Kenya

Transport Kenya

Comment s'y rendre

L’avion est le moyen de transport le plus pratique pour se rendre au Kenya. Nairobi est l’un des principaux carrefours de transport aérien en Afrique, d’où partent fréquemment des vols vers le reste du continent et l’étranger, à des prix raisonnables.

Le Kenya est aussi une étape pratique et appréciée de ceux qui voyagent par voie terrestre entre l’Afrique du Sud et l’Égypte, mais la plupart des itinéraires passent par plusieurs zones en guerre. Cette entreprise ne doit être envisagée qu’après des préparatifs approfondis. Toujours est-il que, dans ce voyage, ce ne sera pas le Kenya qui posera des problèmes.

Avion

Aéroports

Le Kenya a trois aéroports internationaux ; consultez le site www.kenya airports.co.ke pour plus d’informations.

Le Jomo Kenyatta International Airport (NBO ; 020-6611000), à 15 km au sud-est de la ville, gère la plupart des vols internationaux depuis/vers Nairobi. Cette infrastructure dispose de deux terminaux internationaux et d’un terminal intérieur plus petit, reliés entre eux et facilement accessibles à pied.

Le Moi International Airport (MBA; 041-3433211), à 9 km à l’ouest du centre de Mombasa, est le deuxième aéroport international le plus animé du Kenya. Outre les vols de Zanzibar, il est essentiellement utilisé par les vols charters et intérieurs.

Le Wilson Airport (WIL; 020-3603260), à 6 km au sud du centre de Nairobi, dans Langata Rd, accueille certaines liaisons entre Nairobi et le Kilimandjaro International Airport ou Mwanza, en Tanzanie, et de nombreux vols intérieurs.

Compagnies aériennes

Les compagnies suivantes circulent depuis/vers le Kenya. Kenya Airways, la principale compagnie nationale, présente un bon niveau de sécurité et n’a connu qu’un accident mortel depuis 1977.

  • African Express Airways (www.africanexpress.co.ke)
  • Air India (www.airindia.com)
  • Air Madagascar (www.airmadagascar.mg)
  • Air Malawi (www.airmalawi.com)
  • Air Mauritius (www.airmauritius.com)
  • Airkenya (www.airkenya.com)
  • British Airways (www.britishairways.com)
  • Daallo Airlines (www.daallo.com)
  • Egypt Air (www.egyptair.com.eg)
  • Emirates (www.emirates.com)
  • Ethiopian Airlines (www.ethiopianairlines.com)
  • Fly 540 (www.fly540.com)
  • Gulf Air (www.gulfairco.com)
  • Jetlink Express (www.jetlink.co.ke)
  • Kenya Airways (www.kenya-airways.com)
  • KLM (www.klm.com)
  • Monarch (www.monarch.co.uk)
  • Precision Air (www.precisionairtz.com)
  • Qatar Airways (www.qatarairways.com)
  • Rwandair (www.rwandair.com)
  • Safarilink (www.flysafarilink.com)
  • SN Brussels Airlines (www.brusselsairlines.com)
  • South African Airways (www.flysaa.com)
  • Swiss International Airlines (www.swiss.com)
  • Thomson Airways (http://flights.thomson.co.uk)
  • Virgin Atlantic Airways (www.virgin-atlantic.com)
Billets

Les tarifs et la disponibilité des billets d’avion varient énormément en fonction de la saison. Les tarifs les moins chers pour les Européens coïncident généralement avec leurs vacances estivales, de juin à septembre.

II est aussi intéressant de consulter les tarifs des vols charters reliant l’Europe à Mombasa, même s’ils font partie d’un forfait incluant les nuitées dans un hôtel de la côte. Les prix sont généralement très bas, et l’on peut se permettre de ne pas loger à l’hôtel en question.

Si vous arrivez à Nairobi sans billet retour ou de correspondance, vous risquez d’avoir à faire avec l’immigration et d’être obligé d’en acheter un sur place, ce qui revient à cher.

Comment circuler

Il est relativement aisé de circuler au Kenya : en bus ou en voiture de location sur les grandes routes du pays, en avion dans des cieux dégagés, en boutre

ou embarcation légère

sur les eaux calmes de l’océan.

