Pérou

Transport Pérou

Comment s'y rendre

Entrer au Pérou

Pour entrer au Pérou, il suffit de disposer d’un passeport valable au moins six mois après la date de retour. Pour plus de détails, reportez-vous à la rubrique Formalités et visas.

Il arrive que l’immigration n’accorde qu’un permis de 30 jours (au lieu des 90 jours standard). Dans ce cas, si vous souhaitez rester plus longtemps, indiquez à l’officier la durée prévue de votre séjour en la justifiant, si possible, avec votre billet de retour.

Bien que la corruption soit sanctionnée au Pérou, certains fonctionnaires aux frontières terrestres tentent d’arrondir leurs fins de mois en exigeant un pot-de-vin (coima).

Voie aérienne

L’Amérique du Sud est une destination relativement coûteuse depuis presque toutes les régions du globe. Au Pérou, la haute saison pour les transports aériens se situe entre fin mai et début septembre, et aux environs des principales fêtes. On peut parfois bénéficier de tarifs réduits le reste de l’année. La plupart des compagnies aériennes accordent des réductions aux moins de 26 ans et aux étudiants en possession d’une carte internationale.

Une taxe de départ internationale de 31 $US est maintenant généralement incluse dans le prix des billets. Il est indispensable de confirmer votre vol de retour 72 heures à l’avance, par téléphone ou sur Internet, faute de quoi vous risquez d’être rayé de la liste. Si vous voyagez dans des régions reculées, recourez à une agence de voyages fiable pour le faire.

Pour les voyageurs visitant plusieurs pays sur divers continents, les billets tour du monde sont la meilleure option possible. Les itinéraires comprennent habituellement cinq escales minimum, avec des destinations inhabituelles comme Tahiti. Les tarifs sont très variables et ce type de billet implique beaucoup de conditions, lisez le contrat attentivement et intégralement.

Aéroports et compagnies aériennes

Situé dans la ville portuaire de Callao, l’Aeropuerto Internacional Jorge Chávez (code LIM ; www.lap.com.pe) possède des terminaux rénovés étincelants où les services abondent. Il constitue une importante plaque tournante aérienne desservie par des vols en provenance d’Amérique du Nord et d’Amérique latine, ainsi que trois vols directs depuis l’Europe (Paris, Madrid et Amsterdam). Pour connaître les horaires des vols intérieurs et internationaux, consultez le site Internet de l’aéroport, ou appelez le 01-511 6055. Le seul autre aéroport international du pays est celui de Cuzco, avec des vols pour La Paz (Bolivie).

Compagnies aériennes

Les numéros de téléphone et les adresses listés ci-dessous concernent les bureaux situés à Lima. Pour appeler depuis une autre région, ajoutez le 01.

Il est conseillé de téléphoner avant de se déplacer ou de consulter un annuaire à la rubrique Líneas Aéreas, car les adresses changent fréquemment.

  • Aerolineas Argentinas (www.aerolineas.com.ar/ar/pe)
  • Aeroméxico (www.aeromexico.com)
  • Air Canada
  • Air Europa
  • Air France
  • Alitalia
  • American Airlines
  • Avianca
  • Copa Airlines
  • Delta Airlines
  • Iberia
  • KLM
  • LAN
  • Spirit Airlines
  • TACA
  • TAM
  • United Airlines
Depuis l’Europe continentale

Il n’existe pas de vol direct pour le Pérou au départ de la Belgique ou de la Suisse. Air France propose 5 vols directs par semaine au départ de Paris (à partir de 900 € environ, 12-13 heures de vol). Quelques compagnies, comme Iberia, assurent des vols directs pour Lima au départ de Madrid (à partir de 1 100 € environ, 11-12 heures de vol). KLM propose des vols directs depuis Amsterdam (à partir de 1 400 € environ, 12-13 heures de vol). Il se révèle souvent moins cher de transiter par les États-Unis ou l’Amérique du Sud. Voici quelques adresses d’agences et de transporteurs :

Depuis la France

Les allers-retours avec escale(s) les plus économiques au départ de Paris commencent à un peu plus de 600 € environ.

  • Air France
  • American Airlines
  • Delta Air Lines
  • Iberia
  • Les Connaisseurs du voyage
  • Nouvelles Frontières
  • Thomas Cook
  • Voyageurs du Monde

Depuis la Belgique

Les allers-retours avec escale(s) les moins chers au départ de Bruxelles commencent autour de 700 € environ.

  • Airstop
  • Connections
  • Éole

Depuis la Suisse

Les allers-retours avec escale(s) les plus économiques au départ de Genève coûtent environ 900 FS.

