Comment aller en Corée du Sud ?
Entrer en Corée du Sud
Arriver en Corée ne pose aucun problème. Votre passeport doit être valable au moins 6 mois après votre retour et les ressortissants français, belges, suisses et canadiens n’ont pas besoin de visa.
Aéroports et compagnies aériennes
Relié à Séoul par la route (80 min) et par le train (1 heure), l’aéroport international d’Incheon gère la majeure partie du trafic international. Les autres vols internationaux (principalement des liaisons avec la Chine et le Japon) passent par l’aéroport international de Gimpo, par l’aéroport international de Gimhae pour Busan ou par l’aéroport international de Jeju.
Depuis l’Europe
On trouve parfois des offres intéressantes en ligne et dans des agences lowcost. Les taxes d’aéroport coréennes sont incluses dans le prix du billet. Les prix des vols depuis la Corée augmentent de 50% en juillet-août, avec une pointe début août, et les offres promotionnelles sont plus rares pendant les vacances.
Pour une liste de tour-opérateurs proposant des circuits en Corée au départ de la France, et parfois des vols secs vers Séoul..
Depuis/vers la France
Depuis la France, il faut compter entre 10 heures 30 et 11 heures de vol pour un vol direct. Les tarifs les plus avantageux pour des vols aller-retour correspondent à des vols avec escale (de 13 à 16 heures, mais parfois beaucoup plus).
Les vols directs débutent autour de 750 € et les vols avec escale à partir de 650 €.
Voici quelques adresses d’agences et de transporteurs :
- Air France.
- Asiana Airlines.
- Korean Air.
- Nouvelles Frontières. Nombreuses agences à Paris et en province.
- Thomas Cook. Nombreuses agences à Paris et en province.
- Voyageurs du Monde. Nombreuses agences en France.
Depuis/vers la Belgique
Bruxelles est reliée plusieurs fois par semaine à Séoul par des vols avec 1 ou 2 escales. Les compagnies Etihad Airways, Finnair, Lufthansa et KLM, entre autres, proposent des tarifs intéressants débutant à environ 800 €. Soyez toutefois vigilant sur le temps de vol, car, selon l’escale, il peut largement dépasser 20 heures.
- Korean Air
- Connections. Le spécialiste belge du voyage pour les jeunes et les étudiants. Nombreuses autres agences en Belgique.
- Éole. Autres agences en Belgique.
Depuis/vers la Suisse
À l’heure où nous écrivons ce guide, il n’existe pas de vol direct pour la Corée du Sud depuis la Suisse. En revanche, depuis Genève comme Zurich, de nombreuses compagnies proposent des vols avec une escale (souvent longue) ; attention, là encore, la durée des vols peut varier sensiblement (de 11 heures 40 à plus de 20 heures). Les tarifs commencent à environ 1 000 CHF.
Depuis/vers le Canada
Air Canada et Korean Airlines proposent des vols directs pour Séoul depuis Toronto et Vancouver. Comptez à partir de 800 $C et 11 heures 15 de vol pour rejoindre Séoul depuis Vancouver.
- Air Canada
- Korean Air
- Expedia
- Travel Cuts – Voyages Campus. L’agence de voyages nationale des étudiants canadiens. Nombreuses agences au Canada.
- Travelocity
Comment se déplacer en Corée du Sud ?
Paradis du voyageur, la Corée du Sud possède un réseau de transports publics très développé : avions, trains et bus express desservent les grandes villes, les bus interurbains relient grandes et petites villes entre elles, tandis que les bus locaux assurent un service très efficace pour rallier parcs nationaux et provinciaux ou villages dans les campagnes. De nombreuses lignes de car-ferrys assurent la desserte des îles. Les bus urbains, métros et taxis permettent de circuler facilement en ville. Tous les transports fonctionnent selon le système coréen du ppalli ppalli (vite ! vite !), si bien que bus et trains partent à l’heure et que bus et taxis conduisent vite sans trop se soucier du code de la route.
