Costa Rica

Transport Costa Rica

Comment se rendre au Costa Rica ?

Par voie aérienne

Le Costa Rica est bien relié aux autres pays d’Amérique centrale et du Sud, ainsi qu’aux Etats-Unis. Les vols internationaux arrivent à l’Aeropuerto Internacional Juan Santamaría, à 17 km au nord-ouest de San José, dans la ville d’Alajuela. L’Aeropuerto Internacional Daniel Oduber Quirós, à Liberia, accueille également des vols internationaux. Il est surtout desservi par des compagnies américaines et canadiennes et par quelques vols charters depuis Londres, mais le trafic s’intensifie depuis l’ouverture en 2012 d’un nouveau terminal. La compagnie nationale, Avianca(qui fait partie du consortium des compagnies d’Amérique centrale, Grupo TA CA), dessert de nombreuses destinations aux États-Unis et en Amérique latine, dont Cuba.

Depuis l’Europe

La plupart des vols pour San José ont une correspondance en Espagne (Madrid) ou au Royaume-Uni (Londres), ou encore aux États-Unis, au Mexique ou au Panama. Comptez en général entre 13 et 20 heures de vol. Iberia, notamment, propose des vols avec escale à tarif avantageux (600€). Air France assure un vol direct entre Paris et San José en haute saison uniquement ; comptez au moins 750€ (durée environ 11 heures). Les tarifs sont élevés pendant la haute saison (de décembre à avril, et plus particulièrement entre décembre et janvier), qui correspond à l’été (saison sèche) au Costa Rica. La saison des pluies (mai à novembre) voit une baisse des tarifs, avec une hausse toutefois pendant les vacances d’été en Europe et en Amérique du Nord.

France
Belgique
Suisse

Depuis le Canada

Depuis le Canada, il est courant de prendre une correspondance aux États-Unis. En revanche, Air Canada et Avianca assurent des vols directs depuis Toronto ou Montréal à partir de 625 $C l’aller-retour (durée 5h15).

Depuis/vers l’Amérique centrale

American Airlines, Delta et United proposent toutes des connexions pour le Costa Rica à partir de nombreux pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Avianca assure aussi des services sur la plupart de ces itinéraires. Nature Air relie Liberia à Managua (Nicaragua). Les tarifs varient considérablement suivant la saison et la disponibilité.À noter : au moment de nos recherches, les vols de ce transporteur étaient suspendus temporairement. Avianca propose des vols directs pour Caracas (Venezuela), Guatemala Ciudad (Guatemala), Panama Ciudad (Panama) et San Salvador (El Salvador).TA CA et Mexicana desservent plusieurs fois par jour Mexico, et COPA assure plusieurs vols également vers Panama. Les tarifs varient suivant la saison et la disponibilité.

Voie terrestre

Postes-frontières

Le Costa Rica partage des frontières terrestres communes avec le Nicaragua et le Panamá. Les voyageurs qui entrent au Costa Rica ne sont pas soumis à une taxe, même si certaines villes costaricaines ont récemment introduit leur propre droit d’entrée/sortie, généralement de 1$US. Lors de la sortie du Costa Rica, vous devrez vous acquitter d'une taxe de 7$US, à payer à la douane par carte bancaire (pas d'espèces).

Nicaragua

Lors de l’entrée sur le territoire du Nicaragua, vous devrez payer une taxe de 12 $US par personne (à payer en dollars américains ou en cordobas). Lors de la sortie, la taxe s’élève à 35 $US par personne. Situé sur l’Interamericana (la Panaméricaine), Sapoá-Peñas Blancas est le poste-frontière le plus encombré entre les deux pays.

