Autre curiosité d’Ifrane, un lion de pierre, incongru dans un pays où l’islam interdit les représentations figuratives, se dresse sur un carré d’herbe près de l’Hôtel Chamonix. Il aurait été sculpté par un soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, quand Ifrane servit brièvement de camp de prisonniers de guerre, en échange de sa liberté. D’autres disent qu’il serait l’œuvre du sculpteur Henri-Jean Moreau (1890-1956), originaire de Libourne, qui vint s’installer au Maroc dans les années 1930. La statue commémorerait le dernier lion de l’Atlas, abattu près d’ici dans les années 1920. Se prendre en photo à côté du lion est une sorte de rituel pour les ­Marocains en visite à Ifrane.

av. Hassan II
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