Afrique du Sud

Afrique du Sud : environnement, nature et animaux

L’Afrique du Sud jouit d’une incroyable biodiversité, tout en étant très urbanisée, surtout pour un pays d’Afrique. Le Lesotho est beaucoup plus rural, tandis que le Swaziland se situe entre les deux. L’Afrique du Sud fait partie des pays africains où l’on observe le mieux les animaux sauvages. C’est ici que vous aurez le plus de chances de voir les Big Five : le rhinocéros noir, le buffle du Cap, l’éléphant, le léopard et le lion.

Terre et mer

Dotée d’un littoral splendide balayé par les vents, l’Afrique du Sud présente un visage à la fois agité et doux, orageux et serein. Le pays est baigné par l’Atlantique à l’ouest et par les eaux plus chaudes de l’océan Indien à l’est. Au total, le littoral se déploie sur plus de 2 500 km. Deux grands courants océaniques déterminent le climat du pays, et favorisent le développement d’une abondante faune marine. Le courant froid de Benguela, en provenance de l’Antarctique, longe la côte atlantique et charrie du plancton, tandis que sous l’influence du courant nord-sud Mozambique/Agulhas, la côte est du pays est baignée par des eaux plus chaudes.

L’intérieur des terres présente de fortes dénivellations, du lowveld (bas veld) oriental aux doux reliefs du Drakensberg comme au vaste plateau (highveld) qui forme le cœur du pays. Ce haut veld, qui atteint une altitude moyenne de 1 500 m, redescend dans le nord-ouest du pays où s’étire le bassin du Kalahari.

C’est au Lesotho que la chaîne du Drakensberg est la plus accidentée. Ce minuscule “royaume du ciel” couvre 30 355 km2 de pics montagneux et de hauts plateaux, battant le record mondial du pays, dont le point le plus bas est situé à la plus haute altitude : 1 380 m, dans la vallée du Senqu (fleuve Orange), au sud du pays !

Petit dernier par la surface, le Swaziland regroupe sur 17 363 km2 des paysages, des climats et des écosystèmes d’une extraordinaire diversité. On passe ainsi de la savane à l’est aux forêts tropicales et aux pics constamment plongés dans le brouillard au nord-ouest, en traversant les collines vallonnées du centre du pays.

Animaux

Afrique du Sud

L’Afrique du Sud réunit les trois plus grands mammifères terrestres (l’éléphant d’Afrique, le rhinocéros blanc et l’hippopotame), le plus haut (la girafe), le plus rapide (le guépard) et le plus petit (la musaraigne pygmée).

Dans le pays nichent plus de 800 espèces d’oiseaux, dont l’autruche (le plus grand du monde), l’outarde de Kori (le plus lourd capable de voler) et le fauconnet d’Afrique (le plus petit rapace).

Au large du littoral, la vie marine est d’une grande diversité – 11 000 espèces ont été répertoriées. Huit espèces de baleines peuplent les eaux sud-africaines, notamment la baleine bleue. Bien que le grand requin blanc leur fasse de l’ombre, on aperçoit aussi des tortues, des oiseaux marins et des pingouins.

Sur la liste des espèces en danger figurent le rhinocéros noir (que l’on rencontre parfois dans l’uMkhuze Game Reserve et l’Hluhluwe-iMfolozi Park), le lapin des Bochimans (visible dans le centre du Karoo, près des rivières), le lycaon (Hluhluwe-iMfolozi Park et Kruger National Park) et l’antilope rouanne. Parmi les oiseaux menacés, citons la grue caronculée, l’hirondelle bleue, le manchot du Cap et le vautour chassefiente.

Lesotho

Du fait de son altitude, le Lesotho abrite moins d’animaux que les autres pays d’Afrique australe, mais vous pourrez rencontrer des antilopes-chevreuils, des chacals, des mangoustes, des suricates, des élands et des damans des rochers. Les régions montagneuses servent d’habitat à des espèces rares plus petites. Nombre d’entre elles vivent uniquement dans le Drakensberg, tels le Pseudobarbus quathlambae (carpe très menacée), l’Otomys sloggetti robertsi (rat), plusieurs espèces de lézards et de geckos, et l’Afrana dracomontana (une espèce d’amphibien).

