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Publié le 24/01/2017 2 minutes de lecture
L’Iran est un pays qui nous est quasiment inconnu, alors qu’il est accessible en cinq petites heures d’avion. Allons au-delà de la mauvaise image que nous avons de ce pays, car derrière le visage fermé des ayatollahs se cache un peuple d’une extraordinaire hospitalité et une culture millénaire. Voici les 4 bonnes raisons de partir en Iran en 2017...
1. L’hospitalité des Iraniens
Celle-ci est légendaire ! Que leur hôte se sente confortable est une priorité pour les Iraniens. Ce n’est pas obséquieux, cela ne se ressent jamais comme un effort. Tout est fait en finesse, les rapports sont fluides et chaleureux même avec le plus parfait inconnu. Beaucoup de voyageurs revenus d’Iran ont rapporté ces témoignages d’hospitalité. Celle-ci est d’autant plus vivace aujourd’hui que les Iraniens souffrent de leur mauvaise réputation à l’international. Dans le contexte politique actuel, qu’un étranger fasse la démarche de venir à leur rencontre, dans leur pays, les touche véritablement.
2. La douceur de vivre persane
Les Iraniens sont un peuple raffiné. Malgré l’interdiction des mollahs, les grands poètes de l’âge d’or perse sont toujours admirés, et leurs tombeaux font l’objet d’un pèlerinage pour beaucoup d’Iraniens. Il n’est pas rare qu’un taxi ou qu’un commerçant puisse vous réciter un poème de Hafez, Saadi ou Ferdowsi, avec légèreté et profondeur. Lecture de poèmes, promenades dans les jardins persans, dégustation de thés… Cette douceur de vivre à l’iranienne est particulièrement saisissable à Shiraz.
3. Le patrimoine culturel millénaire
L’ancienne Perse abrite sur son sol les vestiges d’une civilisation millénaire. Le pays recense effectivement vingt sites inscrits au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Le site de Persépolis par exemple fait prendre la mesure de la puissance de ce que pouvait être l’Empire perse sous Darius I (550–486 av. J-C.), à l’époque où son territoire s’étendait de l’Égypte à l’Asie centrale. Les principaux sites sont concentrés à l’ouest du pays et peuvent aisément être visités au cours d’un seul et même voyage.
4. La fenêtre géopolitique favorable… et précaire
Après l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, une grande partie des sanctions économiques internationales ont été levées. Le président Hassan Rohani, considéré comme un modéré, a œuvré pour l’ouverture et le réchauffement des relations avec l’Occident. 2017 s’annonce comme une année charnière. L’équilibre atteint sous les présidences de Barack Obama et de Hassan Rohani peut basculer avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump — ouvertement hostile à l’accord signé — et l’élection du futur président iranien prévue au mois de mai. C’est donc le moment où jamais d’aller visiter l’Iran !