Le bus local dessert presque toutes les villes kényanes ; ensuite il faut prévoir un transport privé pour rejoindre les parcs nationaux et lodges. Si vous êtes un conducteur aguerri ou que vous rêvez de le devenir, louer un véhicule robuste ouvre la voie à des endroits autrement inaccessibles.

Avion

Compagnies aériennes au Kenya

Cinq transporteurs aériens d’importance différente, dont la compagnie nationale, Kenya Airways, proposent des vols à l’intérieur du Kenya. Les principales destinations sont les villes côtières et les parcs nationaux réputés, qui offrent le plus grand nombre d’activités destinées aux touristes.

Quelle que soit la compagnie choisie, réservez très à l’avance (précaution essentielle pendant la haute saison touristique). N’oubliez pas de confirmer votre vol retour 72 heures avant le départ, surtout si vous avez une correspondance avec un vol international. Sinon, votre place pourra être attribuée à un autre voyageur.

Les compagnies proposant des vols intérieurs, pour la plupart depuis Nairobi, sont les suivantes :

  • Airkenya (020-3916000 ; www.airkenya.com). Amboseli, Diani, Lamu, Masai Mara, Malindi, Meru, Mombasa, Nanyuki, Samburu.
  • Fly 540 (www.fly540.com). Eldoret, Kisumu, Kitale, Lamu, Lodwar, Malindi, Masai Mara, Mombasa.
  • Jetlink Express (020-3827531 ; www.jetlink.co.ke). Mombasa, Kisumu, Eldoret.
  • Kenya Airways (020-6422560 ; www.kenya-airways.com). Kisumu, Malindi, Mombasa.
  • Mombasa Air Safari (0734400400 ; www.mombasaairsafari.com). Amboseli, Diani Beach, Lamu, Malindi, Masai Mara, Meru, Mombasa, Samburu, Tsavo West.
  • Safarilink (020-6000777 ; www.flysafarilink.com). Amboseli, Diani Beach, Kiwayu, Lamu, Lewa Downs, Masai Mara, Naivasha, Nanyuki, Samburu, Shaba, Tsavo West.
Compagnies aériennes de location

Louer un petit avion permet de gagner beaucoup de temps et constitue le seul moyen réaliste de se rendre dans certains endroits, mais cette solution revient cher. Il peut être intéressant de trouver des compagnons de voyage.

Des dizaines de sociétés de location se trouvent dans les environs du Wilson Airport, à Nairobi, dont :

  • Blue Bird Aviation (020-6002338 ; www.bluebirdaviation.com)
  • Z-Boskovic Air Charters (020-6006364 ; www.boskovicaircharters.com)

Bateau

Les ferries n’ont pas repris leur service sur le lac Victoria. Les seuls moyens de transport réguliers pour l’instant sont des canots motorisés reliant l’île de Mfangano à Mbita Point, près de Homa Bay. Un ferry circule occasionnellement entre Kisumu et Homa Bay.Circulant jour et nuit, le ferry de Likoni, qui relie le continent et l’île de Mombasa, est la seule liaison régulière par bateau. Traversée gratuite pour les piétons (les véhicules paient un petit droit de passage).

Boutre

Naviguer sur un boutre swahili traditionnel le long de la côte est-africaine est une expérience mémorable. Contrairement à ceux du lac Victoria, certains itinéraires traditionnels sont encore très utilisés. Les boutres servent fréquemment à se déplacer entre les îles de l’archipel de Lamu et dans les îles de mangrove au sud de Mombasa.

Dans la plupart des cas, les boutres sont plus utilisés pour des safaris que comme transport en commun. Même si certaines excursions sont luxueuses, la majorité des sorties depuis Lamu sont assez basiques. La nuit, les voyageurs doivent se coucher là où il y a de la place. Le poisson et les fruits de mer sont pêchés et cuisinés à bord, sur du charbon de bois, ou cuits au barbecue sur une plage des îles alentour.

La plupart des bateaux n’avancent que grâce au vent, aussi n’est-il pas rare qu’ils soient encalminés en attendant que le vent se remette à souffler. Les navires destinés au tourisme sont dotés de moteurs hors-bord pour pouvoir naviguer même quand le vent est tombé. Les boutres les plus grands sont motorisés et certains ne possèdent même pas de voile.

