Ouzbékistan

Transport Ouzbékistan

Comment s'y rendre

Si vos papiers sont en règle, votre arrivée en Ouzbékistan devrait se faire relativement facilement, en faisant abstraction des longues files d’attente à l’aéroport. Veillez à bien remplir deux formulaires identiques de déclaration en douane et à y faire figurer les sommes exactes (de toutes devises) que vous possédez avec vous.

Se rendre en Ouzbékistan par avion

Moscou et Istanbul sont les deux principales villes étrangères reliées à Tachkent, mais un grand nombre de villes d’Europe et d’Asie proposent aussi des vols directs, notamment Paris. Les taxes de départ sont incluses dans le prix du billet. Si vous arrivez en avion, vous atterrirez sans doute à l’aéroport international de Tachkent. Quelques vols en provenance de Russie atterrissent dans des aéroports régionauxcomme ceux de Samarcande, Boukhara et Ourguentch. Les nombreuses aviakassa (billetteries privées) installées dans les grandes villes vendent des billets pour les vols internationaux de la compagnie nationale Uzbekistan Airways et d’autres compagnies. Les liaisons aériennes entre Tachkent et Douchanbé ont été rétablies en 2017 après vingt ans de suspension. Uzbekistan Airways propose une liaison hebdomadaire.

Se rendre en Ouzbékistan par voie terrestre

Depuis/vers l’Afghanistan

Depuis 2005, le pont de l’Amitié permet aux touristes de rallier le nord de l’Afghanistan depuis Termez. Cependant, les Ouzbeks ont tendance à fermer leur frontière, notamment pour des raisons de sécurité. Renseignez-vous auprès d’une agence de voyage fiable à Tachkent afin de vérifier si le pont est accessible avant de vous rendre sur place. A ce jour, se rendre en Afghanistan est considéré comme dangereux.Pour vous rendre à la tamozhnia (frontière ou “maison des douanes”) située à Haïratan depuis Termez, prenez un taxi (25 000 S) ou montez à bord de la marshroutka n°255 dans les environs du bazar de Youbileïni (1 500 S, 20 minutes). Le pont est à 15 km au sud de Termez. Il faut marcher longtemps pour rallier les points de contrôle successifs du côté ouzbek puis traverser le pont. Depuis le côté afghan, comptez environ 30 minutes de taxi jusqu’à Mazar-e-Sharif (10 $US).

Depuis/vers le Kazakhstan

En dépit d’une très longue frontière commune, il n’existe que deux principaux points de passage entre Ouzbékistan et Kazakhstan : Tchernyaevka, entre Tachkent et Chymkent, et le poste isolé de Qongirot (Koungrad)- Beïnéou, entre le Karakalpakstan et l’extrémité ouest du Kazakhstan.Tchernyaevka est l’option la plus pratique en transports publics, mais il y a parfois de longues files d’attente – arrivez tôt et armez-vous de patience. De Tachkent, comptez 30 000 S en taxi jusqu’à Tchernyaevka. Vous pouvez aussi prendre un taxi collectif (5 000 S, 20 minutes) ou une marshroutka au bazar Yunusobod.Si vous circulez à bord d’un véhicule privé, vous devrez obligatoirement franchir la frontière à Yallama (60 km au sud-ouest de Tachkent). C’est interdit à Tchernyaevka.L’autre point de passage, entre le Karakalpakstan et Beïnéou, dans l’ouest du Kazakhstan, se traverse en train ou par la route. Le train 917 part tous les jours à 9h20 de Noukous pour Beïnéou (10 heures). Parmi les autres trainsfranchissant aussi cette frontière, on compte le Tachkent-Volgograd (un par semaine) et le Tachkent-Saratov (deux par semaine).Une nouvelle ligne de train à grande vitesse Tachkent-Almaty a été inaugurée en 2017. Le train Talgo, de construction espagnole, part de Tachkent à 15h le mardi et le dimanche et arrive à 9h30 le lendemain, avec 3 heures d’attente à la frontière. Trois classes différentes sont proposées (deux avec 2 couchettes par compartiment, kupe/VIP 200 000/260 000 S, et une économique avec 4 couchettes par compartiment, 80 000 S).

