Kansai

Jakko-in

寂光院. De l’autre côté d’Ohara par rapport au Sanzen-in, un joli chemin de campagne qui traverse un village traditionnel mène à ce petit temple. Éloignez-vous de l’arrêt de bus, allez jusqu’au feu sur la route principale, et prenez la petite route sur la gauche. Empruntez le pont, puis, au deuxième carrefour (une intersection en T), prenez à gauche, et montez pendant quelques minutes la colline sur votre droite.

Si la date de fondation est sujette à controverse (entre le VIe et le XIe siècle), il ne fait aucun doute que c’est en devenant le refuge de Kenrei Mon-in, une dame du clan Taira, que le monastère gagna en réputation. En 1185, les Taira furent vaincus en mer, lors de leur dernière bataille contre les Minamoto à Dan-no-ura : seule Kenrei Mon-in, qui s’était jetée dans les flots avec son fils Antoku, descendant de l’empereur, fut sauvée. Elle fut renvoyée à Kyoto, où elle devint nonne. Kenrei Mon-in vécut d’abord dans une cabane rudimentaire qui fut détruite lors d’un tremblement de terre. Elle fut ensuite admise au Jakko-in, où elle resta, plongée dans les prières et les souvenirs, jusqu’à sa mort, 27 ans plus tard. Son tombeau se trouve en hauteur, sur la colline, derrière le temple.

Le bâtiment principal a brûlé en mai 2000 et l’édifice qui l’a remplacé ne possède guère le charme de l’original. L’endroit demeure malgré tout plaisant, notamment en automne pour apprécier la couleur des feuillages.

676 Kusao-cho, Ohara, Sakyo-ku ; 9h-17h mars-nov, 9h-16h30 déc-fév ; bus Kyoto n°17 ou n°18 de la gare de Kyoto à Ohara
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