Madagascar

Madagascar : santé

Quelques précautions doivent être prises à Madagascar, pays où les conditions d’hygiène sont souvent précaires, où l’infrastructure médicale reste faible et où l’état des routes et des transports rend souvent difficile l’accès aux soins. Elles concernent avant tout la prévention du paludisme (prévoir un traitement préventif antipaludéen), les vaccinations (hépatite, tétanos-polyomyélite et typhoïde sont recommandées), le respect de règles simples relatives à l’alimentation et à l’eau et la protection contre le soleil. Vous aurez peut-être également à vous plaindre des tiques de sable ou des sangsues, également inoffensives. Ne vous baignez pas n’importe où (des cas de bilharziose ont été constatés à Madagascar) et évitez toujours de marcher pieds nus.

On constate par ailleurs depuis quelques années une recrudescence de la dengue, notamment sur la côte nord-est. Le chikungunya a également fait parler de lui en 2006, lorsque ce moustique a défrayé la chronique dans l’océan Indien, mais il semble maintenant passé à l’arrière-plan des préoccupations médicales. La vigilance reste cependant de mise, notamment sur la côte Est.

Vaccins

Plus vous vous éloignez des circuits classiques, plus il faut prendre vos précautions. Il est important de faire la différence entre les vaccins recommandés lorsque l’on voyage dans certains pays et ceux obligatoires. Au cours des dix dernières années, le nombre de vaccins inscrits au registre du Règlement sanitaire international a beaucoup diminué. Seul le vaccin contre la fièvre jaune peut encore être exigé pour passer une frontière, parfois seulement pour les voyageurs qui viennent de régions contaminées. Faites inscrire vos vaccinations dans un carnet international de vaccination que vous pourrez vous procurer auprès de votre médecin ou d’un centre. Planifiez vos vaccinations à l’avance (au moins six semaines avant le départ), car certaines demandent des rappels ou sont incompatibles entre elles. Même si vous avez été vacciné contre plusieurs maladies dans votre enfance, votre médecin vous recommandera peut-être des rappels contre le tétanos ou la poliomyélite, maladies qui existent toujours dans de nombreux pays en développement. Les vaccins ont des durées d’efficacité très variables ; certains sont contre-indiqués pour les femmes enceintes.

DISPONIBILITÉ ET COÛT DES SOINS MÉDICAUX au madagascar

Les hôpitaux malgaches sont pauvres comparés aux normes occidentales, essentiellement parce qu’ils manquent de médicaments et d’équipements. Si vous devez subir une opération délicate mais non urgente ou si vous devez suivre un traitement à long terme pour un problème grave, mieux vaut rentrer chez vous ou prendre l’avion pour l’île Maurice, la Réunion ou l’Afrique du Sud.

Si vous tombez malade, contactez votre ambassade, votre consulat ou votre assurance médicale pour demander des conseils et des adresses. Sinon, informez-vous auprès de votre hôtel ou de résidents. Si votre problème n’est pas trop sérieux, ils vous dirigeront sans doute vers une clinique privée.

Il n’existe aucun service d’ambulance en dehors de Tana. Sauf exception, les hôpitaux des autres villes disposent d’encore moins de personnel, de médicaments et d’équipements que la capitale. Si vous contractez une maladie ou si vous avez un accident en province, essayez de regagner la capitale en avion (en taxi-brousse, votre condition physique ne ferait qu’empirer). Pour tout prélèvement, il est préférable de contacter l’institut Pasteur (22 412 72 ou 22 401 64 ; ipm@pasteur.mg : www.pasteur.mg ; Ambatofotsikely) de Madagascar basé à Antananarivo.

Précautions élémentaires

Faire attention à ce que l’on mange et à ce que l’on boit est la première des précautions. Les troubles gastriques et intestinaux sont fréquents, même s’ils restent souvent sans gravité. Ne soyez cependant pas paranoïaque et ne vous privez pas de goûter la cuisine locale, cela fait partie du voyage. N’hésitez pas également à vous laver les mains fréquemment.

Eau

Évitez toujours de boire l’eau du robinet, même sous forme de glaçons. Préférez les eaux minérales (toujours disponibles ou presque sur la Grande Île), et les boissons gazeuses, tout en vous assurant que les bouteilles sont décapsulées devant vous. Soyez prudent avec les jus de fruits, souvent allongés à l’eau. Thé et café, en principe, sont sûrs puisque l’eau doit bouillir.

Il est indispensable de stériliser l’eau. Depuis 1999, une solution chlorée de purification de l’eau vendue à bas prix, baptisée Sur’Eau, est utilisée sur l’île. Vous verrez parfois un petit panonceau signalant l’utilisation de ce désinfectant en devanture des restaurants et des échoppes.

Alimentation

Fruits et légumes doivent être lavés à l’eau traitée ou épluchés. Ne consommez pas de glaces des marchands de rue. D’une façon générale, le plus sûr est de vous en tenir aux aliments bien cuits. Attention aux plats refroidis ou réchauffés. Méfiez-vous des poissons, des crustacés et des viandes peu cuites. Si un restaurant semble bien tenu et qu’il est fréquenté par des touristes comme par des gens du pays, la nourriture ne posera probablement pas de problèmes. Attention aux restaurants vides ! Évitez enfin de consommer du poisson ou des crustacés loin de leurs zones de production.

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