Depuis/vers le Kirghizstan

Les seuls postes-frontières ouverts aux étrangers sont à Ouch-Kourgan (Uchkurgon) / Shamaldy-Say (au nord-est de Namangan), et à Dustlyk (Dostyk), entre Andijan et Och. Ils se traversent généralement sans anicroches, mais les files d’attente peuvent être longues. La plupart des voyageurs passent par le poste-frontière d’Och. À Andijan, des taxis collectifs partent fréquemment de l’arrêt du bazar de Yangi, au sud-est de la gare ferroviaire, pour aller jusqu’à Dustlyk (10 000 S, 1 heure). Traversez la frontière à pied et empruntez un taxi ou un minivan pour faire le court chemin jusqu’à Och. Quelques transports publics et taxis (mais limités) sont disponibles à Ouch-Kourgan.

Depuis/vers le Tadjikistan

Oïbek, entre Tachkent et Khodjent, et DenaouToursounzadé (au sud-est de l’Ouzbékistan) constituent les deux principaux points de passage entre l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. Un temps très couru, le point de passage Samarcande-Pendjikent est fermé depuis plusieurs années, et la réouverture ne semble pas prévue dans l’immédiat.La plupart des voyageurs qui vont directement de Tachkent à Douchanbé rejoignent Khodjent par la route via le poste-frontière d’Oïbek (qui se traverse sans difficulté), puis prennent un taxi collectif pour Douchanbé (20 $US). De Tachkent, prenez une marshroutka ou un taxi collectif à destination de Bekobod au bazar Kouylouk et descendez à Oïbek (15 000 S, 1 heure 30), à 35 km de Bekobod, près du village de Chanak. La course en taxi privé de Tachkent à Oïbek coûte environ 30 $US. De l’autre côté de la frontière, prenez un taxi pour Khodjent (15 $US), ou un taxi jusqu’à Bustan (1 $US) tout proche, puis un minibus pour Khodjent.Le point de passage Denaou-Toursounzadé est assez reculé et connaît parfois de longues files d’attente. Denaou se trouve à 1 heure 30 de route de Termez et à 5 heures de Samarcande. Des taxis collectifs desservent la frontière depuis ces deux villes. Le trajet entre Samarcande et la frontière en taxi privécoûte environ 60 $US. Depuis Termez, des taxis collectifs partent régulièrement de la gare routière pour Denaou (25 000 S). Certains vont jusqu’à Sariosiyo (30 000 S) ou jusqu’à la frontière (35 000 S). Chaque jour, deux trains rallient directement la ville-frontière de Sariosiyo (50 000 S, 4 heures) à 15 km au nord de Denaou mais le trajet est long. De Denaou, prenez une marshroutka jusqu’à Sariosiyo, traversez la frontière et continuez en taxi de Toursounzadé à Douchanbé (10 $US, 45 minutes).Andarhon, entre Kokand et Khodjent, dans la vallée de Fergana, constitue un troisième point de passage, peu utilisé. Bus et taxis collectifs partent au croisement d’Afghan Bog, à 9 km au sud-ouest de Kokand, pour la frontière, située entre la ville ouzbèke de Besh Ariq et la ville tadjike de Kanibadam (Kanibodom). Il est judicieux de prendre un taxi pour parcourir ces 50 km (100 000 S). Pensez à vérifier au préalable que la frontière est bien ouverte.

