Guatemala : Comment circuler
Transports au Guatemala
Avion
Lors de nos recherches, les seuls vols intérieurs programmés reliaient Ciudad de Guatemala et Flores, une ligne desservie tous les jours par Avianca (www.avianca.com) et TAG (www.tag.com.gt).
Bateau
La bourgade caribéenne de Lívingston n’est accessible qu’en bateau, en traversant la Bahía de Amatique à partir de Puerto Barrios ou en descendant le Río Dulce depuis la ville de Río Dulce, deux superbes trajets. Au Lago de Atitlán, les bateaux rapides en fibre de verre sillonnent le lac entre les villages ; ils constituent le meilleur moyen de se déplacer. Dans tous les cas, vérifiez l’état de l’embarcation avant d’acheter votre billet.
Bus et minibus
Des bus desservent pratiquement toutes les localités du Guatemala, et les trajets vous laisseront des souvenirs inoubliables du pays. Pour la plupart, ce sont d’anciens bus scolaires américains ou canadiens. Un grand nombre de voyageurs connaissent ces véhicules sous le nom de chicken bus (bus à poulets) en raison des volatiles qui font souvent partie du voyage. Ils sont fréquents, bondés et bon marché. Vous paierez entre 10 Q et 15 Q environ pour une heure de trajet.
Camionetas
Les camionetas s’arrêtent partout et pour tout le monde. L’assistant du chauffeur crie “hay lugares” (“il y a des places”). Ces places peuvent en réalité n’être qu’un mince espace au milieu de centaines de Guatémaltèques collés les uns aux autres. Les assistants annoncent également les villes desservies ; tendez l’oreille, car il n’est pas toujours facile de reconnaître le nom de votre destination. Si vous êtes grand, ne rêvez pas d’un voyage confortable ! Pour arrêter un bus, tendez le bras au bord de la route. Sur quelques trajets plus courts, des minibus, habituellement appelés microbus, remplacent les camionetas. Tout aussi bondés, ils sont encore moins confortables car bien moins spacieux. En l’absence de bus ou de minibus, des pick-up (picop) prennent la relève ; il suffit de leur faire signe et de payer un tarif identique. Les accidents de bus alimentent les gazettes au moins deux fois par mois.
Bus Pullman
Sur certains itinéraires, notamment entre les grandes villes, des bus plus confortables offrent le luxe d’un siège par personne. Les meilleurs sont estampillés “Pullman”, “especial” ou “primera clase”. Ils possèdent parfois des toilettes (rarement en état de marche), une télévision et servent parfois un plateaurepas. Les itinéraires des bus Pullman commencent ou s’achèvent toujours à Ciudad de Guatemala. En général, plus de bus partent le matin (parfois dès 2h) que l’après-midi. Ils se raréfient après 16h ; les bus de nuit sont rares et déconseillés. Les distances n’étant pas très grandes, hormis le trajet Ciudad de Guatemala-Flores, vous voyagerez rarement plus de 4 heures d’affilée. En 4 heures, un bus parcourt de 175 à 200 km et le billet coûte de 60 à 100 Q. Certains des meilleurs services vendent les billets à l’avance, ce qui vous assure une place.
Navettes touristiques
Les minibus gérés par les agences de voyages constituent un transport rapide et confortable sur les principaux itinéraires touristiques. Leur publicité est largement assurée aux endroits où ils sont proposés. Ils sont beaucoup plus chers que les bus, mais aussi plus pratiques. Ils offrent généralement un service porte à porte depuis votre hôtel, et des pauses repas et toilettes. Parmi les itinéraires les plus populaires figurent Aéroport de Ciudad de Guatemala-Antigua, AntiguaPanajachel, Panajachel Chichicastenango et Lanquín-Antigua.
Sachez que vous devrez parfois changer de bus en plein trajet afin que les navettes puissent rapidement retourner dans leur ville de départ. C’est un moyen de diminuer les coûts, mais les voyageurs sont assez surpris la première fois que le chauffeur les fait descendre à une stationservice pour prendre la correspondance.
