pour un vol Paris-Dakar, par exemple, elles avoisinent les 200 €.

Il peut être intéressant de consulter les sites Internet des compagnies aériennes, bien qu'elles n'offrent pas toujours les mêmes réductions que celles que l'on peut trouver sur les sites proposant des billets à bas prix.

On compte plusieurs vols quotidiens de Paris, de Marseille et de Lyon vers le Sénégal. Au moment de nos recherches, l'aller-retour Paris-Dakar coûtait à partir de 500/800 € en basse/haute saison. La plupart des compagnies aériennes proposant ces tarifs effectuent une ou deux escales. Des vols charters, tels ceux de Point-Afrique Voyages, partent de Paris, de Lyon, de Marseille ou de Toulouse.

SN Brussels Airlines, Royal Air Maroc et TAP Air Portugal sont les principales compagnies qui desservent la Gambie depuis l'Europe. La plupart des visiteurs arrivent par des vols charters, qui sont non seulement moins chers mais généralement directs. L'aller-retour sur un vol régulier Paris-Banjul (Paris-Bruxelles-Banjul ou Paris-Dakar-Banjul) revient à au moins 800/950 € en basse/haute saison.

Il est parfois utile de se faire aider d'une agence de voyages, qui connaîtra les meilleures affaires, saura comment éviter les escales et pourra vous fournir toutes sortes de renseignements, de la meilleure compagnie pour manger végétarien à la meilleure assurance de voyage à souscrire avec votre billet.

Plusieurs compagnies proposent des billets «jeunes» ou «étudiants» pour les voyageurs de moins de 26 ans (parfois 23) ou les étudiants. Si tel est votre cas, demandez à votre agence si de telles réductions sont pratiquées – il arrive que les agences «oublient» de le signaler. Bien entendu, vous devez être en mesure de prouver votre âge ou votre statut d'étudiant.

Voici quelques adresses d'agences de voyages ou de transporteurs en France :

Depuis/vers la Belgique

Lors de nos recherches, les billets basse/haute saison des vols Bruxelles-Dakar coûtaient à partir de 480/750 €. SN Brussels Airlines, en partenariat avec Air Sénégal International, affrètent des vols directs.

Voici une liste d'agences recommandées à partir de la Belgique:

Depuis/vers la Suisse

Il n'y a pas de vols directs entre la Suisse et Dakar. Vous trouverez des billets basse/haute saison au départ de Genève et à destination de Dakar à partir de 825/1 300 FS, avec une ou deux escales.

Voici deux agences recommandées à partir de la Suisse:

Depuis/vers le Canada

C'est sûrement en Europe que les Canadiens trouveront les meilleures offres, notamment en passant par Paris (quoiqu'il existe aussi des tarifs très intéressants entre Montréal et Londres). L'aller-retour Montréal-Dakar (avec une ou deux escales) vaut au moins 1 900/2 200$C en basse/haute saison.

Vous pouvez contacter les agences suivantes:

Depuis/vers l'Afrique

Il existe de nombreuses liaisons vers d'autres capitales d'Afrique de l'Ouest, mais toutes les compagnies ne se valent pas. Les retards, les annulations et les changements d'itinéraire sont monnaie courante, en dépit de tarifs souvent exorbitants, même pour de courts trajets.

L'Afrique orientale et australe est souvent plus difficile à rallier et implique des changements multiples, de longues heures d'attente et un coût élevé. Dakar est bien relié au Kenya et à l'Éthiopie, mais pour la plupart des destinations lointaines, le plus simple et le moins cher consiste souvent à passer par l'Europe.

Sénégal

Dakar est l'un des carrefours aériens en Afrique. Air Sénégal assure des liaisons vers le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Maroc et le Niger. Les vols, suspendus en avril 2009 suite au dépôt de bilan de la compagnie, devraient bientôt reprendre. Renseignez-vous sur les dernières mises à jour avant de réserver. Kenya Airways et Ethiopian Airlines desservent le Mali. TACV Cabo Verde Airlines relie Praia trois fois par semaine, d'où l'on peut prendre un vol pour Recife (Brésil). Air Ivoire constitue la meilleure option pour se rendre en Côte d'Ivoire et au Ghana. Virgin Nigeria s'avère la compagnie la plus fiable pour gagner le Nigeria, à raison de deux vols par semaine.