Avion
Korean Air et Asiana, les deux grandes compagnies nationales, desservent une douzaine d’aéroports locaux et pratiquent des tarifs raisonnables, souvent identiques. La concurrence est le fait d’une poignée de compagnies lowcost. La plupart des vols intérieurs sur Séoul passent par l’aéroport international de Gimpo à l’exception de quelques liaisons avec Busan, Daegu et l’île de Jeju qui passent par l’aéroport international d’Incheon. Le vol intérieur le plus long, entre Séoul-Gimpo et l’île de Jeju, dure à peine plus d’une heure.
Les tarifs sont 15% moins chers du lundi au jeudi, en raison d’une fréquentation moindre. En revanche, en période de vacances, il faut payer un supplément et les vols sont souvent complets. Étudiants et enfants bénéficient de réductions. Sur les vols intérieurs, les étrangers doivent toujours se munir de leur passeport comme pièce d’identité.
Compagnies aériennes en Corée
Parmi les compagnies sud-coréennes figurent :
Bateau
La Corée du Sud possède un excellent réseau de ferrys qui relient des centaines d’îles au continent et effectuent des liaisons interîles. Des ferrys partent de l’embarcadère Yeonan, à Incheon, vers une douzaine d’îles plus ou moins proches. D’autres îles de la côte ouest plus méridionales sont desservies à partir de Daecheon et de Gunsan.
Bus
Des milliers de bus express filent à toute allure jusque dans les moindres recoins du pays. Ceux qui desservent les villes relativement importantes passent toutes les 15 minutes. Les bus interurbains, qui desservent les petites villes, les villages, les temples et les parcs nationaux et provinciaux, passent au moins toutes les heures. Dans les terminaux des bus, des agents veillent à ce que chacun embarque sur le bus voulu et sont toujours prêts à vous aider. La plupart des bus ne sont pas équipés de toilettes, mais sur les longs trajets, les chauffeurs font régulièrement (toutes les quelques heures) une halte de 10 minutes dans un endroit où se rafraîchir.
Les bus express relient les principales villes, tandis que les bus interurbains font des arrêts plus fréquents et desservent les villes plus petites. Bus express et bus interurbains sont d’apparence similaire, mais ils utilisent des terminaux de bus distincts (souvent voisins). Les autoroutes et autres voies rapides sont dotées d’une voie réservée aux bus le week-end, ce qui réduit le temps de trajet quand il y a une circulation intense. Ces bus sont toujours très ponctuels (voire en avance !) et desservent plus de destinations que les trains. Toutefois, pour un long trajet, privilégiez le train, car les bus secouent davantage et sont moins confortables.
Les udeung (bus express de classe supérieure) n’ont que trois sièges par rangée au lieu de quatre, mais ils coûtent 50% de plus que les ilban (bus ordinaires). Une majoration de 10% s’applique dans les bus après 22h, généralement des bus de classe supérieure.
Comptez environ 4 000 ₩ pour un trajet d’une heure sur un bus ordinaire.
Vu la fréquence des bus, inutile d’acheter votre billet à l’avance, sauf les week-ends et les jours fériés. Les billets s’achètent aux terminaux.
En stop
Quel que soit le pays, accepter de monter dans une voiture en stop comporte toujours un risque. Nous ne vous le conseillons pas. La Corée étant un pays relativement sûr, vous pouvez cependant lever le pouce au bord de la route si jamais vous êtes bloqué dans une région rurale. Il y a de fortes chances qu’une personne s’arrête pour vous prendre par gentillesse et fasse même un détour pour vous aider. En temps normal, les bus, très abordables, sont suffisamment fréquents, même à la campagne, pour vous éviter de recourir à l’autostop.
Train
La Corée du Sud possède un excellent réseau ferroviaire géré par la Korean National Railroad. Les trains sont propres, confortables et ponctuels. Chaque gare est indiquée en coréen et en anglais.
