Guatemala

Transport Guatemala

Comment s'y rendre

Aéroports

L’Aeropuerto La Aurora (GUA) de Ciudad de Guatemala est le principal aéroport international du pays. Le seul autre aéroport qui accueille des vols internationaux (depuis Belize City) est celui de Flores (Aeropuerto Internacional Mundo Maya ; FRS). La compagnie aérienne nationale, Avianca, est une filiale de la compagnie colombienne du même nom.

Depuis la France

Il n’y a pas de vols directs pour le Guatemala au départ de Paris. La destination est principalement desservie par Iberia (via Madrid) et par Delta Air Lines, American Airlines et Taca International Airlines, via Atlanta, Miami ou Dallas (ESTA obligatoire). Air France dessert le Guatemala via le Mexique avec 2 escales (environ 17h de vol). Les escales allongent considérablement la durée du trajet et il faut compter entre 15 et 20 heures de voyage. Les tarifs se situent entre 700 € et 1 200 €.

Voici quelques adresses d’agences et de transporteurs :

Air France (36 54, 0,34 €/min ; www.airfrance.fr ; agence Opéra, 49 av. de l’Opéra, 75002 Paris)

Air Canada (Tel. 0825 880 881, 0,15 €/min ; www.aircanada.com)Aeromexico (Tel. 0 800 916 754 ; www.aeromexico.com)Iberia (Tel. 0825 800 965 0,15 €/min ; www.iberia.com)American Airlines (0 826 460 950, 0,15 €/min ; www.americanairlines.fr)

Delta Air Lines (0 892 702 809, 0,34 €/min ; www.delta.com)

Iberia (0 825 800 965 0,15 €/min ; www.iberia.com)

Taca International Airlines (01 44 50 58 60 ; www.taca.com ; 4 rue de Gramont, 75002 Paris)

Nouvelles Frontières (0 825 000 747, 0,15 €/min ; www.nouvelles-frontieres.fr). Nombreuses agences en France

Thomas Cook (0826 826 777, 0,15 €/min ; www.thomascook.fr). Nombreuses agences en France.

Voyageurs du Monde (01 42 86 16 00 ; www.vdm.com ; 55 rue Sainte-Anne, 75002 Paris). D’autres agences en province.

Depuis la Belgique

Pour se rendre au Guatemala depuis la Belgique, les compagnies aériennes proposent des vols avec une ou deux escales, souvent longues. Comptez au moins 14 heures de vol sans les temps d’attente. Iberia rallie Ciudad de Guatemala via Madrid. Les tarifs allerretour démarrent, en basse/ haute saison, autour de 500/1 000 €Voici quelques adresses d’agences et de transporteurs :

Brussels Airline (www.brusselsairlines.com)Airstop (Tel. 070 233 188 ; www.airstop.be)Connections (Tel. 070 23 33 13 ; www.connections.be)Gigatours/Éole (Tel. 02 672 35 03 ; www.voyageseole.be).

Depuis la Suisse

La Swiss, en partenariat avec American Airlines, et Iberia assurent la liaison entre Zurich et Ciudad de Guatemala avec une escale. Iberia assure également la liaison au départ de Genève, via Madrid. Les tarifs allerretour démarrent, en basse/ haute saison, autour de 650/900 FS.

Voici quelques adresses utiles :

Swiss International Airlines (0 848 700 700 ; www.swiss.com)

American Airlines (0848 000 730 ; www.americanairlines.ch)

Iberia (0 848 000 015 ; www.iberia.com)

STA Travel (0900 450 402, 0,69 FS/min ; www.statravel.ch). Nombreuses agences en Belgique.

Depuis le Canada

Aucun vol direct ne relie directement le Canada au Guatemala ; il faut en général faire escale aux États-Unis. Delta Airlines, American Airlines et United Airlines desservent le Guatemala. Comptez entre 550 et 900 $C pour un aller-retour Montréal-Guatemala Ciudad. Pour réserver sur Internet, essayez www.expedia.ca et www.travelocity.ca.