En Afrique du Nord, citons Afriqiyah Airways qui relie le Sénégal à la Libye (et à l'Europe), Royal Air Maroc, principale compagnie au Maroc et Air Algérie pour l'Algérie.

De Dakar, South African Airways et Delta Airlines offrent aussi une liaison directe vers l'Afrique du Sud et Ethiopian Airlines vers l'Éthiopie.

Comment circuler au Sénégal ?

Bateau

Le bateau réalisant le service le plus important du Sénégal est le Aline Sinoé Diatta, qui compte 500 places et relie deux fois par semaine Dakar à Ziguinchor, en Casamance. Il constitue un moyen simple et peu coûteux pour atteindre le sud du Sénégal.

Si vous souhaitez remonter le fleuve Sénégal, vous pouvez prendre le Bou El Mogdad, un étonnant vieux bateau, dont la longue histoire est liée à la région. Il ne remplace pas les trajets par la route : c'est un petit bateau de croisière des années 1950 qui met plusieurs jours pour relier Saint-Louis à Podor. L'Africa Queen est un bateau similaire. Il dessert les îles Bissagos en Guinée-Bissau, mais aussi Saly et la région du Siné-Saloum à la saison des pluies.

Diverses villes et îles, notamment l'île de Gorée et Foundiougne, sont desservies par un ferry régulier. Des pirogues circulent fréquemment entre Dakar et l'île de N'Gor, Dakar et les îles de la Madeleine, Ndangane et Mar Lodj, ainsi que de nombreux autres lieux du Siné-Saloum. Notez que seules les pirogues régulières, de type ferry, sont équipées de gilets de sauvetage. Les bateaux loués ne sont pas obligatoirement équipés selon les standards en vigueur.

Bus

Le réseau de bus longue distance est géré par la confrérie mouride basée à Touba, d'où leur nom courant de « cars mourides ». Les cars mourides circulent entre Dakar et la plupart des grandes villes du pays. Ils partent en général au milieu de la nuit, de la station-service Shell, avenue Malick-Sy, près de la gare routière Sapeurs-Pompiers (souvent appelée simplement Pompiers). Les places sont à réserver à l'avance. Comme il est impossible de contacter les bus bleus par téléphone, le mieux est de se rendre à la station-service Shell (tous les taxis la connaissent), de demander à parler au responsable des cars mourides et de lui indiquer votre destination. Il devrait (en principe) vous inscrire au nombre des passagers.

Même si beaucoup de cars mourides sont en bon état, circuler en bus peut-être éreintant et prend toujours du temps. Les horaires de départ sont très fluctuants et, en partageant un même véhicule avec des dizaines d'autres voyageurs et leurs bagages habituellement imposants, vous devrez supporter une multitude d'arrêts, attendre que les passagers récupèrent leurs affaires sur le toit et voir les plus petits véhicules vous doubler. Les pneus crevés mettent aussi plus de temps à être réparés.

Si vous souhaitez réellement partir à l'aventure, renseignez-vous à la gare routière Pompiers sur les bus ghanéens, maliens et nigérians qui relient Dakar à Bamako, Nouakchott et à des villes aussi éloignées que Cotonou.

Taxi-brousse

Sous la dénomination de taxi-brousse sont regroupés tous les transports publics plus petits qu'un grand bus. Ils partent une fois remplis, ce qui peut prendre d'une demi-heure à plusieurs jours, si vous vous trouvez en rase campagne.

Le meilleur moment pour prendre un taxi-brousse est entre 6h et 9h. Dans les régions reculées, vous aurez plus de chance de pouvoir vous déplacer les jours de marché, avec la population locale qui se rend là où se tient le marché tôt le matin et en repart l'après-midi.