Bus

Le Kenya dispose d’un réseau étendu d’itinéraires de bus longue et courte distance, les environs de Nairobi, le littoral et les régions de l’Ouest étant les mieux desservis. Plus on s’éloigne de la capitale, plus les liaisons diminuent, surtout dans le Nord, et il existe de nombreuses destinations que seuls les matatus desservent.

Les bus sont gérés par une multitude de compagnies nationales ou privées, qui offrent des prestations différentes (niveau de confort, état du véhicule…). Voyager en bus revient beaucoup moins cher que de circuler en train ou en avion et, en principe, les services sont fréquents, rapides et souvent assez confortables.

Lorsque l’on voyage de jour, les bus constituent un moyen de transport assez sûr, plus sûr que les matatus. Les meilleurs bus sont utilisés pour les trajets longue distance et internationaux, et proposent des films, des boissons, des toilettes et des sièges inclinables. Pour des trajets plus courts, il est possible de se retrouver dans un véhicule ressemblant à un bus scolaire délabré.

Quel que soit le véhicule dans lequel vous voyagez, ne vous installez pas à l’arrière (vous risquez d’être secoué), ni tout à l’avant (le spectacle des véhicules arrivant en sens inverse se révèle assez terrifiant sans parler du fait que vous seriez aux premières loges en cas de collision frontale).

Avant de programmer un voyage en bus, il est nécessaire de prendre en compte quelques problèmes sécuritaires. Dans le passé, certaines routes, notamment celles reliant Malindi à Lamu et Isiolo à Marsabit, ont été la cible d’attaques de shiftas (bandits) – renseignez-vous sur la situation sur place. Les aliments et les boissons drogués sont d’autres risques à ne pas ignorer : refusez poliment toute nourriture proposée par un inconnu.

Les principales compagnies de bus existant au Kenya (toutes représentées à Nairobi et/ou Mombasa) sont :

  • Akamba (0722203753 ; www.akambabus.com). Vallée du Rift, ouest du Kenya, Mombasa, Namanga.
  • Busways (020-2227650). Ouest du Kenya et la côte.
  • Coastline Safaris (020-217592). Ouest et sud du Kenya, Mombasa.
  • Easy Coach (020-3210711). Vallée du Rift, ouest du Kenya.
  • Eldoret Express (020-6766886). Ouest du Kenya, vallée du Rift.
  • Kenya Bus Services (KBS; 020-2341250). Vallée du Rift, ouest du Kenya, Mombasa.
  • Mombasa Metropolitan Bus Services (041-2496008). La côte.
Coûts

Les bus kényans sont plutôt bon marché. Les tarifs débutent à environ 100 KSh pour un trajet d’une heure, entre deux villes voisines. À l’autre extrémité de la fourchette, vous paierez rarement plus de 600 KSh pour un voyage classique, mais le prix “executive” pour le parcours de nuit entre Nairobi et Mombasa peut atteindre 1 800 KSh.

Réservations

La plupart des compagnies de bus disposent de bureaux ou de billettistes, où l’on peut réserver un siège, dans toutes les villes importantes situées sur leurs itinéraires. La réservation n’est pas nécessaire pour les trajets courts entre deux villes, mais il est vivement conseillé d’acheter son billet au moins une journée à l’avance pour certains trajets très populaires, notamment Nairobi-Kisumu, Nairobi-Mombasa et Mombasa-Lamu.

En stop

Nous déconseillons l’auto-stop, où que ce soit dans le monde. Les voyageurs déterminés à utiliser ce mode de transport doivent savoir qu’ils prennent un risque faible mais potentiellement grave. Mieux vaut se déplacer à deux et informer quelqu’un de ses projets. Méfiez-vous également des chauffeurs ivres.

Bon nombre de Kényans n’ont d’autre choix que le stop, aussi les conducteurs sauront ce que vous faites si vous hélez une voiture. Le pouce levé sera compris, mais la population fait un signe de la main, paume vers le bas. De nombreux conducteurs kényans attendent une participation pour l’essence ou un cadeau de la part des passagers étrangers ; si vous espérez ne rien débourser, expliquez-le dès le départ.