Voici quelques adresses utiles :

American Airlines (1-800 433 7300 ; www.aa.com)

Delta Airlines (1-404 773 0305 ; www.delta.com)

United Airlines (1-800 864 8331 www.united.ca)

Travel Cuts (1 866 246 9762 ; www.travelcuts.com)

Voie terrestre

Essayez de passer la frontière tôt le matin, car les transports se raréfient dans l’après-midi et les régions frontalières ne sont pas des plus sûres en fin de journée. Il n’existe pas de taxe de départ à payer en partant du Guatemala par voie terrestre, même si de nombreux agents frontaliers demandent 10 Q.

Postes-frontières

Le Guatemala possède des postes-frontières officiels avec tous les pays voisins. Pour plus d’information sur les formalités d’entrée et les accords passés entre les pays d’Amérique centrale. Renseignez-vous également sur les exigences en matière de visa à l’ambassade du pays concerné avant de partir.

Bus

Le bus est le moyen de transport le plus courant pour entrer au Guatemala par la route. La plupart des bus internationaux de 1re classe relient directement Ciudad de Guatemala. Des bus de 1re classe pour le Belize partent aussi de Flores/Santa Elena. Dans les bus de 1re classe (notamment pour le Honduras et le Salvador), le chauffeur prend votre passeport et se charge des formalités. Si vous allez au Belize ou au Mexique, vous devez les effectuer vous-même. Les taxes frontalières (officielles ou non) ne sont pas incluses dans le prix du billet. Parmi les destinations touristiques les plus populaires au départ de Ciudad de Guatemala et d’Antigua, citons San Cristobál de las Casas (Mexique), Flores (Belize) et Copán (Honduras). Généralement, les bus de 2e classe ne traversent pas la frontière.

Voiture et moto

Le nombre de papiers et de certificats exigés pour conduire au Guatemala décourage la plupart des voyageurs. Pour entrer dans le pays avec une voiture, vous aurez besoin des documents suivants :carte grise du véhiculecertificat de propriété (ou lettre notariée du propriétaire vous autorisant à l’utiliser)permis de conduire en cours de validité ou permis de conduire international délivré par votre pays d’originepermis d’importation temporaire, délivré gratuitement à la frontière et valable 90 joursLes assurances souscrites à l’étranger ne sont pas reconnues, ce qui oblige à en prendre une sur place. Dans la plupart des postes-frontières et des villes voisines, des bureaux proposent des assurances. Afin d’empêcher les étrangers de vendre leur voiture au Guatemala, les autorités les obligent à sortir du pays avec celle utilisée pour entrer. Si le véhicule ne vous appartient pas, ne le conduisez pas pour passer la frontière, car vous ne pourrez pas quitter le pays sans lui.On trouve de l’essence partout, à l’exception des plus petites localités. Si vous voyez un jeune garçon agiter un entonnoir, cela signifie qu’il vend du carburant mexicain de contrebande à bas prix ; certains conducteurs l’apprécient, d’autres prétendent qu’il abîme les moteurs.Les garagistes sont également nombreux et des concessionnaires agréés sont installés dans les grandes villes. Vous pourrez facilement acheter des pièces détachées génériques. Pour des pièces de marque, Toyota arrive largement en tête, suivi par Mazda et Ford.

Voie fluviale

Deux itinéraires fluviaux permettent de passer de l’État mexicain du Chiapas au Petén, au Guatemala. Le plus emprunté relie la ville mexicaine de Frontera Corozal à La Técnica ou Bethel au Guatemala. Frontera Corozal offre de bons transports pour Palenque au Mexique. Des bus réguliers partent de La Técnica et Bethel pour Flores/Santa Elena. L’autre itinéraire fluvial théorique du Mexique au Petén remonte le Río de la Pasión à partir de Benemérito de las Américas, au sud de Frontera Corozal, jusqu’à Sayaxché. Cependant, iln’existe actuellement pas de service de l’immigration ni de services de passagers fiables.

Voie maritime

Trois bateaux publics relient Punta Gorda, au Belize, avec Lívingston et Puerto Barrios, au Guatemala. Les bateaux assurent la correspondance avec les bus depuis/vers Belize City. Une taxe de départ de 80 Q s’applique lorsqu’on quitte le Guatemala par la mer.