On dénombre aussi près de 300 espèces d’oiseaux, parmi lesquelles le gypaète barbu et l’ibis chauve.

Parmi les premiers animaux à avoir occupé le Lesotho, un certain Lesothosaurus, petit dinosaure rapide, auquel on a donné le nom du pays.

Swaziland

Environ 120 espèces de mammifères, soit un tiers des mammifères non marins d’Afrique australe, vivent dans le minuscule Swaziland. Beaucoup, comme les éléphants, les rhinocéros et les lions, ont été introduits. Les grands animaux ne vivent que dans les réserves et les élevages privés. On rencontre fréquemment des mangoustes et des genettes tigrines, tandis que les hyènes et les chacals sont concentrés dans les réserves. Les léopards restent difficiles à apercevoir.

Les oiseaux abondent, notamment la grue de paradis, le pic laboureur et le vautour oricou. On a d’ailleurs répertorié plus d’espèces au Swaziland que dans l’immense Kruger National Park.

Safaris

Le plus facile pour visiter les parcs, et le plus économique si vous êtes à plusieurs, est de louer une voiture. Un véhicule classique suffit généralement, mais, en hiver, quand l’herbe est haute, un 4x4 offre une meilleure visibilité. Les principaux tour-opérateurs et les agences pour voyageurs à petit budget organisent des safaris d’observation de la faune.

Plusieurs grands parcs (les parcs Kruger, Hluhluwe-iMfolozi et Pilanesberg, notamment) proposent des circuits pédestres guidés, en compagnie de rangers armés, qui permettent une découverte de la brousse bien plus intéressante qu’en voiture. Mieux vaut réserver bien à l’avance. De nombreux parcs organisent aussi des promenades d’une demi-journée, à retenir généralement le jour même.

Dans tout le pays, les parcs et réserves naturelles possèdent d’excellentes infrastructures. Vous pouvez souvent vous passer de guide, mais la visite sera sans doute moins intéressante. Toutes les zones protégées disposent de campements offrant diverses possibilités d’hébergement, du simple camping au chalet ou au bungalow bien équipé, et nombre d’entre eux abritent restaurants, boutiques et pompes à essence. En période de vacances, il est indispensable de réserver son hébergement.

Safaris et sécurité

Approcher des animaux au cours d’un safari fait partie des principaux attraits de l’Afrique du Sud. N’oubliez pas qu’il s’agit de bêtes sauvages aux réactions souvent imprévisibles !

  • Ne vous placez jamais entre une mère et son petit
  • Ne vous placez pas entre un hippopotame et son accès à l’eau
  • Méfiez-vous des rhinocéros noirs (bien qu’ils soient rares), qui ont tendance à charger tout ce qui bouge
  • Soyez prudent autour des troupeaux de buffles – le troupeau entier peut charger sans prévenir
  • Même si les éléphants paraissent souvent dociles, restez sur vos gardes et redoublez de prudence à proximité de femelles avec leurs petits, ou de jeunes mâles nerveux
  • Sachez que lorsqu’un éléphant fait semblant de charger, il se prépare sans doute à réagir pour de bon
Meilleures périodes d’observation

Il est possible d’observer la faune toute l’année, mais l’hiver (juin-septembre) constitue sans doute la meilleure période. Le temps devient doux et sec, le feuillage s’éclaircit et les animaux se rassemblent autour des points d’eau. En été (fin novembre-mars), chaleur et humidité offrent des paysages plus verdoyants, mais les animaux se dispersent. Si les oiseaux sont visibles en toute saison, le printemps (septembre-novembre) et l’été restent plus favorables à leur observation.

Plantes

Plus de 20 000 espèces de plantes s’épanouissent en Afrique du Sud, qui regroupe ainsi 10% de la flore mondiale sur seulement 1% de la superficie terrestre totale de la planète. On trouve à l’état sauvage des dizaines de fleurs ailleurs cultivées, comme les glaïeuls, les protées, les oiseaux de paradis et les agapanthes. L’Afrique du Sud est aussi le seul pays à posséder intégralement l’un des six royaumes floristiques du monde. Dans le Nord-Ouest, plus sec, poussent des plantes annuelles et des succulentes (surtout des euphorbes et des aloès), qui fleurissent après les pluies printanières.

