Kenya

Kenya : santé

Si vos vaccins sont à jour et que vous respectez quelques règles élémentaires d’hygiène, vous serez à l’abri des dangers sanitaires évoqués dans ce chapitre. Les maladies tropicales ne manquent pas en Afrique, mais le risque est bien plus grand de souffrir d’une diarrhée (presque inévitable) ou d’un rhume, ou de voir une piqûre de moustique s’infecter. Quant aux blessures qui pourraient nécessiter des soins, elles sont principalement dues, au Kenya, aux accidents de la route.

Vaccins pour le kenya

L’Organisation mondiale de la santé (www.who.int/en/) conseille aux voyageurs de se prémunir contre la diphtérie, le tétanos, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la polio, ainsi que l’hépatite B, quelle que soit leur destination.

Le ministère des Affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr) recommande fortement les vaccins suivants pour le Kenya : fièvre jaune, diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites A et B. Les vaccins contre la méningite A, C, Y, W135, la typhoïde, ainsi que contre la rage et la rougeole sont également conseillés dans certains cas, notamment pour les longs séjours.

Voici les coordonnées de quelques centres de vaccination :

  • Institut Pasteur (0 890 71 08 11 ; 211 rue de Vaugirard, 75015 Paris)
  • Air France (01 43 17 22 00 ; 148 rue de l’Université, 75007 Paris)
  • Centre de vaccination ISBA (04 72 76 88 66 ; 7 rue Jean-Marie-Chavant, 69007 Lyon)
  • Hôpital Nord de Marseille (04 91 96 11 07 ; Chemin des Bourrelly, 13015 Marseille)

Disponibilité et coût des soins médicaux

Soins et hôpitaux

Au Kenya, la qualité des soins médicaux est variable : excellente à Nairobi, où l’on trouve généralement des docteurs et des infirmières qualifiés, elle est inégale dans les régions plus reculées, et même à Mombasa. On doit parfois acheter ses propres médicaments, voire les pansements et les liquides intraveineux stériles à la pharmacie locale. Il en va de même pour les soins dentaires. En outre, un matériel mal stérilisé présente un risque de contamination par l’hépatite B et le VIH.

En gros, si les hôpitaux publics offrent les soins les moins chers, ils possèdent aussi le matériel et les médicaments les plus obsolètes ; les hôpitaux missionnaires (où l’on règle souvent sous forme de donation) ont un matériel plus adapté, tandis que les hôpitaux et cliniques privés, plus coûteux, disposent de médicaments et de matériel modernes et d’un personnel plus qualifié.

Médicaments

La plupart des médicaments s’achètent sans ordonnance. Les médicaments que l’on trouve sur le marché sont souvent inefficaces, simples contrefaçons ou produits conservés dans des conditions inadéquates. Les faux les plus courants sont les substances les plus chères ; contrefaçons d’antipaludiques et d’antibiotiques comme la ciprofloxacine. À Nairobi, quasiment tous les médicaments sont en rayon mais vous aurez de la chance dans les villages isolés si vous trouvez quelques comprimés de paracétamol. Mieux vaut prévoir son stock de médicaments avant de partir.

De même, les préservatifs ne sont pas toujours fiables (souvent de mauvaise qualité ou conservés dans des conditions approximatives), ni faciles à trouver ; emportez tous les contraceptifs dont vous pourrez avoir besoin.

Le risque de contracter le sida est important en cas de transfusion sanguine. La Blood Care Foundation (www.bloodcare.org.uk) fournit des produits sanguins contrôlés, livrables partout dans le monde dans les 24 heures.

Précautions élémentaires au Kenya

Faire attention à ce que l’on mange et à ce que l’on boit est la première des précautions à prendre. Les troubles gastriques et intestinaux sont fréquents, même si la plupart du temps ils restent sans gravité. Ne soyez cependant pas paranoïaque et ne vous privez pas de goûter la cuisine locale, cela fait partie du voyage. Pour évitez les mauvaises surprises, privilégiez les restaurants très fréquentés et ne consommez que des plats fraîchement préparés – et non ceux qui restent longtemps sur les buffets. Pelez les fruits et consommez les légumes cuits.

Eau

Règle d’or : ne buvez jamais l’eau du robinet. Préférez les eaux minérales et les boissons gazeuses, tout en vous assurant que les bouteilles sont décapsulées devant vous. Évitez les jus de fruits, souvent allongés à l’eau. Attention au lait, rarement pasteurisé. Pas de problème pour le lait bouilli et les yaourts. Thé et café, en principe, sont sûrs, puisque l’eau doit bouillir. Par prudence, évitez également les crudités, qui sont bien souvent lavées avec de l’eau.

Ne buvez jamais non plus l’eau d’un torrent, d’une rivière ou d’un lac. Méfiez-vous aussi des pompes et des puits : si l’eau remontée est généralement pure, les animaux peuvent contaminer les réserves. Pour stériliser l’eau, la meilleure solution est de la faire bouillir durant quinze minutes. N’oubliez pas qu’à haute altitude, elle bout à une température plus basse et que les germes ont plus de chances de survivre. Si vous ne pouvez faire bouillir l’eau, traitez­-la chimiquement avec des comprimés ou des gouttes, comme le Micropur (vendu en pharmacie), très efficace. Une autre méthode de purification simple consiste à utiliser un purificateur Steripen (stylet à rayons ultraviolets), en vente sur Internet et dans certaines boutiques de matériel de camping. C’est un outil sûr, pratique et léger.

Vous éviterez bien des problèmes de santé en vous lavant souvent les mains. Brossez-vous les dents avec de l’eau traitée.

Problèmes de santé et traitement

L’autodiagnostic et l’automédication sont risqués. Aussi, chaque fois que cela est possible, adressez-vous à un médecin. Ambassades et consulats pourront en général vous en recommander un. Les grands hôtels également, mais les honoraires des praticiens qu’ils vous indiqueront risquent d’être très élevés.

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