Comment circuler

Avion

Lors de nos recherches, les seuls vols intérieurs programmés reliaient Ciudad de Guatemala et Flores, une ligne desservie tous les jours par Avianca (www.avianca.com) et TAG (www.tag.com.gt).

Bateau

La bourgade caribéenne de Lívingston n’est accessible qu’en bateau, en traversant la Bahía de Amatique à partir de Puerto Barrios ou en descendant le Río Dulce depuis la ville de Río Dulce, deux superbes trajets. Au Lago de Atitlán, les bateaux rapides en fibre de verre sillonnent le lac entre les villages ; ils constituent le meilleur moyen de se déplacer. Dans tous les cas, vérifiez l’état de l’embarcation avant d’acheter votre billet.

Bus et minibus

Des bus desservent pratiquement toutes les localités du Guatemala, et les trajets vous laisseront des souvenirs inoubliables du pays. Pour la plupart, ce sont d’anciens bus scolaires américains ou canadiens. Un grand nombre de voyageurs connaissent ces véhicules sous le nom de chicken bus (bus à poulets) en raison des volatiles qui font souvent partie du voyage. Ils sont fréquents, bondés et bon marché. Vous paierez entre 10 Q et 15 Q environ pour une heure de trajet.

Camionetas

Les camionetas s’arrêtent partout et pour tout le monde. L’assistant du chauffeur crie “hay lugares” (“il y a des places”). Ces places peuvent en réalité n’être qu’un mince espace au milieu de centaines de Guatémaltèques collés les uns aux autres. Les assistants annoncent également les villes desservies ; tendez l’oreille, car il n’est pas toujours facile de reconnaître le nom de votre destination. Si vous êtes grand, ne rêvez pas d’un voyage confortable ! Pour arrêter un bus, tendez le bras au bord de la route. Sur quelques trajets plus courts, des minibus, habituellement appelés microbus, remplacent les camionetas. Tout aussi bondés, ils sont encore moins confortables car bien moins spacieux. En l’absence de bus ou de minibus, des pick-up (picop) prennent la relève ; il suffit de leur faire signe et de payer un tarif identique. Les accidents de bus alimentent les gazettes au moins deux fois par mois.

Bus Pullman

Sur certains itinéraires, notamment entre les grandes villes, des bus plus confortables offrent le luxe d’un siège par personne. Les meilleurs sont estampillés “Pullman”, “especial” ou “primera clase”. Ils possèdent parfois des toilettes (rarement en état de marche), une télévision et servent parfois un plateaurepas. Les itinéraires des bus Pullman commencent ou s’achèvent toujours à Ciudad de Guatemala. En général, plus de bus partent le matin (parfois dès 2h) que l’après-midi. Ils se raréfient après 16h ; les bus de nuit sont rares et déconseillés. Les distances n’étant pas très grandes, hormis le trajet Ciudad de Guatemala-Flores, vous voyagerez rarement plus de 4 heures d’affilée. En 4 heures, un bus parcourt de 175 à 200 km et le billet coûte de 60 à 100 Q. Certains des meilleurs services vendent les billets à l’avance, ce qui vous assure une place.

Navettes touristiques

Les minibus gérés par les agences de voyages constituent un transport rapide et confortable sur les principaux itinéraires touristiques. Leur publicité est largement assurée aux endroits où ils sont proposés. Ils sont beaucoup plus chers que les bus, mais aussi plus pratiques. Ils offrent généralement un service porte à porte depuis votre hôtel, et des pauses repas et toilettes. Parmi les itinéraires les plus populaires figurent Aéroport de Ciudad de Guatemala-Antigua, AntiguaPanajachel, Panajachel Chichicastenango et Lanquín-Antigua.Sachez que vous devrez parfois changer de bus en plein trajet afin que les navettes puissent rapidement retourner dans leur ville de départ. C’est un moyen de diminuer les coûts, mais les voyageurs sont assez surpris la première fois que le chauffeur les fait descendre à une stationservice pour prendre la correspondance.