  • Il s’agit de la seule frontière officielle entre le Nicaragua et le Costa Rica franchissable en voiture.
  • Les files d’attente à ce poste sont longues. Prévoyez au moins une heure d’attente. Il est ouvert du lundi au samedi de 6h à 22h et le dimanche jusqu'à 20h.
  • Les compagnies Tica Bus et TransNica proposent des bus quotidiens pour le nord et le sud du Costa Rica. Des bus quittent régulièrement Peñas Blancas, du côté costaricain, pour les villes voisines de La Cruz, Liberia et San José.
  • Peñas Blancas est un poste-frontière et non une ville. Vous ne pourrez pas séjourner sur place.
  • Très rarement empruntée par les touristes, la frontière San Carlos-Los Chiles se franchit par bateau.
  • Il existe un nouveau poste- frontière à Los Chiles-Las Tabillas, grâce au nouveau pont qui enjambe le Rio San Juan juste au nord de la frontière nicaraguayenne. Le poste- frontière est ouvert tous les jours de 8h à 16h. Des bus font toutes les heures la liaison entre Los chiles et Las tabillas (1$US, 15 minutes). il y a aussi des bus directs entre San José et Ciudad Quesada (San Carlos).
Panama

Notez qu’il y a 1 heure de décalage entre le Panama et le Costa Rica. Au moment de la rédaction de ce guide, pour entrer au Panama, il fallait être en mesure de prouver que l’on dispose de 500$US (par personne), d’un billet pour quitter le pays (éventuellement un billet de bus retour pour le Costa Rica si vous n’avez pas de billet d’avion au départ du Panama) et d’un passeport valable au moins 6 mois. Si vous n’avez pas encore de billet retour, vous pouvez acheter un billet d’avion remboursable au départ du Panama, imprimer l’itinéraire puis annuler le billet plus tard.

Le point transfrontalier de Paso Canoas, entre le Costa Rica et le Panama, sur la Carretera Interamericana, est de loin le plus utilisé. Il est ouvert tous les jours de 6h à 22h.

  • En général, le passage de frontière dans les deux sens, quoique lent, s’effectue sans difficulté.
  • Obtenez un tampon de sortie du Costa Rica à la Migración (bureau de l’Immigration) avant d’entrer au Panama ; procédez de même côté panaméen avant d’entrer au Costa Rica.
  • L’entrée au Costa Rica n’est pas payante, mais l’entrée au Panama coûte 1 $US.
  • Si vous n’avez pas de véhicule privé, arrivez en journée car les bus arrêtent de circuler à 18h.
  • Si vous circulez avec votre véhicule, arrivez de préférence en fin de matinée, la plupart des camions ayant déjà passé la frontière.
  • Tica Bus va de Panama à San José (42-58 $US ; 15 heures) chaque jour et passe par ce poste-frontière. À David, Tracopa propose un bus quotidien pour San José au départ de la gare routière principale (21$US ; 9 heures). Dans cette même ville, des bus desservent fréquemment le poste-frontière de Paso Canoas.

Guabito-Sixaola, ouvert de 7h à 17h, est un poste-frontière de la côte caraïbe peu fréquenté. Si vous arrivez de Bocas del Toro, vous devrez tout d'abord prendre le bateau pour Almirante (départs fréquents, 2$US), puis une navette ou un bus privé pour Changuinola (40 minutes), d'où un taxi vous conduira rapidement jusqu'à la frontière ou à la gare routière (5$US). Un bus quotidien relie Changuinola à San José à 10h (16 $US, 8 heures). Sinon, vous pouvez passer la frontière à pied et prendre l’un des bus qui remontent la côte au départ de Sixaola (départ toutes les heures).

Río Sereno-San Vito est un point de traversée peu emprunté dans la Cordillera de Talamanca.

  • La frontière est ouverte de 9h à 17h au Panama et de 8h à 16h au Costa Rica.
  • Au Panama, le village de Río Sereno compte un hôtel et un restaurant. Il n’y a rien côté costaricain.
  • Des bus partent régulièrement de Concepción et de David au Panama pour Río Sereno. Des bus locaux (11/jour, 1,60$US, 40 min) et des taxis (30$US) relient San Vito.
  • Au départ du Costa Rica, il faut payer une taxe de sortie de 7$US, à acquitter au guichet de la Coopealianza à Sabalito. Si vous possédez un passeport à lecture optique, vous pourrez la payer au kiosque (2784-0130 ; 8h-16h) situé à la frontière.