En revanche, n’espérez pas faire du stop dans les parcs nationaux. Vos chances de croiser des touristes en voiture avec un siège libre et qui acceptent de partager gratuitement leur safari (onéreux) avec un étranger sont très minces. Vous aurez plus de chance en cherchant des compagnons de voyage à Nairobi ou dans d’autres villes proches des zones protégées.

Les étrangers au volant se feront, par contre, constamment solliciter par des auto-stoppeurs kényans. Prendre en stop une voiturée de Massaï est une expérience culturelle inoubliable.

Voiture et moto

Nombre de voyageurs vont au Kenya à bord de leur véhicule lors de circuits par voie terrestre. Dépenses mises à part, c’est un merveilleux moyen de découvrir le pays à son propre rythme. Il est également possible de louer, dans l’une des innombrables agences de location, n’importe quel véhicule, de la petite voiture au 4x4, même si les tarifs figurent parmi les plus élevés du monde.

Assurance

Conduire au Kenya sans assurance n’est pas envisageable. Mieux vaut vous en préoccuper avant le départ. L’assurance responsabilité civile n’est pas toujours disponible pour le Kenya. Vous devrez peut-être vous la procurer à la frontière si vous entrez par voie terrestre, sinon vous devrez voyager sans assurance.

Les agences de location du Kenya proposent, quasiment toutes, certaines assurances.

Automobile club

Automobile Association of Kenya (020-4449676 ; www.aakenya.co.ke, Sarit Centre, Westlands)

Code de la route

Les voyageurs qui veulent s’aventurer sur les routes du Kenya devront être très vigilants. Les habitudes de conduite kényanes comptent parmi les pires au monde et les habitants roulent très vite. Clignotants, appels de phares, coups de klaxon et signes de la main peuvent tout dire, depuis “Je vais vous doubler” à “Hello mzungu (Blanc)!”en passant par “Voyons qui de l’éléphant ou de moi capitulera le premier”, et ne doivent jamais être pris pour argent comptant.

Les Kényans n’hésitent pas à rouler sur la mauvaise file dès qu’ils voient un nid-de-poule, un animal ou un accident. Un appel de phares devrait suffire à inciter le conducteur à retourner sur sa voie. Ne conduisez jamais la nuit à moins d’y être obligé, car peu de voitures sont équipées de phares adéquats et les routes sont très empruntées par les piétons et les cyclistes. La conduite en état d’ivresse est aussi très courante.

Les véhicules de plus de six places immatriculés à l’étranger sont interdits dans les réserves et les parcs nationaux kényans ; les jeeps devraient être acceptées, mais les combis VW et autres minibus de campeurs pourraient ne pas l’être.

Corruption

La situation s’est nettement améliorée ces dernières années, toutefois la police ne manquera pas de vous arrêter et certainement de vous demander un petit “don”. Pour éviter d’être victime de ce procédé, exigez un reçu officiel – moyen très efficace de stopper la corruption. Demandez aussi au policier son matricule et comparez-le à celui de sa carte d’identité car les faux policiers sont légion. Si vous dites être prêt à aller au tribunal, en général le bluff cesse et vous n’y serez pas de votre poche.

Entrer au Kenya avec son véhicule

Les automobilistes et les motards doivent être en possession de leur carte grise, de leur assurance responsabilité civile et d’un permis de conduire international – bien que cela ne soit pas indispensable – en plus de leur permis de conduire national. Il faut également être muni d’un carnet de passage en douane, sorte de passeport du véhicule qui sert de permis d’importation temporaire de biens. Sur le carnet devront être inscrites toutes les pièces détachées onéreuses que le conducteur projette d’emporter, comme une boîte de vitesses. De nombreux pays d’Afrique ont recours à ce carnet, afin de lutter contre l’importation frauduleuse de véhicules. Contactez l’automobile club le plus proche de chez vous pour tout renseignement sur les documents nécessaires.

Si vous envisagez d’expédier votre voiture par bateau au Kenya, sachez que les droits portuaires sont très onéreux. Par exemple, il vous en coûtera plus de 1 000 $US pour faire sortir du port de Mombasa une Land Rover en provenance du Moyen-Orient – presque autant que les frais de transport ! Expédier un véhicule par bateau du port de Mombasa coûtera 750 $US en sus des droits portuaires. De nombreux agents maritimes à Nairobi et à Mombasa sont prêts à tout régler pour vous, mais assurez-vous toujours à l’avance du coût.