Les billets se vendent au siège. Si vous voulez plus de place pour étirer vos jambes ou si vous voulez accélérer le départ, vous pouvez acheter deux, voire plusieurs sièges. C'est également le meilleur moyen de calculer le tarif d'une course en taxi. Si vous souhaitez louer le véhicule entier, multipliez le prix du billet par le nombre de sièges de la voiture et ajoutez les frais de bagages habituels pour connaître le prix que vous devriez payer.

Si les tarifs des transports publics sont fixés, ils augmentent souvent (et baissent même parfois) par rapport aux fluctuations du prix de l'essence. Les chauffeurs vous annonceront presque toujours le véritable prix.

Ndiaga Ndiaye

Aussi appelés « grands cars », ces minibus Mercedes, qui portent le nom du premier entrepreneur qui les a introduits au Sénégal, sont souvent le moyen de transport le moins cher et le plus lent. Bus de 32 places que l'on voit partout, ils sont reconnaissables à leur carrosserie blanche et au mot Alhamdoulilahi (Grâce à Dieu) qui figure sur le devant.

Les Ndiaga Ndiaye ont tendance à s'arrêter souvent pour prendre ou déposer des passagers, ce qui explique pourquoi ils peuvent mettre deux fois plus longtemps qu'un sept-places à faire un même trajet. Les crevaisons, les pannes et les accidents ne sont pas rares non plus. Par ailleurs, dans les régions les plus isolées, ils seront sans doute le seul moyen de transport disponible. Reste que si vous adoptez la bonne attitude, les trajets peuvent se révéler hilarants.

Pick-up

Les voyageurs quittant la ville pour rejoindre des coins reculés rencontreront parfois des pick-up couverts (appelés aussi « bâchés »). Ces véhicules passablement cabossés et bondés de passagers, de poulets, de sacs de riz et de chèvres constituent parfois le seul type de taxi-brousse disponible, particulièrement dans les régions isolées.

Taxi sept-places

Les taxis sept-places (parfois aussi appelés break ou 504) sont des Peugeot 504. On les considère comme la Rolls Royce des moyens de transport, quoique la chose se discute. La plupart sont assez mal en point et, en raison du mauvais état des routes, ne se résument plus parfois qu'à un châssis, la carrosserie et le moteur. Possédant trois rangées de sièges, les taxis Peugeot sont destinés à transporter le chauffeur et sept passagers (d'où leur nom), sans compter les chèvres, les matelas, voire les motos sur le toit. Le premier arrivé s'assoit normalement à l'avant, les derniers se faufilent à l'arrière (mais n'ont pas à patienter en attendant que le taxi se remplisse).

Vélo

Le vélo est un moyen de transport bon marché, pratique et écologique. En outre, il permet de découvrir en profondeur le pays visité en s'arrêtant dans de petits villages ou villes, et de communiquer avec la population locale.

Les VTT et les vélos à pneus larges sont les mieux adaptés car, même en ville, il peut y avoir des nids-de-poule sur l'asphalte ou des pistes. Gardez en tête qu'ici, les automobilistes n'ont pas l'habitude de voir des cyclistes sur la route. Faire du vélo n'est donc pas sans danger, surtout en ville où la circulation obéit à la loi du plus fort. Le casque s'impose, et l'achat d'un petit rétroviseur à installer sur le casque peut être une bonne idée.

La meilleure période pour faire du vélo s'étend de mi-novembre à fin février. La température à cette période reste raisonnable, mais il vous faudra tout de même emporter beaucoup d'eau et vous badigeonner de crème solaire. Si vous avez trop chaud, que vous êtes fatigué ou que vous souhaitez tout simplement vous épargner un trajet ennuyeux, sachez que les vélos peuvent être facilement transportés dans les bus et les taxis-brousse moyennant une somme modique. Si vous campez près d'un lieu d'habitation dans une zone rurale, demandez chaque soir au chef du village où vous pouvez vous installer – les tentes plantées au hasard peuvent créer la confusion et même provoquer l'hositilté des villageois.