  • STA Travel
  • Swiss
  • Jerrycan
Depuis le Canada

S’il existe des liaisons directes Toronto-Lima, la plupart des vols impliquent un changement aux États-Unis ou à Mexico.

  • Air Canada. Vols directs au départ de Toronto à partir de 850 $C environ.
  • eXito. Spécialiste de l’Amérique du Sud.
  • Travel Cuts – Voyages Campus
Depuis l’Amérique latine

Des vols directs relient le Pérou à de nombreuses villes d’Amérique latine, dont Bogotá, Buenos Aires, Caracas, Guayaquil (Équateur), La Paz, Mexico, Panama City, Quito, Rio de Janeiro, San José (Costa Rica), Santiago du Chili et São Paulo. LAN, Copa et TACA sont les principales compagnies sud-américaines desservant Lima.

Agences recommandées :

Voies terrestre et fluviale

Aucune route ne traversant le “Bouchon de Darién”, la zone frontalière entre le Panamá et la Colombie, il est impossible de rejoindre l’Amérique du Sud par voie terrestre depuis le nord, à moins de passer une semaine à traverser à pied une jungle marécageuse et infestée de trafiquants de drogues. Aussi gagner le Pérou en voiture depuis les États-Unis ou l’Amérique centrale se révèle-t-il une entreprise coûteuse. Voyager par voie terrestre depuis la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie et l’Équateur se révèle souvent moins sûr et plus compliqué que prévu.

Ormeño (www.grupo-ormeno.com.pe) est la principale compagnie de bus à proposer des trajets internationaux, notamment vers le Chili, l’Équateur, la Colombie, la Bolivie et l’Argentine. D’autres, plus petites, assurent aussi des liaisons transfrontalières, mais d’une façon beaucoup plus limitée. Une seule ligne ferroviaire traverse la frontière. Elle relie Tacna, sur la côte sud, à Arica, au Chili.

S’il peut être moins cher d’acheter un billet jusqu’à la frontière, de la franchir, puis d’acheter un autre billet pour continuer son voyage, il est généralement plus facile, plus rapide et plus sûr d’acheter un billet pour la totalité du trajet. C’est valable pour tous les moyens de transport. Pour les déplacements en bus, vérifiez auprès de la compagnie ce qui est inclus dans le prix, et si le voyage est direct, ou implique un changement (et une longue attente à la frontière).

Il est possible de gagner le Pérou en bateau depuis des ports de l’Amazone au Brésil, ou depuis Leticia (Colombie), de même qu’il est possible de rallier le pays par les villes côtières de la côte pacifique.

Comment circuler

Le Pérou est constamment sillonné par des bus et des avions reliant les différentes villes du pays. En outre, les routes d’accès à la jungle se sont grandement améliorées. N’oubliez pas que les mauvaises conditions météorologiques peuvent entraîner l’annulation des vols et des bus. Les grèves peuvent aussi entraver les transports au niveau régional – consultez les professionnels du voyage concernant l’itinéraire que vous prévoyez d’emprunter.

Avion

Les horaires et les tarifs des vols intérieurs changent régulièrement. De nouvelles compagnies voient le jour chaque année, tandis que d’autres, peu sûres, disparaissent. Des jets modernes desservent la plupart des grandes villes ; des avions à hélices rallient quelques destinations moins importantes.

Compagnies aériennes au Pérou

La plupart des transporteurs assurent des liaisons entre Lima et les capitales régionales, mais les vols entre villes de province restent limités. Voici les compagnies intérieures les plus fiables :

  • LAN. Principale compagnie péruvienne pour les vols intérieurs, elle dessert Arequipa, Chiclayo, Cuzco, Iquitos, Juliaca, Piura, Puerto Maldonado, Tacna, Tarapoto et Trujillo. Elle couvre également les lignes Arequipa-Cuzco, Arequipa-Juliaca, Arequipa-Tacna, Cuzco-Juliaca et Cuzco-Puerto Maldonado.
  • Peruvian Airlines. Dessert Lima, Arequipa, Cuzco, Piura, Iquitos et Tacna.
  • Star Perú.Des vols pour Ayacucho, Cajamarca, Cuzco, Iquitos, Pucallpa, Puerto Maldonado, Talara et Tarapoto, ainsi qu’une liaison Tarapoto-Iquitos.
  • TACA. Une compagnie internationale reliant Lima à Cuzco.

La plupart des compagnies nationales disposent d’agences à Lima. Pour les bureaux des petites villes et les compagnies plus modestes, reportez-vous aux chapitres régionaux. Accéder aux villes plus reculées nécessite une correspondance ; les petites localités ne sont pas desservies tous les jours. Leurs aéroports se résument souvent à une bande herbeuse aménagée dans la jungle.