Essence et pièces détachées

Les prix du carburant augmentent dans le monde entier et le Kenya n’est pas une exception. Les prix sont généralement moins élevés en dehors de la capitale, mais peuvent flamber dans les régions reculées, où les stations-service sont rares. Il arrive que l’on doive se réapprovisionner aux barils de vendeurs installés au bord des routes. Dans toutes les villes-frontières, vous trouverez de l’essence, des pièces détachées et des mécaniciens. Attention, en venant d’Éthiopie, sur les dures routes du Nord, les stations sont rares et très espacées.

Même si le modèle de votre voiture est ancien, il est peu probable que vous trouviez toutes les petites pièces dont vous ayez besoin au Kenya ; emportez-en le plus possible. La rupture de la courroie de transmission étant malheureusement la panne la plus commune, prévoyez-en plusieurs. Sachez aussi que ne pas posséder de triangle de signalisation ou d’extincteur est passible d’une amende.

État des routes

L’état des routesau Kenya varie, des routes nationales planes et stations-service sont rares. Il arrive que l’on doive se réapprovisionner aux barils de vendeurs installés au bord des routes. Dans toutes les villes-frontières, vous trouverez de l’essence, des pièces détachées et des mécaniciens. Attention, en venant d’Éthiopie, sur les dures routes du Nord, les stations sont rares et très espacées.

Même si le modèle de votre voiture est ancien, il est peu probable que vous trouviez toutes les petites pièces dont vous ayez besoin au Kenya ; emportez-en le plus possible. La rupture de la courroie de transmission étant malheureusement la panne la plus commune, prévoyez-en plusieurs. Sachez aussi que ne pas posséder de triangle de signalisation ou d’extincteur est passible d’une amende.

Location

Louer un véhicule pour visiter le Kenya (ou au moins les parcs nationaux) n’est pas économique, mais donne aux voyageurs une grande liberté de mouvement et constitue parfois la seule manière de rejoindre les zones les plus reculées. Cependant, à moins de réunir un nombre suffisant de personnes, cette solution risque de coûter plus cher qu’un safari en camping organisé avec tous les repas inclus.

À moins de ne pas vouloir sortir des routes principales, qui relient les villes, un 4x4 est nécessaire. Peu de compagnies de location autorisent la conduite d’une deux roues motrices sur des sentiers de terre, y compris dans les parcs nationaux. Les voyageurs qui ignorent cette recommandation et ont un accident seront responsables des dommages du véhicule.

L’âge minimal pour louer une voiture est généralement de 23 ou 25 ans, avec deux ans de permis de conduire pour la plupart des sociétés de location. Il faut également présenter une pièce d’identité valable, comme un passeport.

Dire qu’en payant plus cher la location, les conditions seront meilleures, se révèle généralement correct. Les sociétés les plus importantes ont souvent des finances qui leur permettent de maintenir leur parc en bon état. Quelle que soit l’agence choisie, vérifiez les freins, les pneus (y compris la roue de secours), les essuie-glaces et les phares.

Il faut également prendre en compte l’assistance qu’apportera l’agence (si elle en apporte) en cas de panne grave. Les principales sociétés peuvent procurer un véhicule de remplacement et récupérer le véhicule en panne à leurs frais. Cependant, avec la majorité d’entre elles, les voyageurs devront se charger des réparations avant de reprendre la route. Dans ce cas, essayez de vous faire rembourser par la suite.

Si vous envisagez de traverser une frontière, vérifiez si la compagnie l’autorise – peu permettent ce privilège, qui, par ailleurs, est facturé.

Tarifs de location

Les tarifs de base semblent presque toujours raisonnables, mais une fois que l’on ajoute le kilométrage et les perses assurances, on a du mal à s’en sortir pour moins de 7 500 KSh par jour pour une berline, ou 10 000 KSh par jour pour un petit 4x4.

La location sur la base du kilométrage illimité est la meilleure solution. Les tarifs sont en principe donnés sans l’assurance ; comptez environ entre 1 000 et 2 500 KSh par jour si vous souhaitez souscrire une assurance contre le vol et les collisions. Louer un véhicule au Kenya sans se protéger avec ces assurances est risqué financièrement, car vous devrez rembourser la valeur du véhicule neuf, s’il était volé ou endommagé.