Le pays compte peu de forêts, encore moins aujourd’hui qu’autrefois. Les forêts tempérées se situent dans la bande côtière méridionale entre George et Humansdorp, dans le Drakensberg (KwaZulu-Natal) ainsi que le Mpumalanga. Les forêts subtropicales poussent au nord-est de Port Elizabeth (près de la Wild Coast) et dans le KwaZulu-Natal. Au nord, de vastes étendues de savane sont ponctuées d’acacias et d’épineux.

Le Lesotho se distingue par sa flore d’altitude, comme l’aloès spiralé (Aloe polyphylla), fleur endémique nationale, qui pousse sur les pentes du Maluti.

Les prairies, les forêts, les savanes et les zones humides du Swaziland abritent environ 3 500 espèces de plantes, soit 14% des celles dénombrées en Afrique australe.

Parcs nationaux et zones protégées

Afrique du Sud

Sur les quelque 600 parcs nationaux et réserves du pays, les plus réputés protègent des animaux sauvages, tandis que d’autres sont essentiellement des sanctuaires naturels ou des lieux de randonnée.

Les parcs facturent un droit d’entrée journalier (réduction accordée aux Sud-Africains et aux ressortissants des pays de la Communauté de développement d’Afrique australe – SADC).

L’Afrique du Sud coadministre aussi plusieurs réserves naturelles : incluant la Greater Mapungubwe Transfrontier Conservation Area, en cours de mise en place et associant l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Botswana ; le Kgalagadi Transfrontier Park, qui réunit l’ancien Kalahari Gemsbok National Park du Cap-Nord et le Gemsbok National Park du Botswana ; le Maloti-Drakensberg Peace Park, qui relie le Sehlabathebe National Park et les autres parties du Lesotho-Drakensberg à leurs voisines de l’uKhahlamba-Drakensberg ; et le Great Limpopo Transfrontier Park, qui s’étend le long des frontières de l’Afrique du Sud, du Mozambique et du Zimbabwe. Le pays compte de nombreuses réserves fauniques privées.

Au total, le statut de parc national concerne moins de 3% du territoire sud-africain et l’on estime que 4 à 5% des terres bénéficient d’une protection. Le gouvernement a commencé à s’associer aux propriétaires fonciers pour placer des terrains privés sous sa protection et souhaite parvenir à plus de 10% de zones protégées.

Par ailleurs, l’Afrique du Sud gère 21 aires marines protégées (Marine Protected Areas, ou MPA) conçues pour la protection et la stabilisation de plusieurs espèces de poissons et autres créatures marines menacées par la surpêche, la pollution, le tourisme sauvage et l’exploitation minière à outrance. La 7e plus grande MPA du monde a été créée en 2013 et s’étend à 2 000 km au sud-est de la côte sud-africaine, autour de Prince Edward Island et de Marion Island. Parmi les espèces placées sous la protection de cette nouvelle MPA figurent albatros, pingouins, ours de mer, orques et légines australes.

CapeNature (021-483 0190). Promeut la préservation de la nature au Cap occidental et s’occupe des permis et des réservations dans les réserves de la province.

Ezemvelo KZN Wildlife (033-845 1000). Responsable des parcs animaliers du KwaZulu-Natal.

Komatiland Forests Eco-Tourism (013-754 2724). Supervise les régions forestières, promeut l’écotourisme et entretient les sentiers de randonnée du Mpumalanga.

South African National Parks (SANParks ; 012-426 5000). Le site incontournable pour l’organisation d’un safari.

Lesotho

En partie du fait d’un régime foncier qui autorise un droit d’accès collectif aux ressources naturelles, moins de 1% du pays est protégé – le taux le plus bas de tout le continent. La principale réserve naturelle est le Sehlabathebe National Park, avec son cadre sauvage et isolé, suivi du Ts’ehlanyane National Park et de la Bokong Nature Reserve.

