8 infos insolites que vous ne connaissiez probablement pas sur les Cyclades
Parmi les îles grecques qui nous font rêver avec leurs eaux turquoise, leur patrimoine historique incomparable et leur gastronomie savoureuse, impossible de faire l’impasse sur les Cyclades. Santorin et Mykonos sont les plus prisées des voyageurs mais beaucoup d’autres méritent que vous alliez les découvrir et regorgent de secrets et d’anecdotes trop peu connues. Suivez le guide !
Pourquoi l’archipel s’appelle-t-il les « Cyclades » ?
Tout part de l’île de Délos, au large de Mykonos. Délos est connue pour être le lieu où est né le dieu Apollon. Le nom des Cyclades – en grec « Kykládes » - vient du mot cercle, en grec « kykos ». Les autres îles de l’archipel sont placées « en cercle » autour de Délos. Cette dernière devint au 8e siècle un important sanctuaire dédié à Apollon, doublé d’une place commerciale florissante. Il en reste aujourd’hui des ruines passionnantes qui valent bien une demi-journée de visite ; le site est accessible en 30 minutes de bateau depuis le port de Mykonos.
Quelle est la capitale des Cyclades ?
On tient vraiment à vous parler de ce joyau méconnu… Syros est la capitale de l’archipel et pourtant peu d’entre vous en ont surement entendu parler, malgré sa position centrale au sein des Cyclades qui lui permet de desservir nombre de ses voisines comme Mykonos ou Paros. Et son port naturel, au carrefour des voies maritimes entre Orient et Occident, en a rapidement fait le premier port de Grèce il y a des siècles ! C’est là que la ville d’Ermoupoli (« la ville d’Hermès »), installée en amphithéâtre sur deux collines, devint la ville principale de Syros (et la seule des Cyclades de cette taille avec environ 15 000 habitants). Elle offre désormais aux visiteurs de magnifiques découvertes, entre architecture néoclassique (ne manquez pas la place Miaouli et l’hôtel de ville), bonnes adresses et musées. Prenez le temps de rejoindre Ano Syros (en bus ou en voiture), le village médiéval qui domine la ville et qui déploie ses ruelles blanches typiquement cycladiques, parsemées de boutiques créatives et de tavernes.
Pourquoi le nom grec de Santorin signifie « île ronde » alors qu’elle a une forme de croissant ?
Santorin était autrefois appelée « Stronghyle ou Stroggili », ce qui en grec signifie « la ronde ». Mais l’intense activité volcanique de l’île – dont elle est issue à la base – a provoqué son effondrement partiel dans la mer Égée. En résultent sa forme actuelle de croissant et bien sûr cette magnifique caldeira que de nombreux visiteurs viennent admirer, en particulier quand le coucher du soleil vient sublimer les maisons blanches et les dômes bleus des villages de Fira ou Oia, installés en bord de falaises. L’île a aussi été appelée « Thera » par les Doriens de Sparte, puis elle prit le nom de « Santa Irene » du nom d’une petite église construite sur Therassia, une autre île de l’archipel, vers le 12e – 13e siècle.
Quelle est la plus grande île des Cyclades ?
Il s’agit de Naxos ! Son immense superficie comparée à d’autres lui permet d’offrir encore plus de routes panoramiques et de plages splendides. Mais surtout, c’est ici que se trouve le mont Zeus, le point culminant des Cyclades ! Lancez-vous dans une jolie randonnée (prévoyez de bonnes chaussures, de l’eau et protégez-vous du soleil) d’environ 3 heures : vous passerez devant la grotte où Zeus, roi des dieux grecs, aurait passé une partie de son enfance, avant d’atteindre le sommet. La récompense est époustouflante : une vue à 360 degrés sur les îles voisines, flottant sur une mer d’un bleu tout cycladique. Offrez-vous enfin une balade dans la capitale entre l’ancien kastro et une longue promenade très animée, sans oublier d’y admirer le temple inachevé d’Apollon.
Quelle est la plus petite île habitée des Cyclades ?
Les Cyclades totalisent 220 îles et îlots parsemés dans la mer Égée et seules 24 îles sont habitées. La plus petite d’entre elles s’appelle Ano Koufonissi – dans le mini archipel de Koufonissia - et elle est située dans ce que l’on appelle les Petites Cyclades, avec ses voisines Iraklia, Schinoussa et Donoussa, disséminées entre Naxos et Amorgos. Lieux d’échanges très animés dans l’Antiquité, elles sont devenues des avant-postes vénitiens puis des repaires de pirates, avant de retrouver le calme qu’on leur loue aujourd’hui pour un séjour en pleine nature. Avec une superficie d’un peu plus de 3km2, elle est idéale pour un séjour uniquement à pied ou à vélo et plonger dans des eaux cristallines.
Quelle est l’histoire de la Vénus de Milo ?
Elle est peut-être l’œuvre des Cyclades la plus connue au monde. La Vénus de Milo, comme son nom l’indique, a été découverte sur Milos en 1820, près du théâtre antique : un petit panneau indique le lieu précis et une réplique indique le chemin. Trouvée par un paysan aidé dans ses fouilles par l’officier de marine français Olivier Voutier, passionné d’archéologie, elle a ensuite été rachetée par le marquis de Rivière, ambassadeur de France en Grèce, puis offerte au roi Louis XVIII, qui l’offre à son tour au Louvre en 1821. Une célébrité fulgurante pour cette grande dame. Les spécialistes ont estimé que la statue représentait Aphrodite, déesse grecque de la beauté, et appelée Venus par les Romains, d’où son nom.
Pourquoi Amorgos est-elle si prisée des voyageurs français ?
Amorgos, la plus orientale des îles des Cyclades, est particulièrement appréciée des Français. Le « fautif » ? Un certain Luc Besson, qui a choisi ses paysages de falaises découpées et d’eaux azur pour tourner une partie de son film iconique « Le Grand Bleu ». Allez-vous baigner à Agia Anna pour voir LA chapelle blanche du film, et profitez-en pour découvrir le monastère Moni Hozoviotissa, littéralement incrusté dans les falaises de l’est de l’île. Mais surtout, ouvrez grand les yeux le long de la route panoramique qui relie les ports d’Amorgos Hora (au sud) et Aegali (au nord) : elle est l’un des plus spectaculaire que vous verrez dans cette région de la Grèce !
Pourquoi la tomate est-elle une star à Santorin ?
Avant que le tourisme ne devienne l’activité principale de l’île à partir des années 1970, et avant l’éruption volcanique qu’elle a subie en 1950, Santorin vivait de la tomate. Un véritable or rouge ! Gorgées de soleil, elles étaient suffisamment sucrées pour permettre une fabrication industrielle qui s’exportait partout dans le monde. De cette activité subsiste aujourd’hui une ancienne usine, au sud de l’île, transformée en musée qui propose un retour intéressant dans le passé. La boutique est originale et les anciens bâtiments accueillent aussi expositions et spectacles. Une visite insolite et hors des sentiers battus sur l’île la plus visitée des Cyclades.
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