Si vous prévoyez de voyager beaucoup en train sur une courte période, envisagez d’acheter le “KR pass”.
Catégories
Le train le plus rapide est le KTX (Korea Train Express). Viennent ensuite les saemaeul, qui desservent uniquement les grandes villes. Les mugunghwa sont aussi rapides et confortables mais marquent davantage d’arrêts.
Les trains possèdent souvent une voiture-bar où l’on peut acheter boissons et en-cas, mais aussi surfer sur Internet, pratiquer des jeux d’ordinateur, voire chanter avec un karaoké. Dans les trains sans place réservée, le mieux reste de faire le trajet dans la voiture-bar.
Tarifs
Les possibilités de réduction sont nombreuses et complexes. Pour les tarifs et les horaires, consultez le site Internet de la Korean National Railroad. Les KTX sont 40% plus chers que les saemaul (la première en KTX est encore 40% plus chère). La première en saemaul coûte 22% de plus que le tarif normal. Le saemaul coûte 50% de plus que le mugunghwa. Les billets de KTX bénéficient d’une réduction de 7 à 20% quand on les achète entre 7 et 30 jours avant le départ. Les billets coûtent 15% de moins du mardi au jeudi. Les ipseokpyo (billets sans réservation) coûtent de 15 à 30% moins cher, selon la longueur du trajet, et permettent de s’asseoir à n’importe quelle place inoccupée. Les enfants voyagent à demi-tarif et les plus de 65 ans bénéficient d’une réduction de 30% du lundi au vendredi.
Réservations
Le système de réservation ferroviaire est informatisé et l’on peut acheter son billet jusqu’à un mois à l’avance sur Internet, dans une gare ou dans certaines agences de voyages. Les trains étant moins nombreux que les bus, mieux vaut réserver, surtout pour le week-end, les vacances et les jours fériés.
Forfaits ferroviaires
Les étrangers peuvent se procurer un KR Pass auprès des agences de voyages de leur pays ou en ligne. Ce forfait offre des trajets illimités sur les trains (y compris les KTX) pendant 1/3/5/7/10 jours consécutifs pour 58 200/84 600/127 000/160 000/185 000 ₩. Les enfants (4-12 ans) bénéficient d’une réduction de 50% et les jeunes (13-25 ans) de 20%.
Mais est-ce bien la peine ? Sachant que les distances ne sont pas grandes et que les trains ne desservent pas tout le territoire, vous avez peu de chances de faire vraiment des économies.
Vélo
Le gouvernement coréen encourage l’usage du vélo comme moyen de transport écologique et sain. La mairie de Séoul soutient ce plan en développant les infrastructures cyclistes de la ville. Reste qu’il faudrait aussi modifier les habitudes de conduite des habitants qui n’incitent guère à circuler à vélo, en particulier en zone urbaine. Néanmoins, louer une bicyclette pour rouler sur des pistes cyclables ou effectuer un court trajet sur des routes peu fréquentées est une bonne idée. La location d’un vélo démarre à 3 000 ₩ l’heure, avec une réduction possible pour une location à la journée. Vous devrez laisser votre passeport ou une autre pièce d’identité et, à défaut, une caution. Les casques à vélo sont introuvables et nous vous conseillons d’emporter un cadenas.
Le site en anglais de Jan Boonstra “Bicycling in Korea” procure d’utiles informations.
Circuler en voiture en Corée du Sud
Permis de conduire
Les conducteurs doivent être en possession d’un permis de conduire international en cours (c’est-à-dire délivré l’année du voyage), qu’ils doivent se procurer dans leur pays d’origine car il n’est pas délivré en Corée. De nombreuses agences de location de voiture ne louent pas de véhicule sans ce permis.
Location de véhicule
Conduire soi-même n’est pas conseillé quand on vient pour la première fois en Corée. Les voyageurs qui veulent louer une voiture doivent être âgés de 21 ans au moins et posséder un permis de conduire international (un permis de conduire de votre pays n’est pas suffisant). Les tarifs de location démarrent autour de 65 000 ₩/jour pour une petite voiture, avec des rabais possibles allant jusqu’à 50%. L’assurance tourne autour de 10 000 ₩/jour, mais tout dépend des garanties requises. On peut aussi louer une voiture avec chauffeur.