Swaziland

Environ 4% du Swaziland est protégé. L’accès à ses parcs et réserves, assez calmes et moins fréquentés que ceux d’Afrique du Sud, est d’un rapport qualité/prix particulièrement intéressant. Parmi les meilleurs, citons le Mlilwane Wildlife Sanctuary, la Mkhaya Game Reserve et la Malolotja Nature Reserve, très prisée des randonneurs, sans oublier le Hlane Royal National Park. Mlilwane, Mkhaya et Hlane sont compris dans le forfait Wild Card.

Écologie

Afrique du Sud

L’Afrique du Sud se place au troisième rang mondial sur le plan de la diversité biologique. C’est aussi l’un des pays les plus urbanisés du continent, ses villes regroupant plus de 50% de la population. Gérer l’explosion urbaine et la croissance démographique tout en protégeant l’environnement constitue pour le gouvernement un défi crucial.

La dégradation des terres touche sérieusement un quart du territoire. Dans les anciens bantoustans, le surpâturage et la surexploitation agricole ont entraîné l’épuisement des sols, ce qui, ajouté à la pauvreté, provoque un exode rural qui renforce la pression urbaine. Le déséquilibre rural/urbain et la forte concentration de population dans des townships généralement dépourvus des infrastructures découlent de l’apartheid.

Les faibles précipitations annuelles – 500 mm en moyenne – impliquent que la sécheresse sévit souvent. Pour satisfaire la demande en eau, tous les grands cours d’eau ont été détournés ou contrôlés par des barrages. Si cette politique a permis d’améliorer la fourniture en eau dans de nombreuses régions, elle a perturbé les écosystèmes et accéléré l’envasement.

L’Afrique du Sud est depuis longtemps à l’avant-garde de la protection de la faune sur le continent. Cependant, les fonds sont restreints et le resteront tant que de nombreux habitants n’auront pas accès aux équipements de base. Ainsi, le braconnage des rhinocéros dans tout le pays, en particulier dans le Kruger National Park, est aggravé par le peu de moyens financiers. La solution réside peut-être dans des partenariats public/privé et dans un appui financier de donateurs privés et d’organisations internationales tel le World Wide Fund for Nature (WWF).

D’après les estimations, l’Afrique du Sud posséderait l’équivalent de près de 16 billions de m3 de réserves de gaz de schiste – un chiffre qui suscite un grand intérêt de la part des compagnies pétrolières. D’après Econometrix (dans un rapport commandé par Shell), l’industrie du gaz de schiste pourrait augmenter le PIB de l’équivalent annuel de 200 milliards de rands et entraîner la création de 700 000 emplois.

Cependant, la fracturation hydraulique qui permet d’extraire ce gaz est interdite ou soumise à un moratoire dans de nombreux pays, y compris l’Afrique du Sud. La sécurité de la technologie employée pour la fracturation, qui nécessite de grandes quantités d’eau saine mélangée à du sable et à un “cocktail chimique” pour fissurer les roches souterraines et libérer le gaz, constitue un motif de préoccupation au plan écologique. La polémique au sujet du recours à la fracturation au Cap-Nord (dans le Karoo) continue de faire rage, opposant vives inquiétudes environnementales, non seulement de la part des écologistes mais aussi de l’opinion publique, et intérêts économiques particuliers, notamment ceux des grandes compagnies pétrolières. Fin 2014, le gouvernement sud-africain semblait déterminé à donner le feu vert à cette technique de forage controversée. De nouvelles lois étaient en cours d’élaboration, et les premiers permis d’exploitation devaient être délivrés mi-2015.

Pratiques écologiques

Plus de 90% de l’électricité du pays provient de la combustion du charbon, soit plus de deux fois la moyenne internationale. Pourtant, à l’échelle locale, de nombreux projets soulignent les progrès lents, mais certains, que fait l’Afrique du Sud en matière de protection de l’environnement.

Lynedoch EcoVillage.Le premier village conçu selon des principes écologiques et de mixité sociale prend forme, avec des maisons à bon rendement énergétique et des constructions collectives. L’objectif consiste également à créer une communauté capable de vivre en autosuffisance.

Monwabisi Park Eco-Cottages Project.Placé sous les auspices de la Shaster Foundation, le campement de Khayelitsha, dans le Monwabisi Park, se transforme peu à peu en écovillage, les baraquements faisant place à des cottages bâtis par la communauté dans le respect de l’environnement.