Voiture et moto

Certains points généraux sur les voyages avec son propre véhicule sont abordés.

Location

La location de voiture est généralement onéreuse. En additionnant le prix de la voiture, le kilométrage, l'assurance et la taxe, on atteint facilement les 700 € par semaine. Une carte de crédit vous sera nécessaire pour payer l'importante caution.

Louer un 4×4 revient encore plus cher et les tarifs explosent souvent lorsqu'on veut se rendre dans l'intérieur du pays, où les routes en mauvais état augmentent les risques d'accident. Certaines compagnies de location proposent les services d'un chauffeur, moyennant un petit supplément. Cela diminue parfois le prix de la location, car l'assurance revient moins cher.

La majorité des agences de location se trouvent à Dakar, qu'il s'agisse d'enseignes internationales (Hertz, Avis, Budget etc.) ou de petites sociétés indépendantes.

Si vous n'êtes pas trop exigeants en matière de clim et de confort, vous pouvez aussi louer un sept-places. Négociez le tarif journalier (indiquez au chauffeur votre destination, car une journée dans les environs de Dakar ne sera pas facturée comme une sortie sur des pistes érodées) et faites le plein (mettez-vous bien d'accord à l'avance sur qui devra payer l'essence) avant de partir. Pour calculer le prix, il suffit de multiplier le nombre de sièges par le tarif individuel habituel.

Permis de conduire

Pour conduire ou louer un véhicule, vous devrez être en possession d'un permis de conduire international. La plupart des agences demandent à leurs clients d'être âgés d'au moins 23 ans.

Transports urbains

Calèche et charrette

Calèches et charrettes servent de transports en commun dans des villes comme Rufisque, Richard-Toll et Dagana. Les charrettes (rien de plus qu'une planche de bois posée sur des roues et attachée à un cheval) sont plus souvent utilisées pour transporter des sacs de sable et des briques. La calèche est dotée de sièges et d'une capote. Elle peut constituer un moyen plaisant de se déplacer dans la ville (surtout si vous avez des enfants), à condition que vous ne soyez pas pressé.

Car rapide

Très colorés, ces minibus bleu et jaune que l'on trouve à Dakar sont un des emblèmes du Sénégal ; cartes postales et souvenirs les représentent fréquemment. S'ils sont pittoresques, ils ne représentent pas le meilleur moyen de circuler, à moins que vous appréciiez les arrêts irréguliers, les audacieuses manœuvres de dépassement et les véhicules bondés. Les cars rapides circulent surtout à Dakar et la plupart effectuent toutes sortes de trajets, quoiqu'ils ne le fassent ni directement ni très rapidement. Comptez 75 CFA pour un court trajet et 150 CFA pour une course un peu plus longue. Le tarif ne dépasse jamais 200 CFA.

Scooter

Le seul endroit où les mobylettes sont utilisées comme transport public régulier est Kaolack. Les passagers paient pour un siège. Cramponnez-vous et soyez patient, car les conducteurs roulent au mieux, selon vos deux poids cumulés, à la vitesse d'une moto lente.

Senbus

Ces minibus blancs de construction indienne ont été introduits à Dakar comme alternative plus moderne aux cars rapides. Ils présentent l'avantage d'avoir des arrêts fixes et moins de passagers, mais, tout comme pour les cars rapides, il n'est pas toujours facile de savoir où ils vont.

Taxi

Les taxis jaunes, des vieilles Peugeot cabossées aux modèles iraniens ou indiens flambant neufs, circulent dans toutes les grandes villes. À Dakar, il faut négocier âprement. Si vous avez une idée du prix de la course jusqu'à votre destination, annoncez-le d'emblée au chauffeur, ce qui vous épargnera plusieurs minutes de négociation. À Ziguinchor et à Saint-Louis, le tarif des petits trajets est fixé à 500 CFA. Pour arrêter un taxi, il suffit de le héler au bord de la route. À Dakar, il existe une formidable brigade de conductrices de taxi.

 

Voir aussi

Nos partenaires

#ExperienceLonely