Même avec ces assurances, vous devrez vous acquitter d’une franchise de 2 500 à 150 000 KSh (selon les compagnies), s’il arrive quelque chose au véhicule. Vérifiez toujours avant de signer un contrat. Cette franchise peut être annulée en payant un “Excess Loss Waiver” s’élevant à 1 000-2 000 KSh par jour. Rappelez-vous que la détérioration des roues ou du pare-brise et la perte de la boîte à outils sont toujours à la charge du locataire.

Pour couronner le tout, la facture est alourdie de 16 de TVA. Et, dernier avertissement : rendez toujours le véhicule après avoir fait le plein, sinon la société vous facturera le double du tarif courant.

Services d’un chauffeur

Louer les services d’un chauffeur semble un luxe, mais c’est une très bonne solution au Kenya, tant d’un point de vue financier que sécuritaire. La majorité des sociétés propose des chauffeurs moyennant quelques milliers de shillings par jour. La voiture est alors couverte par l’assurance de l’agence, vous n’aurez pas à payer les différentes assurances ni la franchise en cas d’accident (bien que les dommages des roues, des vitres, etc. restent à votre charge).

En outre, être accompagné d’une personne qui parle swahili, connaît les routes et les habitudes de conduite kényanes est inestimable, notamment dans les régions reculées. La plupart des chauffeurs surveillent la voiture la nuit, et se démèneront pour vous aider à suivre votre programme. L’inconvénient est que le chauffeur prend la place d’une personne qui aurait pu partager les frais avec vous.

Agences de location

Nous recommandons les compagnies locales et internationales suivantes :

  • Adventure Upgrade Safaris (0722529228 ; www.adventureupgradesafaris.co.ke). Excellente société locale.
  • Avis (020-2533610 ; www.avis.co.ke)
  • Budget (020-2223581 ; www.budget.co.ke)
  • Central Rent-a-Car (020-2222888 ; www.carhirekenya.com). Autre loueur local vivement recommandé.
  • Uniglobe Let’s Go Travel (020-4447151 ; www.uniglobeletsgotravel.com)
Parking

Dans les petites villes et les villages, le parking est habituellement gratuit ; le stationnement est payant à Nairobi, à Mombasa, à Nakuru et dans d’autres villes d’assez grande taille. Les gardiens émettent des permis de parking à la journée moyennant environ 100 KSh, valables dans toute la ville. Sans permis, vous risquez de retrouver un sabot accroché à votre roue et vous devrez payer quelques milliers de shillings pour récupérer votre véhicule. Il est plus prudent de loger, si possible, dans un hôtel pourvu d’un parking sûr.

Permis de conduire

Un permis de conduire international n’est pas obligatoire au Kenya mais peut s’avérer utile.

Sécurité

Les autres voitures représentent le plus grand danger des routes kényanes et être sur le qui-vive en conduisant est essentiel. Les routes les mieux entretenues sont aussi les plus dangereuses, car elles permettent aux conducteurs de rouler assez vite pour causer de gros dégâts lors d’un accident. Sur les moins bonnes routes, les nids-de-poule sont doublement traîtres : le fait de rouler dessus peut endommager votre voiture ou vous faire perdre le contrôle et les brusques manœuvres des autres voitures pour les éviter constituent une menace permanente.

Toutes les routes kényanes sont meurtrières. Quand vous roulez, faites très attention aux piétons et aux cyclistes. Les animaux, que ce soit des singes, des troupeaux de chèvres ou de bovins, un poulet seul…, présentent un danger important dans les zones rurales.

Les épines d’acacia sont un problème courant dans les régions reculées car elles parviennent à percer les pneus les plus solides. La moindre pouvant vous obliger à rester plusieurs heures dans le bush, pensez à emporter de l’eau potable, de la nourriture et, si possible, des réserves d’essence.

Certaines routes sont réputées pour le banditisme, en particulier la route de Garsen-Garissa-Thika, fermée en grande partie aux voyageurs. La sécurité des routes allant d’Isiolo à Marsabit et Moyale et de Malindi à Lamu s’est améliorée ces dernières années, mais mieux vaut demander conseil à la population locale avant de prendre le volant.