Kuyasa Project. Plus de 2 000 maisons du township de Khayelitsha, au Cap, ont été équipées de chauffe-eau solaires, de lampes à basse consommation et d’une isolation adéquate au plafond. Les aménagements ont non seulement permis des économies d’énergie (d’environ 40% par maison), mais ont aussi créé des emplois et contribué au développement durable.

SAN Parks. Les infrastructures des parcs du réseau SANParks sont progressivement équipées de chauffe-eau solaires et d’autres dispositifs d’économie d’énergie.

Plantation d’arbres. Plus de 200 000 essences locales ont été plantées à Soweto dans le cadre du projet Greening Soweto, qui vise à embellir ce vaste township à la suite de la Coupe du monde de la FIFA de 2010. Le projet prévoit également des programmes de sensibilisation à l’écologie.

Éoliennes. Deux projets de parc éolien sont en cours près du Cap, dont celui de la Darling Wind Farm (projet de démonstration nationale) qui est déjà associé au réseau électrique national.

Lesotho

Ici, le débat environnemental se focalise sur le Highlands Water Project. Ce projet controversé entraînera, entre autres, la dislocation de communautés traditionnelles et l’inondation de terres agricoles, outre le fait qu’il pourra compromettre l’équilibre écologique du Senqu (fleuve Orange).

La surpopulation animale (qui provoque le surpâturage) et l’érosion des sols constituent d’autres problèmes. C’est environ 40 millions de tonnes de couche arable qui disparaissent chaque année et, à ce rythme, il ne restera aucune terre cultivable en 2040.

Sur un plan plus positif, le Lesotho et l’Afrique du Sud se sont récemment associés dans un projet transfrontalier (le Maluti-Drakensberg Transfrontier Conservation and Development Project) visant à protéger l’écosystème des monts Maluti et du Drakensberg.

Swaziland

Trois de ses principaux cours d’eau (le Komati, le Lomati et l’Usutu) prenant leur source en Afrique du Sud, le Swaziland participe étroitement aux aménagements fluviaux initiés par son voisin. La sécheresse est un problème récurrent dans les régions orientales du lowveld. Les autres sujets d’inquiétude concernent l’absence de participation des collectivités à la protection de la nature, la faible prise de conscience environnementale et le soutien beaucoup trop faible des autorités.

Tourisme responsable

L’industrie du tourisme occupant une place importante dans l’économie sud-africaine, le fait de choisir ses activités en accord avec l’environnement et les cultures locales peut avoir des conséquences non négligeables. Quelques conseils pour respecter l’environnement local :

  • Voyager implique une part de responsabilité vis-à-vis des habitants. Dans la mesure du possible, il est donc souhaitable d’aider les communautés locales par le biais d’un don financier à une ONG reconnue sur le terrain, ou en faisant du bénévolat
  • Demandez leur permission aux personnes que vous désirez photographier.
  • Respectez la culture locale et ses coutumes
  • Évitez de distribuer des babioles à tort et à travers. Mieux vaut faire un don à des projets agréés : votre geste sera plus durable, portera moins atteinte aux valeurs culturelles locales
  • Soutenez les entreprises locales, approvisionnez-vous sur place et achetez vos souvenirs directement auprès de ceux qui les fabriquent
  • Recherchez les sociétés promouvant le tourisme durable et en contact étroit avec la population. Consultez par exemple le site Internet de Fair Trade in Tourism South Africa. N’achetez pas d’articles en ivoire, en peau, en coquillages, etc
  • Emportez la brochure du Southern African Sustainable Seafood Initiative (SASSI ; à télécharger sur www.wwfsassi.co.za) pour savoir quels poissons consommer sans appauvrir les réserves
  • Pour les spectacles folkloriques, essayez de régler les frais d’admission directement aux habitants concernés, plutôt qu’à un guide touristique ou à un autre intermédiaire
  • Ramassez systématiquement vos détritus. En randonnée, dans les parcs ou en camping, emportez tous vos déchets (la plupart des parcs vous donneront un sac à cet effet)
  • Élaborez vos itinéraires pour être le plus souvent possible en contact direct avec la population

Voir aussi

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