Le quartier de chinatown à Singapour.

Singapour

Chinatown, CBD et Tanjong Pagar

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Guide des quartiers de Chinatown, CBD et Tanjong Pagar à Singapour !

Ces quartiers séduisent par leur architecture éclectique, leur richesse gastronomique et leurs bars ultra branchés. Ils comptent peu de sites phares, mais tout est dans l’ambiance. Rendez-vous à Chinatown pour les marchés, la cuisine de rue et les temples, et rejoignez le CBD pour boire un verre et faire la fête. Tanjong Pagar se distingue par ses galeries d’art contemporain, son café artisanal, ses cocktails et ses shophouses.

Que faire à Chinatown, CBD et Tanjong Pagar ?

Après un petit-déjeuner au fameux Ya Kun Kaya Toast, allez explorer les zones sombres du passé au Chinatown Heritage Center, puis rejoignez le multicolore temple Sri Mariamman – vous repenserez sans doute aux fumeries d’opium en descendant Pagoda St. De l’autre côté de la rue, découvrez les antiquités de Far East Legend et les remèdes chinois de Eu Yan Sang.

Trouvez une table au Maxwell Road Hawker Centre pour déguster la légendaire cuisine de rue, perdez-vous dans le faste du Buddha Tooth Relic Temple, puis reprenez vos esprits dans le paisible jardin sur le toit. Ensuite, cap sur la Yixing Xuan Teahouse, pour un thé à l’ancienne. Vous pouvez aussi vous faire chouchouter à moindre coût à Mr Lim Foot Reflexology, au People’s Park Complex.

À l’heure du dîner, faites votre choix : saveurs d’Asie du Sud-Est au Ding Dong, excellent crabe au Momma Kong’s ou cuisine mexicaine raffinée au Luca Loco. Dans tous les cas, terminez la journée dans l’un des meilleurs bars à cocktails de Singapour, par exemple le Tippling Club ou le Jekyll & Hyde, ou prenez l’air sur le toit-terrasse du Breeze.

La viste du Chinatown Heritage Center à Singapour

Les racines

En 1828, Chinatown fut alloué à tous les commerçants chinois dans le cadre du plan conçu par l’administrateur colonial britannique sir Thomas Stamford Raffles. Par la suite, le quartier fut divisé entre les communautés dialectales : hokkien dans Havelock Rd, Telok Ayer St, China St et Chulia St ; teochew dans Circular Rd, à Boat Quay et dans Upper South Bridge Rd ; cantonais dans Upper Cross St, Lower South Bridge Rd et New Bridge Rd. Cette section du musée se penche sur le parcours de ces migrants, de leurs premières impressions à l’importance du rôle joué par les associations communautaires dans le secteur.

La vie dans les shophouses

La reproduction fidèle des anciens hébergements exigus de Chinatown forme l’aspect le plus intéressant du musée. Parfaitement reconstituées à partir des souvenirs et des récits des anciens occupants, ces pièces (cubicles) minuscules dévoilent les logements délabrés où vivaient des coolies opiomanes, des femmes samsui placides et même un peintre et sa famille de 10 personnes ! L’ensemble constitue une évocation poignante des conditions de vie que connurent de nombreux habitants du quartier jusqu’au milieu du XXe siècle.

Du côté des tailleurs

Le voyage dans le temps se poursuit un niveau plus bas, avec la reconstitution de la boutique, de l’atelier et de l’habitation d’un tailleur. Au début des années 1950, Pagoda St en comptait de nombreux. En comparaison des pièces à l’étage, ces quartiers apparaissent assez luxueux, avec des parties séparées pour la famille et les apprentis, et une cuisine.

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