Bus

Si vous traversez la frontière en bus, sachez qu’un bus international coûte bien plus cher qu’un bus local de part et d’autre de la frontière. Renseignez-vous sur les formalités douanières auprès des compagnies de bus. Traverser la frontière n’est pas un problème tant que vos papiers sont en règle. Si vous voyagez dans un bus international, vous devrez descendre du bus et passer le contrôle des deux postes-frontières. Les chauffeurs de bus attendent que tout le monde ait terminé avant de reprendre la route.Si vous préférez prendre des bus locaux, mieux vaut arriver tôt aux postes-frontières car les files d’attente sont longues. Les bus sont moins fréquents l’après-midi. Les bus internationaux relient San José à Changuinola (Bocas del Toro), David et Panamá, au Panamá ; Guatemala Ciudadau Guatemala ; Managua au Nicaragua ; San Salvador, au Salvador, et Tegucigalpa, au Honduras.

Voiture et moto

Le trajet en voiture s’avère souvent beaucoup plus cher qu’un voyage en avion en raison des frais d’assurance, de l’essence et de l’autorisation pour passer la frontière. Papiers nécessaires pour entrer au Costa Rica :

  • assurance et carte grise ;
  • permis de conduire national ou international ;
  • plaques d’immatriculation valables ;
  • certificat de contrôle technique récent ;
  • passeport ;
  • plusieurs photocopies de ces documents en cas de perte des originaux.

Avant de prendre la route, vérifiez que :

  • les feux avant et arrière, ainsi que les clignotants, fonctionnent correctement ;
  • la roue de secours est en bon état ;
  • vous possédez un jerrican en cas de panne d’essence ;
  • vous avez une boîte à outils complète, avec des pièces telles que des courroies, difficiles à trouver en Amérique centrale ;
  • la voiture est équipée d’une balise lumineuse et de triangles de signalisation.

Les assurances contractées à l’étranger ne sont pas reconnues au Costa Rica – vous devrez donc souscrire une police sur place. Vous pouvez le faire à la frontière pour 12 à 36$US par mois. En outre, vous devrez certainement payer une taxe de fumigation de 5$US. Vous n’avez pas le droit de vendre votre véhicule au Costa Rica. Si vous devez quitter le pays sans votre voiture, vous devez la laisser à l’entrepôt des douanes de San José.

Voie maritime

Des bateaux de croisière s’arrêtent dans les ports costaricains pour permettre aux passagers d’avoir un aperçu du pays. En général, les bateaux font escale au port de Caldera, sur la côte pacifique (près de Puntarenas, Quepos, Bahia Drake) ou à Puerto Limón, sur la côte caraïbe. On peut aussi arriver au Costa Rica en yacht privé.

Voyages organisés

Quantité de tour-opérateurs au Canada et en Europe proposent des circuits au Costa Rica. Certaines agences de voyages s’adressent essentiellement aux homosexuels ou aux handicapés.

Spécialistes de l'Amérique latine et généralistes

  • Amerik Aventure. Agence établie de longue date axée sur l’écotourisme. Réserves naturelles et volcans, plongée, rafting, hors des sentiers battus, etc.
  • Arts et Vie. Circuits culturels et de découverte. Volcans du Costa Rica, site archéologique, ornithologie et rencontre avec une communauté indienne.
  • Comptoir des Voyages. Circuits au coeur du Costa Rica, dont des autotours et un road trip en famille (jungle, volcans, plages).
  • Équinoxiales. Circuits accompagnés “Panorama costaricain” et autotours “En famille au Costa Rica” ou “Écotourisme tropical”.
  • Evaneos. Circuits personnalisables, avec ou sans chauffeur, avec les incontournables, en famille, en randonnée, en milieu rural, etc.
  • Huwans Club Aventure. Circuits variés dans les forêts des parcs nationaux, les mangroves ou chez les Indiens Bribris. Certains circuits adaptés aux enfants.
  • Voyageurs du Monde. Séjours et voyages itinérants entre culture, nature et détente (de la jungle au Pacifique, aventures en familles, lune de miel, slowlife au Costa Rica…).

