On peut se baigner, faire du snorkeling ou de la plongée le long des plages et des récifs coralliens de la mer Rouge, non loin de la capitale, et participer à une visite guidée de la ville. Les parties les plus spectaculaires du reste du pays, notamment les lacs salés et les étendues volcaniques, se visitent à l'occasion d'expéditions en 4x4. On peut marcher jusqu'au sommet de certains pics, à plus de 1 300 m. Autres activités possibles: le camping sur des plages désertes et, plus surprenant, du char à voile dans la dépression du Petit Bara, une vaste étendue salée.
Plongée et snorkeling
Moins réputé que l’Egypte, Djibouti ne manque pourtant pas de trésors sous-marins. Vous serez même très surpris : le pays offre un large éventail de sites peu profonds pour les novices ainsi que des spots parfaits pour les plongeurs expérimentés dans le golfe de Tadjourah. Les amateurs d’épaves ne sont pas oubliés, avec une poignée de bateaux intéressants à explorer au fond de l’eau.
Si la plongée peut se pratiquer toute l’année, la meilleure saison s’étend de novembre à mars. En juillet et août, la mer est parfois trop agitée.
La visibilité subaquatique n’est pas le point fort de Djibouti : elle excède rarement 10 à 15m et peut même tomber à 5m à certains moments de l’année. Les courants, variables, sont généralement imperceptibles ou légers. Durant les mois les plus frais, de décembre à mars, la température de l’eau oscille entre 25 et 27°C. En été, elle se situe entre 27 et 29°C.
Seules deux régions se prêtent à la plongée : le golfe de Tadjourah et la baie de Ghoubbet. Les sorties vers le fantastique archipel des Sept Frères, au point de rencontre entre la mer Rouge et le golfe d’Aden, étaient suspendues à l’heure où nous écrivions ces lignes en raison d’une forte activité militaire dans cette zone. Elles pourraient cependant reprendre lorsque la situation se sera normalisée.
Djibouti ne compte que deux centres de plongée professionnels, l’un et l’autre dans la capitale. Ils sont agréés par la CMAS et la PADI, deux agences de certification mondialement reconnues. De manière générale, le matériel est bien entretenu, les centres bien équipés et le personnel sympathique et compétent.
Un opérateur à Djibouti-Ville propose des stages de plongée avec hébergement sur le bateau.
Plonger à Djibouti coûte cher, surtout par comparaison avec les autres destinations de la mer Rouge.
Le snorkeling vous laissera aussi des souvenirs inoubliables. Les centres de plongée proposent cette activité parallèlement à leurs sorties traditionnelles.
Randonnée
Les marcheurs apprécient les monts Goda et leurs paysages époustouflants: canyons, vallées, cascades et pics montagneux dont la beauté vous récompensera de vos efforts. La plupart des campements touristiques offrent des promenades guidées, allant de balades d’une heure à des randonnées d’une journée plus exigeantes.
Différents treks conduits par des nomades afars peuvent aussi être organisés sur les anciennes routes du sel dans l’ouest de Djibouti. Ces randonnées sont la meilleure façon de s’immerger dans la culture nomade traditionnelle. D’une durée variable, elles comprennent aussi bien des excursions de 2 jours autour du lac Assal que des expéditions de 10jours jusqu’en Éthiopie. Contactez les tour-opérateurs de Djibouti-Ville.
Kite-surf
Les vents forts et constants et la présence de zones protégées aux eaux peu agitées et dépourvues d’obstacles font de Djibouti une destination de choix pour les amateurs de kite-surf. Dans la baie de Ghoubbet, les vents peuvent atteindre 35nœuds et souffler 300jours par an.
Observation des requins-baleines
La baie de Ghoubbet est l’un des meilleurs endroits au monde pour s’adonner au snorkeling à proximité d’un de ces immenses animaux. En haute saison (novembre-janvier), la question n’est pas de savoir si vous en verrez, mais combien.
Voir aussi
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