Depuis/vers le Turkménistan

Les trois principaux points de passage sont atteints depuis Boukhara, Khiva et Noukous. La traversée à chacun de ces postes-frontières nécessite une marche de 10 à 20 minutes, sous un soleil parfois étouffant, à travers un no man’s land. Des taxis collectifs ou des minibus proposent parfois d’assurer ce trajet, mais ne comptez pas sur leur présence.De Boukhara, l’option la plus simple pour aller à la frontière à Farab est le taxi (100 000 S, 1 heure 30). Des taxis collectifs (8 000 S, 40 minutes) partent du bazar Markaziy (Kolkhoz) pour Olot, à environ 20 km de la frontière (p. 266). Si vous ne trouvez pas de taxi collectif pour Olot, vous devrez faire un changement à Karakol. Depuis Olot, un taxi collectif jusqu’à la frontière coûte au moins 10 000 S. Vous pouvez aussi prendre un train lent local de Kagan à Olot (3 000 S, 2 heures, 2/jour) mais le taxi est plus rapide. Il vous faudra prendre brièvement deux minibus pour traverser le no man’s land mais soyez prêt à marcher si le service ne fonctionne pas. Après la frontière, empruntez un taxi collectif jusqu’à Turkmenabat (40 minutes).De Khiva, un taxi jusqu’à la frontière revient à 50 000 S (1 heure). De là, prenez un autre taxi pour traverser le no man’s land, puis encore un autre pour le court trajet jusqu’à Dachoguz. Pour un autre itinéraire, les chauffeurs peuvent vous demander jusqu’à 30 $US. En taxi collectif, vous devrez probablement changer à Kochkapur (5 000 S) ainsi qu’à Shavat, ville la plus proche de la frontière. Renseignez-vous à la station de taxis collectifssituée à côté du bazar Dekhon. De là partent aussi des bus en direction de Shavat (2 000 S, 1 heure, 3/jour).De Noukous, le trajet de 20 km jusqu’à la tamozhnia de Kounia-Ourguentch coûte environ 30 000 S. Vous pouvez aussi prendre un taxi collectif jusqu’à Hojeli, depuis l’arrêt de bus Kounia-Qala à Noukous, puis un taxi de Hojeli à la frontière (12 000 S). Traversez la frontière à pied et empruntez un taxi collectif pour Kounia-Ourguentch (2 $US).

Comment circuler

Se déplacer en avion en Ouzbékistan

Les vols intérieurs en Ouzbékistan sont bon marché, et l’avion est un excellent moyen de transport pour voyager entre des grandes villes éloignées. Il importe toutefois de réserver au moins plusieurs jours à l’avance en haute saison.Uzbekistan Airways possède des bureaux à Tachkent, non loin de la gare ferroviaire. Dans le reste du pays, il est plus facile d’acheter un billet en ligne ou dans l’une des nombreuses aviakassa (agences de voyages).Au moment de la rédaction de cette page, le système tarifaire de Uzbekistan Airways pour les étrangers venait de changer : les prix n’étaient plus exprimés en dollars américains mais en soums ouzbeks convertis selon l’ancien taux de change. Par conséquent, les prix des vols intérieurs ont été réduits de moitié. Les prix seront probablement réajustés par la compagnie aérienne mais peut-être aurez-vous la chance de profiter de ce rabais. Dans tous les cas, si vous payez vos billets en argent liquide, vous devrez le faire en soums.