Séjours sports et aventure.

  • Atalante. L’esprit trek. Plusieurs itinéraires de randonnée au Costa Rica, de la découverte en famille auxsentiers de montagne en passant par les plages du Pacifique.
  • Aventure et Volcans. Voyages en petits groupes pour observer les volcans et découvrir les forêts et la faune des parcs nationaux du Costa Rica.
  • Costa Rica Pêche passion. Basée à Golfito. Départs chaque jour. Pêche sportive avec “catch and release”.
  • G Adventures. Agence canadienne. Trek, kayak, raid sportif, circuit en famille, etc.
  • Galiano Kayak. Agence canadienne spécialiste du kayak de mer au Costa Rica.
  • Nomade Aventure. Balades et treks de différents niveaux à travers le pays, ainsi que du kayak sur le Rio Siepre.
  • Tamera. Voyage à pied dans les parcs nationaux et sur des volcans, “Sentiers tropicaux du Costa Rica”.
  • Terres d’Aventure. Plusieurs randonnées et voyages (forêts, volcans, plages), en famille, à la carte ou sur mesure.
  • Turquoise Surf Travel. Séjours et “surftrips” pour découvrir les plus beaux spots du pays.
  • Ultramarina. Voyages et croisières (y compris au large de l’Isla del Coco) consacrés à la plongée.
  • Vélo Québec. Circuits à vélo au pays des Ticos.
  •  

Comment se déplacer au Costa Rica ?

Avion

Compagnies aériennes au Costa Rica

Les vols intérieurs au Costa Rica sont gérés par Nature Air et Sansa; cette dernière est rattachée au Grupo TACA.

Ces deux compagnies font appel à de petits avions de ligne et vos bagages ne doivent pas peser plus de 12 kg. Les places sont limitées et la demande est élevée pendant la saison sèche – mieux vaut réserver et régler vos billets à l'avance (sans oublier de confirmer votre vol).

Tous les vols nationaux décollent et atterrissent à San José. Parmi les villes desservies au départ de San José figurent Arenal, Bahía Drake, Bocas del Toro, Golfito, Liberia, Limon, Palmar Sur, Playa Nosara, Puerto Jiménez, Quepos, San Isidro, Tamarindo, Tambor et Tortuguero.

Avions privés et charters

Pour ceux qui en ont les moyens, ou voyagent en groupe, affréter un avion privé est le moyen le plus rapide pour voyager dans le pays. On peut ainsi rejoindre en moins de 90 minutes la plupart des destinations, mais les conditions atmosphériques peuvent accélérer ou retarder nettement les temps de vol.

Les deux principales compagnies de charters du pays sont Nature Air et Alfa Romeo Aero Taxi. Sur l’une ou l’autre, vous pouvez réserver directement auprès de la compagnie, en passant par une agence ou par un hôtel de catégorie supérieure.

La place pour les bagages étant très limitée sur ces avions privés, prévoyez un bagage léger.

Bateau

Des ferries traversent le Golfo de Nicoya pour relier la côte pacifique centrale au sud de la Península de Nicoya. Le ferry Coonatramar va du port de Puntarenas à Playa Naranjo 4 fois par jour (adulte/enfant/vélo/moto/voiture - 2/1/4/6/18 $US). Le Ferry Naviera Tambor circule 6 fois par jour entre Puntarenas et Paquera, avec une correspondance en bus pour Montezuma (adulte/enfant/vélo/moto/voiture - 1,65/1/4/7/23 $US).

Dans le Golfo Dulce, un ferry pour piétons relie chaque jour Golfito à Puerto Jiménez sur la Península de Osa et un bateau-taxi dessert Playa Zancudo en semaine. De l'autre côté de la Península de Osa, des bateaux-taxis relient la Bahía Drake à Sierpe.