Soyez à l’aéroport deux heures avant le décollage, car les vols sont parfois surbookés et l’enregistrement fréquemment chaotique. En outre, il est déjà arrivé que des vols partent avant l’heure prévue en raison de mauvaises prévisions météorologiques.

Billets et forfaits aériens

Beaucoup de voyageurs effectuent un trajet par voie terrestre et reviennent en avion pour gagner du temps. La haute saison pour les transports aériens au Pérou s’étend de fin mai à début septembre, et aux environs des grandes fêtes. Achetez vos billets pour les destinations autres que Lima et Cuzco et Arequipa aussi tôt que possible : ces vols peu fréquents sont vite complets.

Mieux vaut acheter son billet et confirmer sa réservation dans les agences des compagnies aériennes. Dans les régions reculées, adressez-vous à une agence de voyages fiable ou confirmez via Internet. On peut parfois acheter un billet à l’aéroport s’il reste des places disponibles, mais ne comptez pas trop sur cette solution. Il est quasi impossible de trouver un billet juste avant les périodes de fêtes, notamment avant la Semana Santa (Semaine sainte, avant Pâques) et les Fiestas Patrias (dernière semaine de juillet). Le surbooking est alors la norme.

Confirmez et reconfirmez vos réservations 72 heures et 24 heures avant le départ, car les compagnies refoulent facilement les voyageurs qui ne prennent pas cette précaution. La confirmation est absolument indispensable en haute saison (juin, juillet et août).

Bateau

Aucun bateau de passagers ne navigue le long des côtes. Sur les hauts plateaux, des bateaux sillonnent le lac Titicaca. De petites embarcations à moteur partent de Puno pour visiter les îles du lac, tandis que des catamarans rejoignent la Bolivie.

Le bateau constitue l’un des principaux moyens de transport dans le bassin amazonien. De grands bateaux voguent sur les rivières plus larges. Des pirogues équipées d’un moteur hors-bord font office de taxis sur les petits cours d’eau. Parfois, un système étonnant propulse la barque : il ressemble à un moteur de moto rattaché à une hélice minuscule par un arbre d’hélice de 3 m de long. Appelées peki-pekis, ces embarcations se révèlent aussi lentes que bruyantes. À certains endroits, on utilise des canots modernes en aluminium.

Sur l’Amazone, vous voyagerez sans doute à bord d’un cargo bananier. Ainsi, nonchalamment installé dans un hamac, vous irez de Pucallpa ou de Yurimaguas à Iquitos, puis jusqu’au Brésil.

Dans les ports, des tableaux indiquent les noms des bateaux, les destinations et les heures de départ. Ces dernières sont souvent optimistes ! Le capitaine doit régler les formalités à la capitanía (capitainerie) le jour du départ ; renseignez-vous à la capitainerie ou directement auprès du capitaine, seules sources d’information fiables sur les horaires. Le départ dépend souvent du temps de chargement des marchandises. Habituellement, vous pouvez vous installer à bord en attendant le départ, économisant ainsi les nuits d’hôtel. Mais ne laissez jamais vos bagages sans surveillance.

Si vous utilisez votre hamac plutôt que de louer une cabine, installez-le loin de la salle des moteurs et à distance des éclairages, qui restent allumés tard le soir et attirent les insectes. Les cabines, souvent étouffantes, se ferment à clé et la température est supportable la nuit. Les installations sanitaires sont rudimentaires, mais correctes, et comprennent habituellement une douche à pompe.

Une nourriture frugale est souvent comprise dans le prix du billet ; sa qualité s’améliore sensiblement sur les grands bateaux ou en classe cabine. Les palais délicats et les estomacs fragiles emporteront des provisions. Généralement, vous trouverez à bord des sodas en bouteille à la vente.

Bus

Fréquents et confortables sur les principaux itinéraires, les bus constituent le mode de transport le plus usité des Péruviens comme des visiteurs. Les tarifs sont bon marché, les liaisons sont fréquentes sur les grands itinéraires longue distance, mais les bus sont dans des états variables.

Les routes rurales isolées sont souvent desservies par des véhicules plus vieux et délabrés. Pour être moins secoué, asseyez-vous à l’avant du bus.

La plupart des villes ne disposent pas d’une gare routière centrale. Les bus partent et arrivent rarement à l’heure ; les durées moyennes de trajet indiquées dans cet ouvrage sont donc celles de conditions idéales. Les bus peuvent être considérablement retardés pendant la saison des pluies, en particulier dans les hauts plateaux et la jungle. De janvier à avril, les temps de trajet peuvent doubler ou subir des retards indéfinis en raison de glissements de terrain et du mauvais état des routes.