Se déplacer en bus, taxi collectif et taxi privé en Ouzbékistan

Les bus publics, délabrés, ont quasiment disparu des routes ouzbèkes. Les bus longue distance sont extrêmement difficiles à trouver.Les marshroutki sont habituellement, pour les courtes distances d’une ville à l’autre, des minibus Gazelle russes de 11 à 14 places ; pour les trajets au sein d’une ville et de sa banlieue, ce sont souvent des Damas de Daewoo à 7 places exigus.De manière générale, le taxi collectif est la meilleure formule, si vous pouvez en trouver un. Les taxis collectifs sont de loin le meilleur moyen de se déplacer dans le pays et, plus globalement, dans la majeure partie de l’Asie centrale. Ils desservent les principaux itinéraires et stationnent en nombre à la plupart des postes-frontières. Ils partent, une fois au complet, d’arrêts habituels – souvent près des gares routières – et circulent toute la journée jusqu’en toute fin d’après-midi. Les tarifs sont variables et toujours ouverts à la négociation. Par rapport au bus, ces taxis collectifs offrent souvent l’avantage de vous déposer directement à votre hôtel plutôt qu’à une station de bus située en dehors de la ville (cela dépend toutefois de la destination du chauffeur du taxi).Si vous êtes pressé ou si vous préférez voyager confortablement, vous pouvez toujours acheter plusieurs places dans le taxi, voire toutes les quatre. C’est la manière la plus pratique, avec un budget intermédiaire, de parcourir le pays. Cela revient bien moins cher que de louer une voiture avec chauffeur via une agence de voyages.

Se déplacer en train en Ouzbékistan

Les trains constituent sans doute le moyen le plus sûr et confortable de voyager d’une ville à l’autre. Les trains express (skorostnoï, “à grande vitesse”) entre Tachkent, Samarcande et Boukhara (l’extension ultérieure de la ligne jusqu’à Khiva était prévue lors de la préparation de ce guide) pourvus de sièges inclinables sont plus rapides, et bien plus confortables, qu’un taxi collectif. Il faut donc les réserver plusieurs jours à l’avance au minimum. Ils comportent une 1re, une 2e classe et une classe “VIP”, mais il y a peu de différences entre elles. D’autres trains longue distance, de style soviétique, lents mais confortables, comprennent des compartiments platskartny (couchette dure, ou 3e classe) et kupeïny (couchette molle, ou 2e classe). Quelques trains proposent une classe “SV” deluxe, avec compartiment privé. Mieux vaut éviter les trains locaux prigorodni, avec banquettes, malgré leurs tarifs très bon marché ; le trajet dure deux fois plus longtemps qu’en taxi collectif. Vous pouvez acheter vos billets de trains dans n’importe quelle gare ouzbèke, quelle que soit votre destination dans le pays. Vous aurez besoin de votre passeport. Le paiement s’effectue en soums. À l’heure actuelle, seuls les ressortissants ouzbeks peuvent acheter leurs billets en ligne. Les horaires sont accessibles sur ce site. La version en russe du site fonctionne mieux que la version en anglais.Certaines agences de voyages proposent de réserver vos billets de train (45 jours à l’avance au maximum), ce qui peut être utile en haute saison. Toutefois, en comptant le prix de ce service, votre billet risque de vous revenir deux à trois fois plus cher. Il peut s’avérer particulièrement difficile d’obtenir des billets en septembre lorsque les étudiants rentrent à Tachkent après la récolte du coton.

Se déplacer en vélo en Ouzbékistan

De plus en plus de touristes découvrent l’Ouzbékistan à vélo, en dépit de paysages désertiques assez monotones, de la chaleur estivale accablante et des difficultés d’enregistrement qui se posent lorsque l’on dort sous la tente.

Se déplacer en voiture et/ou en Ouzbékistan

Vous pouvez vous déplacer en Ouzbékistan avec votre propre véhicule à condition de posséder une assurance de votre pays d’origine et un permis de conduire international valide. Attendez-vous aux mêmes genres de tracasseries que dans tout autre pays de l’ex-Union soviétique : nombreux contrôles impromptus et policiers en quête de bakchichs. La conduite se fait à droite. Si vous voulez vous procurer sur place un véhicule privé, comme il n’existe pas d’agences de location de voiture, vous devrez engager un taxi et un chauffeur, soit au bazar de la ville, soit par l’intermédiaire d’un B&B ou d’une agence de voyage. Les prix restent abordables même sur plusieurs jours d’affilée : comptez autour de 50 $US/jour, essence en sus. Une solution moins coûteuse, entre deux villes, est de réserver toutes les places d’un taxi collectif

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