Sur la côte caraïbe, un service combinant bus et bateau relie plusieurs fois par jour Cariari à Tortuguero, tandis qu'un autre relie Parismina à Siquirres. Des bateaux quittent Moín, près de Puerto Limón, pour Tortuguero. Bien qu'il n'existe pas de service régulier, les touristes peuvent réserver un bateau-taxi pour emprunter ces canaux. Le Costa Rica et le Nicaragua revendiquent tous les deux le territoire de San Juan : prenez votre passeport si vous souhaitez vous y aventurer. Vous pouvez aussi essayer de monter dans un bateau faisant le trajet Tortuguero-Barra del Colorado.

Bus

Bus locaux

Les bus locaux sont le meilleur moyen (même s'ils sont lents) de découvrir le Costa Rica. Vous pouvez en trouver un peu partout et ils sont fréquents et bon marché – les prix s'échelonnent de 1$US à 20$US.

San José est la plate-forme nationale des transports, mais il n'existe pas de gare routière centrale. Les agences sont réparties à travers la ville: certaines grandes sociétés de bus disposent de vastes terminaux (ou gares routières) qui vendent des billets à l'avance, alors que d'autres ne disposent que d'un simple arrêt – parfois sans aucune indication.

Même si les bus sont un moyen de transport très populaire, vous trouverez toujours de la place à bord. Notez qu'aucun bus ne circule les 3 jours qui précèdent le dimanche de Pâques.

Il existe deux types de bus: directo et colectivo. Les directos sont censés se rendre d'une destination à une autre en ne s'arrêtant que très rarement – si seulement c'était le cas! Les chauffeurs de bus costaricains s'arrêtent fréquemment pour faire monter les passagers en bord de route. Quant aux colectivos, vous ne pouvez pas vous tromper: ils vont souvent moins vite que les piétons.

Les trajets de plus de 4 heures marquent souvent des pauses (il n'y a pas de toilettes à bord). La place étant limitée, si vous devez enregistrer des bagages, vérifiez qu'ils sont bien dans la soute et qu'ils n'ont pas «malencontreusement» été remis à quelqu'un d'autre au cours d'une escale. Gardez avec vous vos documents importants. Les vols dans les compartiments à bagages sont fréquents.

Comme les horaires varient largement, vérifiez toujours l'heure de départ de votre bus en achetant votre billet. Si vous prenez un bus le long d'une route, rendez-vous sur place le plus tôt possible. Les horaires de départ étant approximatifs, le bus risque d'arriver en avance, et de partir de même.

Pour en savoir plus sur les départs de San José, rendez-vous au bureau de l'Instituto Costarricense de Turismo pour obtenir un exemplaire à jour des horaires de bus.

Navette touristique

Les navettes touristiques (aussi appelées «bus des gringos») offrent une alternative aux classiques bus interurbains. Elles sont gérées par quatre compagnies: Easy Ride, Monkey Ride et Interbus. Ces trois sociétés proposent des trajets de San José aux destinations les plus demandées, ainsi qu'entre différentes villes (les sites Web en donnent la liste complète). Ces navettes viendront vous chercher à votre hôtel et vous pouvez réserver en ligne ou auprès d'un hôtel ou d'une agence de voyages locale. Elles desservent notamment Quepos, Monteverde/Santa Elena, Manuel Antonio, Jaco, Dominical, Uvita, Puerto Jimenez, Arenal, Montezuma et Mal Pais. Easy Ride propose aussi un service international directement depuis Jaco, Tamarindo et Liberia jusqu'à Granada et Managua au Nicaragua et de Monteverde à Managua.

Stop

Il n'est jamais très prudent de faire du stop, quel que soit le pays, et Lonely Planet vous recommande d'éviter cette pratique. Si vous faites du stop, sachez que vous prenez des risques. Mieux vaut vous déplacer à deux et informer quelqu'un de votre destination. Les femmes seules doivent se montrer encore plus prudentes.

Au Costa Rica, il est rare de voir des voyageurs faire du stop sur les routes principales où circulent fréquemment des bus. Sur les routes secondaires, il est plus facile de faire du stop. Pour demander à un véhicule de s'arrêter, mieux vaut lui faire un signe amical. Si quelqu'un vous conduit là où vous le souhaitez, proposez de le payer à votre arrivée: ¿Cuánto le debo? (Combien vous dois-je?). On déclinera votre offre ou l'on vous demandera de participer aux frais d'essence.