Vélo

Quantité de Kényans circulent à vélo. Bien que ce moyen de transport puisse s’avérer rude pour les personnes qui ne sont habituées ni aux routes ni au climat, tous les ans, des myriades de voyageurs courageux l’empruntent pour visiter le pays. Si vous vous lancez dans l’aventure, faites comme la population locale et sortez de la route dès que vous entendez une voiture s’approcher. Même si vous êtes un cycliste expérimenté, il serait suicidaire de se lancer à l’assaut de la route reliant Nairobi à Mombasa, ou à Nakuru.

Le cyclisme est moins difficile dans les zones rurales et les voyageurs sont en général accueillis chaleureusement dans les villages. De nombreux habitants conduisent des boda-bodas, c’est pourquoi les ateliers de réparations ne manquent pas. Soyez prudent sur les pistes de terre, les crevaisons dues aux arbustes épineux sont très fréquentes.

Les régions vallonnées du Kenya présentent des pentes peu raides, mais longues et usantes. Prévoyez de parcourir environ 80 km par jour dans les reliefs des hauts plateaux de l’Ouest, un peu plus dans les zones plus plates. Le parc national de Hell’s Gate, près de Naivasha, est très prisé des amateurs de VTT.

Les loueurs de vélo et de VTT sont de plus en plus nombreux, avec des tarifs aux alentours de 500-700 KSh par jour. Ils n’exigent pas de caution, sauf si le matériel est neuf ou sophistiqué.

Transports locaux

Boda-boda

Boda-bodas (vélos-taxis ou motos-taxis) sont courants dans les régions où les taxis habituels sont difficiles à trouver, et circulent aussi dans les petites villes, telles que Nakuru ou Kisumu. Les boda-bodas sont particulièrement nombreux le long de la côte, où les conducteurs font aussi office de rabatteurs, guides et dealers dans les régions touristiques. Un court trajet ne devrait pas coûter plus de 50 KSh.

Bus municipal

Nairobi est la seule ville disposant d’un service de bus municipal (géré par KBS) efficace. Les itinéraires desservent les quartiers périphériques et les faubourgs éloignés en journée et ne coûtent pas plus de 50 KSh. Les services Metro Shuttle et City Hopper, privé, relient aussi des secteurs comme le Kenyatta Airport et Karen. En raison de la forte circulation, la sécurité fait rarement partie des préoccupations premières.

Matatu

Les matatus sont le principal moyen de transport pour les Kényans. Toutes les villes assez importantes disposent d’une quantité de services couvrant les principales routes et leurs faubourgs. Les tarifs débutent à 20 KSh et peuvent atteindre 100 KSh pour les trajets les plus longs à Nairobi. Comme pour les bus, les rues sont assez encombrées pour que les accidents les plus courants ne soient que de petites collisions. Bien sûr, les embouteillages n’empêchent pas toujours les conducteurs d’essayer de gagner quelques places.

Toutes sortes de véhicules peuvent servir de matatus, de la vieille Peugeot 504 pick-up avec cabine à l’arrière au grand minibus de 20 places. Les minibus blancs Nissan sont les plus communs (de nombreux habitants préfèrent le nom “Nissan” à matatu).

Après un plan gouvernemental de régulation de l’industrie des matatus, qui connut un bref succès, les matatus sont redevenus dangereux, bondés et pas toujours légaux. La réaction des usagers a cependant créé une tendance, encore minime mais croissante, de compagnies offrant des matatus plus sûrs et conduits par des chauffeurs plus responsables. Mololine Prestige Shuttle est l’une de ces sociétés circulant entre Nairobi et Kisumu.

Sauf dans les régions reculées du Nord, où l’on dépend des bus occasionnels et des camions qui prennent les voyageurs moyennant finances, on trouve toujours un matatu qui se rend dans la ville suivante ou un peu plus loin, tant qu’il n’est pas trop tard. Demandez juste aux conducteurs locaux, à la station de matatus ou “stage”. Les matatus partent quand ils sont pleins et les tarifs sont fixes. Il est peu probable que vous ayez à payer plus que les autres passagers.

Quelle que soit votre destination, souvenez-vous que la majorité des collisions sont frontales : ne vous asseyez en aucun cas à côté du conducteur. Ne prenez aucun risque et choisissez un siège au milieu et éloigné des vitres.