En stop
Le stop, au sens strict du mot, ne se pratique généralement pas au Guatemala, pour des raisons de sécurité. Là où les services de bus sont sporadiques ou inexistants, il arrive que des pick-up et d’autres véhicules les remplacent. Si vous faites signe sur le bord de la route, un véhicule s’arrêtera, mais le conducteur s’attendra à un paiement équivalent au tarif du bus. Ce système, sûr et fiable, est utilisé par les habitants et les voyageurs ; le seul inconvénient est le nombre de passagers.
Toute autre forme d’auto-stop n’est jamais entièrement sûre, et nous déconseillons ce moyen de transport. Les voyageurs qui font du stop doivent être conscients qu’ils prennent un risque, potentiellement important.
Transports locaux
Bus et minibus
Les transports publics en dehors de la capitale sont principalement assurés par des minibus récents et bondés. Ils sont surtout utiles dans les agglomérations les plus étendues, comme Quetzaltenango et Huehuetenango. Ciudad de Guatemala possède de vieux bus rouges, déconseillés pour des raisons de sécurité, et les flottes plus récentes des bus TransMetro et TransUrbano.
Taxi
Les taxis sont nombreux dans la plupart des villes. Une course de 10 minutes peut coûter environ 60 Q, ce qui est relativement cher ; préparez-vous à entendre les lamentations du chauffeur sur le prix de l’essence. À part quelques taxis à Ciudad de Guatemala, ils n’utilisent par leur compteur : mettezvous d’accord sur le prix avant de monter. Uber a fait son apparition à Ciudad de Guatemala et à Antigua.
Si vous hésitez à conduire sur les routes guatémaltèques, plutôt qu’une voiture, vous pouvez louer un taxi pour une longue période. Souvent, cela revient à peine plus cher et vous permet de voyager librement et confortablement, sans le stress de la conduite.
Tuk-tuk
Si vous avez séjourné en Asie, vous connaissez sans doute les tuk-tuk, ces triporteurs motorisés prévus pour trois passagers, mais qui parviennent à en transporter le double.
Vélo
Le relief montagneux et l’état catastrophique des routes par endroits rendent très difficiles les déplacements à vélo d’une ville à l’autre. En revanche, le vélo est un excellent moyen d’explorer les cités de taille moyenne. Antigua, Quetzaltenango et San Pedro La Laguna comptent parmi les localités où vous pouvez louer des VTT corrects à l’heure, la journée, la semaine ou plus longtemps. Presque toutes les villes possèdent des magasins de cycles qui vendent des vélos neufs à partir de 800 Q.
Voiture et moto
Vous pouvez conduire avec votre permis émis dans votre pays d’origine ou avec un permis de conduire international. La conduite guatémaltèque diffère probablement de celle à laquelle vous êtes habitué : dépassement dans les virages sans visibilité, refus de priorité aux véhicules montant dans les passages étroits et coups de klaxon assourdissants sans raison apparente ne sont que les extravagances les plus flagrantes. Les panneaux de signalisation sont rares et les conducteurs rechignent à utiliser leur clignotant ou le font à mauvais escient. Les feux de détresse signifient que l’automobiliste est sur le point de faire quelque chose de stupide et/ou d’illégal.
Sur une pente, le véhicule qui monte a toujours la priorité. Les túmulos, des ralentisseurs, sont généreusement (et parfois bizarrement) disséminés dans le pays, souvent dans l’artère principale d’une ville. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire, en théorie.
Circuler dans les rues coloniales, très souvent à sens unique, peut vite se transformer en cauchemar.
Les attaques à main armée, les conducteurs éméchés et la mauvaise visibilité contribuent à déconseiller la conduite de nuit.
Tout conducteur impliqué dans un accident ayant provoqué des blessures ou la mort est emprisonné jusqu’à ce qu’un juge détermine sa responsabilité.
Si un automobiliste tombe en panne sur la route (surtout sur une route de montagne en lacets), il prévient les autres conducteurs en plaçant des arbustes ou de petites branches quelques centaines de mètres avant. Malheureusement, ils les enlèvent rarement avant de repartir Si vous en croisez, soyez prudent et ralentissez.
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