Corse

Logement Corse

Les hébergements abondent, mais la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Si la Corse compte un nombre grandissant d’adresses récentes et agréables, elles cohabitent en effet avec de nombreux hôtels de catégorie moyenne assez anciens, à la décoration d’un autre âge. Autre caractéristique : la forte élasticité des prix selon la saison. Ainsi, il n’est pas rare qu’une chambre coûte deux, voire trois fois plus cher en août qu’en basse saison. Sachez aussi que la plupart des établissements ferment de novembre à mars, faute de clients. Vous trouverez de bonnes opportunités, à des tarifs très raisonnables, en avant et en arrière-saison (avril-juin et septembre-octobre). Sachez qu’à cette période, les tarifs peuvent plus facilement se négocier. Avant de réserver, n’hésitez pas à essayer de négocier un prix.

Campings

La Corse dispose d’un vaste réseau de campings, de qualité variable. Certains sont de simples terrains équipés de sanitaires mal entretenus, d’autres proposent des services dignes des meilleurs hôtels : piscine, activités sportives, salle de remise en forme, etc. En montagne, la plupart des refuges disposent d’une aire de bivouac réservée aux campeurs.

Le “camping à la ferme” est une formule originale et bon marché : on plante sa tente sur une parcelle d’une exploitation agricole, près de la bâtisse principale. On doit alors se contenter d’infrastructures plutôt limitées, que compense souvent la possibilité d’acheter directement les produits de l’exploitation. Renseignez-vous auprès du réseau Bienvenue à la ferme (%01 53 57 11 50 ; www.bienvenue-a-la-ferme.com et www.bienvenue-a-la-ferme-corse.com).

Chambres d’hôtes

De plus en plus appréciées, les chambres d’hôtes se multiplient, mais leur nombre reste encore relativement limité par rapport à d’autres régions touristiques françaises (sans doute n’est-il pas dans la tradition corse de recevoir chez soi des personnes étrangères à la famille…). Généralement installées près des sites touristiques, dans un environnement attrayant et calme, elles constituent la meilleure manière d’appréhender la Corse.

Ici encore, les prestations varient énormément. Si la majorité des chambres d’hôtes présentent un bon niveau de confort et de propreté, elles se différencient énormément côté décoration et cachet. Certaines chambres d’hôtes de luxe sont de vrais palaces, d’autres sont de simples constructions récentes, sans âme ni caractère. La plupart sont affiliées au réseau Gîtes de France ou à son concurrent Clévacances, qui garantissent le respect de normes de sécurité et de confort.

Le tarif, pour une chambre double avec petit-déjeuner, s’échelonne de 50 à plus de 100 € en fonction du confort et de la saison. Certaines proposent également la table d’hôtes au dîner. Quelques propriétaires peu scrupuleux facturent le petit-déjeuner en plus. Pour une famille complète, la note grimpe vite ! Vous voilà prévenus.

La réservation est indispensable, car les propriétaires ne sont pas toujours présents sur place. Appelez directement la chambre d’hôtes ou contactez le Relais départemental des Gîtes de France (04 95 10 06 14 ; www.gites-corsica.com ; 77 cours Napoléon, 20 000 Ajaccio) ou l’office du tourisme local. Sur place, demandez le guide régional des Chambres et tables d’hôtes de Corse, actualisé chaque année, qui répertorie la plupart des prestations de l’île.

Hôtels

Anciens et désuets pour les uns, modernes et sans charme pour d’autres… les hôtels corses méritent souvent une mention “peuvent mieux faire”. D’autant plus qu’ils sont quasi invariablement surévalués en haute saison, sur le littoral.

Tout ce mal étant dit, ajoutons que des adresses récentes proposant un service et une décoration dans l’air du temps fleurissent çà et là depuis quelques années, et que les hôtels de catégorie moyenne, à défaut d’avoir le moindre caractère ou de se différencier par la singularité de leur décoration ou de leurs prestations, sont en général corrects. Leurs tarifs varient selon la saison, le confort, la vue (mer ou maquis) et les équipements (TV, piscine, clim, etc.). Les hôtels de catégorie supérieure sont fréquemment disséminés aux abords des stations balnéaires les plus fréquentées, mais certains font le pari de s’installer dans des villages de montagne. Renseignez-vous, car il arrive que des établissements haut de gamme pratiquent des tarifs étonnamment bas hors saison. La demi-pension est parfois exigée en haute saison, même si cette pratique est illégale.

De nombreux estivants adoptent la formule des villages-vacances, réservés des mois à l’avance par l’intermédiaire des tour-opérateurs. N’espérez pas y séjourner sans réservation.

Gîtes ruraux et meublés de tourisme

Les meublés de tourisme désignent des studios, des appartements et des villas équipés, loués à la semaine – une excellente formule pour ceux qui privilégient l’indépendance. Les tarifs sont très variables selon le site et la saison. Comptez une moyenne de 550 à 800 € la semaine en haute saison. On en dénombre plus de mille sur l’ensemble de l’île, dont un grand nombre sont affiliés aux Gîtes de France (voir Chambres d’hôtes). Demandez la brochure spécialisée (www.gites-de-france.com).

Vous pouvez aussi contacter les offices du tourisme, qui possèdent la liste des hébergements locaux.

Gîtes d’étape et refuges

Destinés en principe aux randonneurs, les gîtes d’étape font également le bonheur des petits budgets, qui y trouvent une excellente alternative au camping et à l’hôtel. Ces structures, privées ou gérées par les mairies, se trouvent dans des villages traversés par des sentiers de randonnée (principalement les Mare a Mare® et les Mare e Monti®). Ils proposent un hébergement en dortoir, de capacité variable, avec des sanitaires communs. Leur niveau de confort est généralement très satisfaisant voire, pour certains, exceptionnel ! Ils sont en général situés dans des localités accessibles par la route, ce qui permet aux non-randonneurs disposant d’un véhicule de les utiliser. La demi-pension est généralement demandée en haute saison (35-40 € par jour et par personne), mais ce n’est pas systématique. Et la plupart du temps, on y mange très bien.

Les refuges se trouvent pour leur part dans les zones montagneuses reculées, en premier lieu sur le parcours du GR®20. Ils sont exclusivement fréquentés par les randonneurs, car ils ne sont pas accessibles par la route, et sont mis en gérance par le PNRC. L’hébergement se fait dans des dortoirs assez rustiques. Comptez 14 € la nuitée par personne (6 € en bivouac, 7 € sans réservation). Les gardiens assurent en général un modeste service de restauration (assiette de fromages et de charcuterie, plat chaud, ravitaillement de base) pendant la saison.

Voir aussi

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