Taxi

Même les plus petites villes sont dotées d’au moins un vieux taxi qui permet de se rendre dans les villages alentour, voire reculés, de la région. Dans les villes les plus importantes, les taxis abondent, en particulier à Nairobi et à Mombasa, où ce mode de transport est incontournable la nuit. Les tarifs sont négociables et débutent à quelque 250-450 KSh pour de courts trajets. Si la plupart des gens vont prendre le taxi aux stations, certaines compagnies acceptent les réservations par téléphone et la majorité des hôtels vont jusqu’à les réserver. Peu de taxis ayant un compteur qui fonctionne (ou un chauffeur qui adhère au système), il est préférable de convenir d’abord du prix, cela évitera les longues discussions à la fin du trajet.

Taxi commun (Peugeot)

Les taxis Peugeot sont une bonne solution de rechange aux matatus. Ce sont généralement des Peugeot 505 breaks qui accueillent entre sept et neuf passagers et ne partent que quand ils sont pleins.

Les Peugeot prennent moins de temps pour atteindre leur destination que les matatus car ils sont complets plus vite et ne marquent pas d’arrêts, mais sont un peu plus chers. Bon nombre de compagnies possèdent des bureaux dans les quartiers d’Accra, Cross Rd et River Rd, à Nairobi, et desservent principalement des villes du nord et de l’ouest du pays.

Tuk-tuk

Plusieurs villes kényanes possèdent ces minitaxis motorisés caractéristiques de l’Asie du Sud-Est. C’est Malindi qui accueille le plus grand nombre de tuk-tuks, mais on en trouve aussi à Nairobi, Mombasa, Nakuru, Machakos et Diani Beach, tandis que Watamu compte quelques rickshaws motorisés moins sophistiqués. Les tarifs sont négociables et les courts trajets doivent coûter au moins 100 KSh de moins qu’en taxi. Ils sont à éviter pour des trajets longs !

Train

La société Uganda Railway fut jadis la principale voie commerciale de l’Afrique de l’Est, mais aujourd’hui, le réseau se limite à deux lignes principales : Nairobi-Kisumu (via Nakuru et Naivasha) et Nairobi–Mombasa. Si les autres moyens de transport ont surpassé le train, il n’en reste pas moins que le service de nuit Nairobi-Mombasa (environ 15 heures), plus lent et moins fréquent que les voyages par voie aérienne ou terrestre, s’avère une expérience fantastique.

Classes

Les trains kényans offrent trois classes, mais il est conseillé de se limiter aux

1re et 2e classes. Les hommes et les femmes voyagent séparément.

En 1re classe, les compartiments comportent deux couchettes avec un lavabo, une penderie, de l’eau potable et des boissons. En 2e classe, les compartiments de quatre couchettes sont plus rudimentaires, et dotés d’un lavabo et d’eau potable. Les 3e classe ne comporte que des places assises.

Aucun compartiment ne peut être fermé à clé de l’extérieur, ne laissez donc pas d’objets de valeur lorsque vous quittez votre place. Pensez à attacher votre sac à quelque chose lorsque vous allez dîner ou prendre votre petit-déjeuner, et fermez toujours le verrou du compartiment quand vous vous couchez. En 3e classe, la sécurité peut être un vrai problème.

Les passagers de 1re classe sur la ligne de Mombasa auront droit à un dîner typique consistant en ragoûts, curries ou poulet rôti, accompagnés de riz et de légumes. Le thé et le café sont compris, mais les sodas, l’eau minérale et les boissons alcoolisées sont en supplément. Le wagon-restaurant sert à toute heure de la bière fraîche, qu’on peut demander dans son compartiment.

Réservations

Des bureaux de réservation se trouvent dans les gares de Nairobi et de Mombasa ; il est recommandé de s’y présenter en personne plutôt que de téléphoner. Réserver bien à l’avance (deux ou trois jours de préférence) est indispensable pour voyager en 1re ou en 2e classe et surtout ne pas se retrouver sans couchette. N’oubliez pas que ce service ne circule que trois fois par semaine dans chaque direction. Les numéros des compartiments et des couchettes sont affichés 30 minutes avant le départ.

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