Il y a quelques comptoirs de location de voiture à l’aéroport international d’Incheon, notamment KT Kumho et Avis.
Assurance
L’assurance est obligatoire pour tous les conducteurs en Corée. Les risques d’accidents restent élevés ; optez pour les garanties maximales.
État des routes
La Corée détient un triste record en matière d’accidents de la route. Dans les grandes villes, les conducteurs étrangers risquent de passer une bonne partie de leur temps à chercher leur route ou une place de parking, à moins d’être bloqués dans les embouteillages. Impatients et peu attentifs, souvent au mépris du code de la route, les conducteurs coréens sont plutôt dangereux. Rouler dans les régions rurales ou sur des îles comme Jeju-do ou Ganghwado est déjà plus simple. Toutefois, les transports publics sont si bien développés qu’il y a peu d’avantages à prendre le volant.
Code de la route
La circulation se fait à droite. Conducteur et passagers avant doivent boucler leur ceinture de sécurité. Une forte amende sanctionne la conduite en état d’ivresse. Les victimes d’accidents de la route sont souvent grassement indemnisées par les conducteurs qui veulent éviter de passer devant un tribunal.
Transports urbains
Bus
Dans les villes, les bus sont fréquents et peu chers (environ 1 000 ₩ par trajet quelle que soit sa longueur). Dans les campagnes, ils sont moins fréquents, mais ils passent quand même généralement toutes les heures ou demi-heures. Déposez l’argent dans la boîte en verre située à côté du conducteur. Munissez-vous de billets de 1 000 ₩, car les machines ne rendent que des pièces.
Pour les bus locaux, le principal problème reste de trouver le bon bus à prendre, car les horaires, les destinations sur les véhicules et les noms des arrêts sont rarement inscrits en anglais. Écrire sa destination sur un papier en grands caractères hangeul (alphabet coréen) peut être utile. Les centres d’information touristique locaux disposent souvent d’un personnel anglophone et sont les meilleurs endroits pour savoir quel est le numéro du bus à prendre et se faire indiquer l’arrêt.
Métro
Six villes possèdent un réseau de métro : Séoul, Busan, Daejeon, Daegu, Gwangju et Incheon. Bon marché et pratiques, les métros disposent d’indications en coréen et en anglais.
Taxi
Nombreux presque partout dans le pays, les taxis sont extrêmement bon marché. Chaque taxi est équipé d’un compteur kilométrique, qui passe en mode horaire lorsque le véhicule est bloqué dans les embouteillages. Le pourboire n’est pas d’usage.
Les ilban (taxis ordinaires) coûtent environ 2 400 ₩ les deux premiers kilomètres, tandis que les mobeom (taxis de luxe), qui existent dans certaines villes et dont les chauffeurs sont censés parler anglais, coûtent autour de 4 500 ₩ les trois premiers kilomètres.
Les péages d’autoroute s’ajoutent au prix de la course. À la campagne, entendez-vous d’abord sur le prix, car les taxis locaux imposent parfois des suppléments ou un tarif fixe pour les lieux isolés, où ils ne trouveront pas de client pour le trajet de retour.
Comme peu de chauffeurs parlent anglais, prévoyez à l’avance le moyen de leur indiquer votre destination sur un plan de ville ou en la notant sur un papier en caractères hangeul ; si vous disposez d’un portable, vous pouvez aussi appeler le 1330, une ligne destinée à aider les touristes et à résoudre leurs problèmes de communication. Si le chauffeur ne comprend pas ce que vous dites ou ne sait pas où se situe l’endroit que vous lui indiquez, demandez-lui de vous déposer près d’un endroit connu proche.
Voir aussi
Le catalogue des éditions Lonely Planet
L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.