Des accidents mortels surviennent fréquemment au Pérou. Évitez les bus de nuit, dans lesquels les vols et agressions sont plus susceptibles de se produire.

Bagages

Surveillez attentivement vos bagages dans les gares routières. Certaines disposent de consignes.

Les sacs chargés en soute sont généralement à l’abri. Il n’en est pas de même pour les bagages à main. On peut vous voler vos biens pendant que vous dormez. N’utilisez jamais les compartiments en hauteur et n’emportez que des affaires qui tiennent à vos pieds ou sur vos genoux.

Classes

Les bus de luxe sont systématiquement appelés Imperial, Royal, Business ou Executive. Ces services express sont plus onéreux et les véhicules sont équipés de toilettes, de TV passant des vidéos et de la climatisation. Les bus-camas (bus-couchettes) sont dotés de sièges s’inclinant en position demi (semi-cama) voire complètement couchée (cama). Pour les trajets de moins de 6 heures, les bus económicos, souvent délabrés, constituent parfois la seule option possible.

Les bus longue distance sont en meilleur état et s’arrêtent le temps d’aller aux toilettes et de se restaurer dans des aires de repos. Les bus de luxe ne s’arrêtent pas mais on y distribue de médiocres en-cas. Dans les aires de repos, on trouve une nourriture bon marché mais parfois peu appétissante. Quasiment toutes les gares routières disposent de quelques kiosques vendant des produits basiques. Les services económicos ne s’arrêtent pas pour les repas, mais des vendeurs montent à bord pour proposer des en-cas.

Tarifs et réservations

Les horaires et les tarifs changent fréquemment et varient d’une compagnie à l’autre. Pour cette raison, les informations données dans ce guide restent approximatives. Vous pouvez consulter sur Internet les tarifs (mais pas effectuer de réservation) des principales sociétés de bus, comme Cruz del Sur (www.cruzdelsur.com.pe), Ormeño (www.grupo-ormeno.com), Transportes Línea (www.transporteslinea.com.pe) et Oltursa (www.oltursa.com.pe).

En période creuse, des compagnies offrent des tarifs réduits. À l’inverse, les prix peuvent doubler aux alentours des jours fériés. Pour les voyages longue distance ou de nuit, ou si vous vous rendez dans un lieu isolé et mal desservi, mieux vaut l’acheter la veille, au plus tard. La plupart des agences de voyages se chargent de réserver, mais prélèvent une commission. Hormis à Lima, il revient moins cher de prendre un taxi jusqu’à la gare routière pour s’en occuper directement.

En stop

Quel que soit le pays, le stop présente toujours des dangers et nous ne le recommandons jamais. Les voyageurs qui optent pour ce mode de déplacement doivent savoir qu’ils prennent des risques potentiellement sérieux. Mieux vaut toujours faire du stop à deux et informer une tierce personne de la destination prévue. Le stop se pratique peu au Pérou, où les voitures privées sont rares et les transports publics bon marché. Dans les régions reculées, des camions remplacent les bus.

Train

Le service de chemin de fer privatisé, Perúrail (www.perurail.com), relie Cuzco à Aguas Calientes (pour Machu Picchu) chaque jour et Cuzco à Puno, sur les rives du lac Titicaca, trois fois par semaine. La ligne Arequipa-Puno a été suspendue, mais devrait fonctionner à nouveau sous forme de charter. Deux nouvelles compagnies compétitives assurent maintenant aussi une liaison entre Cuzco et Aguas Calientes.

Les passionnés de trains ne manqueront pas le délicieux Ferrocarril Central Andino (www.ferrocarrilcentral.com.pe), qui atteint l’altitude étourdissante de 4 829 m. Il circule généralement entre Lima et Huancayo toutes les semaines de mi-avril à octobre. À Huancayo, des trains moins chers pour Huancavelica partent chaque jour d’une gare différente. La ligne de chemin de fer à bas prix entre Tacna, sur la côte sud du Pérou, et Arica, au Chili, est également pleine de charme.

Transports urbains

Dans la plupart des villes, il est facile de se déplacer à pied ou en taxi. Les bus locaux, micros et combis ne sont pas toujours simples à utiliser, mais leurs tarifs sont imbattables.

Bus

Les bus locaux sont lents, bondés mais bon marché. Renseignez-vous auprès des habitants, car, dans la plupart des villes, les lignes de bus ne sont pas clairement indiquées.