Vélo

Avec un réseau de routes secondaires goudronnées qui s’intensifie, le Costa Rica est en passe de devenir l’un des pays d’Amérique centrale le mieux adapté au cyclotourisme. Celà dit, beaucoup de routes sont étroites et sinueuses, avec des nids-de-poule et sans piste cyclable, et sont potentiellement dangereuses.

Il est très facile de louer un vélo ou un VTT dans les villes touristiques (10-20 $US/jour). Un petit nombre d’agences organisent des circuits à travers tout le pays.

Voiture et moto

Si vous avez l'intention de conduire au Costa Rica, votre permis de conduire habituel est en général accepté pendant une période de 90 jours. De nombreuses villes acceptent également un permis de conduire international, délivré par votre préfecture de police. Au-delà de 90 jours, vous devrez obtenir un permis de conduire costaricain.

Vous trouverez de l'essence et du diesel un peu partout et de nombreuses stations-service sont ouvertes 24h/24 le long de l'Interamericana. Au moment de nos recherches, le prix du carburant était de 1,02$US/litre en moyenne. Dans les régions plus retirées, les tarifs sont plus élevés et c'est souvent la pulpería (épicerie) du quartier qui vend le carburant en bidon (veillez à avoir votre propre bidon) indiqué par la pancarte Se vende gasolina. Vous aurez peut-être du mal à trouver des pièces de rechange.

Location

La plupart des agences de location de voitures se trouvent à San José et dans les villes touristiques de la côte pacifique. Notons que vous paierez en général un supplément de 12% dans un aéroport. Les tarifs sont plutôt élevés et mieux vaut investir dans un 4×4. De nombreuses agences vous inciteront à choisir un 4×4 pour un long voyage, surtout pendant la saison des pluies (ou saison verte). Les véhicules ordinaires sont souvent inutilisables dès que vous quittez l'Interamericana.

Pour louer une voiture, vous devrez présenter un permis de conduire valable, une carte de crédit et un passeport. L'âge minimal requis est de 21 ans. Inspectez attentivement votre voiture avant le départ et veillez à ce que tous les dommages soient notés sur le contrat de location. Si votre voiture tombe en panne, appelez la société de location. Ne tentez pas de réparer vous-même votre véhicule; la plupart des sociétés ne remboursent pas les dépenses effectuées sans autorisation préalable.

Les polices d’assurance étrangères ne sont pas acceptées au Costa Rica. Beaucoup d’agences refuseront de vous louer une voiture si vous ne contractez pas l’assurance de base (10-30 $US/jour) de l’Instituto Nacional de Seguros, qui en a le monopole. Cette assurance couvre les dommages causés à autrui et à ses possessions, mais en aucun cas à votre voiture de location. Il est illégal de conduire sans cette assurance et il sera difficile de passer outre chez un loueur de voitures ; l’assurance complète peut monter jusqu’à 50 $US/jour.

Notez que les sociétés prennent généralement en charge les dégâts subis par la voiture si les clients paient avec une carte de crédit Gold ou Platinum: dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'opter pour l'assurance complète. Renseignez-vous auprès de votre banque avant de partir. Enfin, sachez que la plupart des polices d'assurance ne couvrent pas les dommages causés par les inondations ou le passage des rivières (bien que cela soit parfois inévitable); vérifiez bien toutes les clauses de votre assurance.

Les tarifs de location variant énormément, faites le tour des agences avant de vous engager. Certaines agences proposent des remises si vous réservez en ligne ou pour de longues périodes. Notez que vous paierez en général un supplément de 12% dans un aéroport.

Les voleurs reconnaissent facilement les voitures de location. Ne laissez jamais rien en vue dans votre voiture et retirez tout bagage du coffre pendant la nuit. Garez votre voiture dans un parking gardé plutôt que dans la rue. Nous ne pouvons qu'insister encore et encore sur les nombreux vols et effractions de véhicules que nous rapportent chaque année nos lecteurs.

