Aussi grande qu’une cathédrale, la Basilique rouge était à l’origine un temple construit au IIe siècle et dédié aux dieux égyptiens Sérapis et Isis. Bien qu’assez endommagé, l’édifice n’en demeure pas moins imposant. Lors de nos recherches, il était fermé pour rénovation.

À l’époque de sa grandeur païenne, le lieu devait en imposer. Dans son Livre de la Révélation, saint Jean indique qu’elle faisait partie des sept églises de l’Apocalypse, et l’identifie comme le trône du Mal. Au centre, une cavité ménagée dans le podium permettait à un prêtre de s’y dissimuler pour prêter sa voix à la statue cultuelle haute de 10 m. L’édifice est si vaste que les premiers chrétiens ont préféré ériger une basilique à l’intérieur, dédiée à saint Jean, plutôt que de le reconvertir en église. La partie la mieux préservée, la rotonde sud, servait au culte religieux. Jadis recouverte de panneaux de marbre, elle ne présente plus aujourd’hui qu’un appareil en brique.

De même que la lanterne aux parois vitrées à l’entrée nord (entrée principale), les curieux murs en brique rouge de cette grande construction dépourvue de toiture sont visibles à mi-parcours des routes menant à l’Acropole et en centre-ville. On peut facilement rejoindre la Basilique rouge à pied ou demander au taxi de s’arrêter sur le trajet depuis/vers l’Acropole.

Kızıl Avlu ; Kınık Caddesi ; 5 ₺ ; 8h-19h avr-sept, 8h-17h oct-mars
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