En stop

Le stop, au sens strict du mot, ne se pratique généralement pas au Guatemala, pour des raisons de sécurité. Là où les services de bus sontsporadiques ou inexistants, il arrive que des pick-up et d’autres véhicules les remplacent. Si vous faites signe sur le bord de la route, un véhicule s’arrêtera, mais le conducteur s’attendra à un paiement équivalent au tarif du bus. Ce système, sûr et fiable, est utilisé par les habitants et les voyageurs ; le seul inconvénient est le nombre de passagers.Toute autre forme d’auto-stop n’est jamais entièrement sûre, et nous déconseillons ce moyen de transport. Les voyageurs qui font du stop doivent être conscients qu’ils prennent un risque, potentiellement important.

Transports locaux

Bus et minibus

Les transports publics en dehors de la capitale sont principalement assurés par des minibus récents et bondés. Ils sont surtout utiles dans les agglomérations les plus étendues, comme Quetzaltenango et Huehuetenango. Ciudad de Guatemala possède de vieux bus rouges, déconseillés pour des raisons de sécurité, et les flottes plus récentes des bus TransMetro et TransUrbano.

Taxi

Les taxis sont nombreux dans la plupart des villes. Une course de 10 minutes peut coûter environ 60 Q, ce qui est relativement cher ; préparez-vous à entendre les lamentations du chauffeur sur le prix de l’essence. À part quelques taxis à Ciudad de Guatemala, ils n’utilisent par leur compteur : mettezvous d’accord sur le prix avant de monter. Uber a fait son apparition à Ciudad de Guatemala et à Antigua.Si vous hésitez à conduire sur les routes guatémaltèques, plutôt qu’une voiture, vous pouvez louer un taxi pour une longue période. Souvent, cela revient à peine plus cher et vous permet de voyager librement et confortablement, sans le stress de la conduite.

Tuk-tuk

Si vous avez séjourné en Asie, vous connaissez sans doute les tuk-tuk, ces triporteurs motorisés prévus pour trois passagers, mais qui parviennent à en transporter le double.

Vélo

Le relief montagneux et l’état catastrophique des routes par endroits rendent très difficiles les déplacements à vélo d’une ville à l’autre. En revanche, le vélo est un excellent moyen d’explorer les cités de taille moyenne. Antigua, Quetzaltenango et San Pedro La Laguna comptent parmi les localités où vous pouvez louer des VTT corrects à l’heure, la journée, la semaine ou plus longtemps. Presque toutes les villes possèdent des magasins de cycles qui vendent des vélos neufs à partir de 800 Q.

Voiture et moto

Vous pouvez conduire avec votre permis émis dans votre pays d’origine ou avec un permis de conduire international. La conduite guatémaltèque diffère probablement de celle à laquelle vous êtes habitué : dépassement dans les virages sans visibilité, refus de priorité aux véhicules montant dans les passages étroits et coups de klaxon assourdissants sans raison apparente ne sont que les extravagances les plus flagrantes. Les panneaux de signalisation sont rares et les conducteurs rechignent à utiliser leur clignotant ou le font à mauvais escient. Les feux de détressesignifient que l’automobiliste est sur le point de faire quelque chose de stupide et/ou d’illégal.Sur une pente, le véhicule qui monte a toujours la priorité. Les túmulos, des ralentisseurs, sont généreusement (et parfois bizarrement) disséminés dans le pays, souvent dans l’artère principale d’une ville. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire, en théorie.Circuler dans les rues coloniales, très souvent à sens unique, peut vite se transformer en cauchemar.Les attaques à main armée, les conducteurs éméchés et la mauvaise visibilité contribuent à déconseiller la conduite de nuit.Tout conducteur impliqué dans un accident ayant provoqué des blessures ou la mort est emprisonné jusqu’à ce qu’un juge détermine sa responsabilité.Si un automobiliste tombe en panne sur la route (surtout sur une route de montagne en lacets), il prévient les autres conducteurs en plaçant des arbustes ou de petites branches quelques centaines de mètres avant. Malheureusement, ils les enlèvent rarement avant de repartir Si vous en croisez, soyez prudent et ralentissez.

Voir aussi

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