Kansai

Ise-jingu

伊勢神宮 Fondé au IIIe siècle, l’Ise-jingu se compose de deux parties séparées par plusieurs kilomètres – toutes deux situées dans des cadres densément boisés : le Geku (sanctuaire extérieur) et le Naiku (sanctuaire intérieur), encore plus impressionnant. Selon la tradition, afin de préserver la pureté des bâtiments, ces derniers sont reconstruits tous les vingt ans, à l’identique et sur des sites voisins, dans le respect des techniques ancestrales : pas de clous, usage exclusif de chevilles en bois et de pièces emboîtées. Les édifices actuels datent de 2013.

Lorsque les nouveaux bâtiments sont achevés, la divinité du sanctuaire est transférée dans sa nouvelle demeure selon la cérémonie rituelle du Sengu No Gi, qui ne fut révélée à des Occidentaux qu’en 1953. Le bois du vieux sanctuaire est alors utilisé pour reconstruire le torii à l’entrée, ou envoyé dans d’autres lieux saints du pays pour servir à la reconstruction de leurs édifices.

Les bâtiments constituent un superbe exemple de l’architecture prébouddhique au Japon, mais les visiteurs sont souvent étonnés de découvrir que les édifices du sanctuaire principal sont presque cachés à la vue, derrière des palissades en bois. Seuls les membres de la famille impériale et certains prêtres sont autorisés à pénétrer dans l’enceinte sacrée. Vous pourrez toutefois, en vous hissant sur la pointe des pieds, en apercevoir les toits caractéristiques, ornés des épis de faîtage croisés (appelés chigi) qui étaient la marque de fabrique de l’architecture shintoïste à ses débuts. Dans les deux enceintes, on peut en revanche admirer des sanctuaires annexes, plus petits, conçus dans un style semblable.

Il est interdit de prendre des photos autour des pavillons principaux. Les kiosques d’information distribuent des plans de l’enceinte en anglais.

Grand Sanctuaire Ise
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