Une solution plus rapide et plus aventureuse consiste à prendre des micros ou combis, parfois appelés colectivos (ce terme désigne plus souvent des taxis). Il s’agit de minibus remplis à craquer. Ils sont identifiables grâce à leurs autocollants et à l’indication de leur destination sur le pare-brise. On peut leur faire signe et se faire déposer n’importe où. Un employé se penche généralement à la fenêtre et crie les destinations. Une fois à bord, asseyez-vous rapidement ou préparez-vous à rester debout ou accroupi. Le receveur viendra prendre votre argent ; à défaut, vous paierez en sortant. La sécurité n’est pas une priorité pour les chauffeurs de combis. Le seul siège où l’on peut s’attacher est le siège avant, à éviter en cas de collision frontale (cela arrive).

Taxi

Les taxis semblent omniprésents dans les villes péruviennes. Les véhicules non officiels sont reconnaissables au petit autocollant sur le pare-brise. Plus chers et plus fiables, les taxis officiels arborent le numéro éclairé de leur compagnie sur le toit ; ils se contactent par téléphone.

Renseignez-vous sur les prix des courses et négociez avant le départ, car les taxis ne possèdent pas de compteur. Dans la plupart des villes, le prix standard pour un court trajet ne dépasse pas 5 S. Le pourboire n’est pas une pratique courante, à moins d’avoir loué le taxi pour une longue durée ou si le chauffeur vous a aidé à transporter vos bagages ou autres.

Louer un taxi pour de longues distances coûte moins cher que la location d’une voiture, et évite la plupart des inconvénients qui lui sont liés. Tous les taxis n’acceptent pas les longues courses. Vérifiez les papiers du chauffeur avant de vous engager.

Vélo

La circulation automobile chaotique constitue le principal désagrément – et danger – pour les cyclistes au Pérou. Les étroites routes à deux voies sont spécialement redoutables. Vous prendrez plus de plaisir et moins de risques en évitant les grands axes. Vu le mauvais état des routes, préférez un VTT.

Vous trouverez des vélos de location (surtout des VTT) à des tarifs raisonnables dans les grands sites touristiques comme Cuzco, Arequipa, Huaraz et Huancayo, pour circuler dans les alentours. Si vous souhaitez parcourir le pays à vélo, apportez le vôtre.

Les compagnies aériennes diffèrent pour les conditions de transport des bicyclettes : renseignez-vous et comparez.

Voiture et moto

Au Pérou, les distances sont longues ; le mieux est donc de se rendre dans une région donnée en bus ou en avion, puis de louer une voiture une fois sur place. Louer un taxi est souvent moins cher et plus facile.

Aux points de contrôle, où policiers et militaires vérifient soigneusement les papiers, il arrive parfois que des automobilistes péruviens glissent de l’argent dans la main d’un fonctionnaire. Il ne s’agit pas alors d’un pot-de-vin (illégal), mais d’un “cadeau” ou d’une “amende immédiate”, permettant de poursuivre son chemin.

Location

Les principales sociétés de location de voiture sont représentées à Limaet dans quelques grandes villes. Louer une moto se révèle surtout intéressant dans les villes de la jungle pour de courtes virées dans les environs à travers pistes, mais guère au-delà.

Les locations de voitures économiques commencent à 25 $US par jour, auxquels il faut ajouter la taxe de vente de 19%, le rachat de franchise, l’assurance personnelle en cas d’accident, etc. Au final, l’addition peut dépasser 100 $US par jour, sans compter le dépassement kilométrique. Les 4x4 coûtent plus cher.

Assurez-vous de bien comprendre le contrat avant de signer. Vous devrez posséder une carte de crédit et être âgé de plus de 25 ans.

Permis de conduire

Un permis de conduire national suffit pour louer une voiture. Le permis international n’est nécessaire que pour une durée excédant 30 jours.

Sécurité et code de la route

Gardez à l’esprit que l’état des voitures de location laisse souvent à désirer, que les routes sont criblées de nids-de-poule (même la Panaméricaine) et que l’essence coûte cher. Par ailleurs, certains conducteurs font preuve d’agressivité, ne respectant pas toujours les limitations de vitesse, les panneaux et les feux. Enfin, il arrive fréquemment que la signalisation soit trop petite et confuse.

La conduite se fait à droite. Le mauvais état des routes, la rapidité des bus et la lenteur des camions mal éclairés rendent dangereuse la conduite de nuit.

Étant donné la fréquence des vols, évitez de garer votre véhicule dans la rue. Si vous vous arrêtez pour la nuit, stationnez dans un parking surveillé (disponible dans les bons hôtels).

Les stations-service (grifos) sont rares et très espacées.

Voir aussi

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