Vous pouvez louer des motos (y compris des Harley Davidson) à San José et Escazú.

Toutes les grandes agences internationales de location de voiture sont représentées au Costa Rica, mais il est souvent plus avantageux de s'adresser aux agences locales.

État des routes et sécurité

La conduite au Costa Rica est globalement réservée aux cœurs bien accrochés. L'état des routes va d'assez bon (sur l'Interamericana) à tout juste passable (partout ailleurs), et même les routes en bon état sont sujettes aux glissements de terrain et aux inondations. La plupart des routes ne comprennent qu'une voie et sont dépourvues de bandes d'arrêt d'urgence; d'autres sont des pistes sinueuses qui traversent montagnes et rivières.

Conduisez toujours sur la défensive. Il faut vous attendre à tomber en panne, à patienter derrière des cyclistes, un troupeau de bétail, des camions très lents ou un char à bœufs. Faites attention aux dos-d'âne non signalés (les habitants les appellent les muertos, «les morts»).

La plupart des routes (en dehors des grandes villes touristiques) sont mal indiquées et vous devrez sans doute vous arrêter pour demander votre chemin. Renseignez-vous toujours sur l'état des routes avant d'entreprendre un trajet, surtout pendant la saison des pluies; certaines routes sont alors impraticables.

Code de la route

La vitesse est limitée à 100 km/h sur les routes principales et à 60 km/h sur les routes secondaires. La police de la route utilise des radars et vous risquez une amende pour excès de vitesse ou si vous ne portez pas votre ceinture de sécurité. Il est illégal de s'arrêter à une intersection ou de tourner à droite à un feu rouge. Laissez la priorité à droite s'il n'y a pas de signalisation. On conduit à droite au Costa Rica et on ne double que sur la gauche.

Si vous recevez une amende, vous devrez la payer dans une banque; les instructions figurent sur l'amende. Si vous conduisez une voiture de location, la société de location peut vous aider à régler l'amende – le montant doit figurer sur le procès-verbal. Une partie de l'amende va à une œuvre de charité pour enfants.

La police n'a pas le droit de vous demander de l'argent et ne peut confisquer votre véhicule à moins que le chauffeur ne puisse montrer un permis de conduire et une carte grise, ou si la voiture est dépourvue de plaques d'immatriculation, ou encore si le conducteur est ivre ou vient d'être impliqué dans un accident entraînant des blessures graves.

Si les voitures venant en sens inverse vous font des appels de phares, elles veulent en général vous avertir d'un incident ou de la présence de radars. Dans ce cas, ralentissez immédiatement.

Transports locaux

Bus

Le réseau des bus citadins est surtout étoffé à San José, Puntarenas, San Isidro, Golfito et Puerto Limón. La plupart des bus prennent leurs passagers dans les rues et sur les routes principales. Les véhicules en service sont en général des bus scolaires importés des États-Unis et ils sont souvent bondés.

Taxi

À San José, les taxis utilisent des compteurs, appelés marías, mais de nombreux chauffeurs tentent d'y échapper, surtout si vous ne parlez pas espagnol (l'utilisation des compteurs est obligatoire). En dehors de San José, la plupart des taxis n'en ont pas et il faut souvent convenir du tarif à l'avance; vous pouvez marchander.

Dans certaines villes, vous trouverez des taxis colectivos partagés par plusieurs passagers. Ces transports se font de plus en plus rares mais en principe, le chauffeur demande un tarif forfaitaire (par exemple, 1$US) pour emmener les passagers d'un bout à l'autre de la ville.

Dans les zones rurales, les taxis sont des Jeeps 4×4 et sont très empruntés par les surfeurs (avec leurs planches) pour faire le trajet entre leur hôtel et les spots de surf. Les tarifs varient considérablement selon que le coin est plus ou moins touristique, mais généralement, il faut compter de 5 $US à 20 $US pour une course de 10 minutes.

Inutile de laisser un pourboire au chauffeur, à moins qu'il vous aide à porter vos bagages ou vous offre un service particulier.

Voir aussi

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