Mauritanie

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Mauritanie : Les Incontournables

Le meilleur de la Mauritanie

Voici les sites à visiter, les curiosités, les villes et les expériences à ne pas manquer pendant un voyage en Mauritanie. 

Nouakchott

L'une des capitales les plus récentes du monde, Nouakchott a été érigée sur une plaine herbeuse et fertile au moment de son indépendance, en 1960. À sa création, le site se trouvait à plusieurs jours de marche du désert, désormais il est en plein Sahara. À l'image des congères, le sable s'amoncelle contre les murs et les palissades. La ville a perdu un peu de son dynamisme à la suite des émeutes de 1989, mais les deux marchés restent animés et la plage, que l'on dit peu sûre, est agréable pour se baigner et faire du jogging. Construite pour 200 000 habitants, Nouakchott en abrite déjà environ cinq fois plus. Les quartiers périphériques ne sont guère que des bidonvilles faits de baraques en tôle et de tentes.
En plein cœur de la ville, le Musée national, très bien conçu, constitue une introduction utile et intéressante à la culture et au mode de vie des nomades de Mauritanie. Juste à l'extérieur de la ville, au charmant port de pêche, vous pourrez observer les pêcheurs (essentiellement des Wolofs et des Haal-Pulaars) en pleine activité, les photographier et discuter avec eux. À l'Office national du tapis, des femmes tissent à la main.

Nouadhibou

La ville portuaire se trouve sur la côte, dans l'extrême Nord du pays et littéralement à quelques mètres du Sahara occidental (sous contrôle marocain). Elle est située dans la partie orientale (côté baie) d'une longue péninsule de seulement 500 m de large pointant vers le sud, le Maroc contrôlant la partie occidentale (côté océan). Ne vous aventurez pas au-delà de la ligne de chemin de fer, l'endroit est truffé de mines. La ville dispose d'un aéroport moderne, mais les autres constructions sont sommaires et recouvertes de sable. L'endroit est le paradis des amateurs de baignade, de ski nautique et de pêche (avec des eaux parmi les plus poissonneuses du monde).
Deux vols relient quotidiennement Nouakchott à Nouadhibou, distantes d'environ 520 km. On peut aussi emprunter le train ou un camion (jusqu'à 30h de voyage). N'essayez pas de vous y rendre en voiture sans guide et munissez-vous d'un collyre et de réserves d'eau.

Atar

Lieu de rassemblement des nomades du Nord du pays à l'occasion de festivités, cette ville commerçante constitue une base de départ pour des excursions intéressantes. N'oubliez pas d'emporter de l'argent liquide car il n'y a pas de banque. Le bourg est divisé en deux parties reliées entre elles par le marché. Les ruelles étroites et tortueuses du ksar présentent le plus grand intérêt.

Rosso

Il n'y a pas grand-chose à voir à Rosso, malgré ses 30 000 habitants et sa situation de ville de passage. Depuis la capitale, on peut néanmoins faire l'aller-retour en une journée, et le trajet routier, émaillé de contrôles de police, ne manque pas de pittoresque. La ville, située à 160 km de Nouakchott, à la frontière sénégalaise, abrite le seul marché noir du pays, mais les touristes curieux sont très mal vus par les autorités. Évitez donc les endroits douteux.

Tichit

Si vous êtes particulièrement audacieux et que vous souhaitez voir une future ville fantôme, rendez-vous à la ville ancienne de Tichit, perdue à 865 km à l'est de la capitale. Elle se trouve au centre d'une large faille qui s'étend presque jusqu'à la frontière malienne. Ville relais sur la route des caravanes, elle a compté plus de 5 000 habitants, mais il y en a moins de 500 maintenant. La superbe mosquée, richement décorée, récompense le visiteur. Pour vous rendre à Tichit, vous traverserez un paysage impressionnant, étendues de sable ponctuées d'arbustes tordus, d'os blanchis et d'arbres morts. N'entreprenez pas le voyage sans guide.

Koumbi Saleh

La légendaire capitale de l'empire du Ghana est le site archéologique le plus célèbre de Mauritanie. Les premières ruines ont été mises au jour en 1913. Depuis, une imposante mosquée a été partiellement dégagée, rendant plus crédible encore l'hypothèse selon laquelle des milliers de gens auraient vécu là, dans ce qui était peut-être la plus grande ville du monde à l'époque. Des problèmes financiers ont conduit à l'arrêt des fouilles au début des années 1980, mais il existe des projets visant à les mener à terme.
Le site se trouve à 1 000 km de Nouakchott. Plusieurs vols hebdomadaires relient la capitale à Ayoun-el-Atrous, à 2h de route de Koumbi Saleh.

Parc national du banc d'Arguin

Le banc d'Arguin est un carrefour pour les échassiers effectuant leur migration entre l'Europe, l'Asie septentrionale et l'Afrique. On y a déjà recensé plus de 2 millions de bécasseaux en hiver, et de nombreuses espèces s'installent aussi là pour se reproduire. Un peu partout dans la mer incroyablement claire et peu profonde (pas plus de 3 m sur une bande de 25 km à partir du rivage), des îles de sable abritent des oiseaux qui y nidifient. On ne peut observer ceux-ci que depuis de petits bateaux, accompagné d'un guide et après avoir obtenu l'autorisation de la direction des parcs nationaux. Planifiez votre voyage, car les périodes de visite sont extrêmement réglementées (vous ne pouvez pas approcher les oiseaux pendant la saison des amours – deux fois par an ). Il est préférable d'avoir son propre bateau.
Pour vous rendre sur place depuis Nouakchott, empruntez en 4x4 la route de la plage : 155 km à marée descendante (il est indispensable de connaître l'horaire des marées), puis 50 km de désert. Le banc d'Arguin se situe à environ 250 km de Nouadhibou, mais il est encore moins accessible par le nord.

 

Mis à jour le : 8 avril 2014

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