Algérie : Sécurité

Désagréments et dangers en Algérie

Pour des informations à jour sur la sécurité en Algérie, consultez le site du ministère des Affaires étrangères avant votre départ.
La délinquance a augmenté en Algérie ces dernières années, en particulier dans les grands centres urbains du Nord. Vols à l’arraché, vols de voiture avec menace ou violence et agressions se produisent surtout en centre-ville. Évitez de circuler avec de grosses sommes d’argent et surveillez vos objets de valeur, notamment dans la Casbah d’Alger. Attention aux pickpockets qui opèrent sur les marchés des agglomérations importantes et au milieu de la foule. Ne laissez rien dans votre véhicule et, si possible, garez-vous la nuit sur un parking gardé. Vous risquez moins en revanche d’être abusé par des commerçants ou des rabatteurs que dans les autres pays du Maghreb. 

Tremblements de terre en algérie

Le nord de l’Algérie est situé dans une zone sismique. En 2003, un tremblement de terre a secoué la région à l’est d’Alger, faisant plus de 2000 morts et 10 000 blessés. Si un séisme se produit alors que vous vous trouvez dans un bâtiment, restez dans l’embrasure d’une porte, loin des fenêtres et des murs porteurs. Dehors, restez à l’écart des constructions, des arbres et des poteaux électriques. En voiture, garez-vous sur le bas-côté de la route en attendant la fin des secousses. 

Sécurité routière en algérie

Soyez prudent en conduisant, les routes algériennes étant sillonnées par une proportion inquiétante de fous du volant. Dans le sud du pays, prenez garde aux tempêtes de sable et aux chameaux qui traversent parfois sans prévenir. Il est déconseillé de rouler de nuit entre les grandes villes, en particulier dans les régions montagneuses du Nord. Évitez également les routes secondaires, la nuit, en particulier en Kabylie : bien que devenus extrêmement rares depuis la fin de la décennie noire, les faux barrages routiers ont encore fait des victimes dans cette région ces dernières années. 

Sécurité en algérie

La menace terroriste, bien qu’ayant été considérablement réduite, pèse toujours sur l’Algérie et reste élevée, comme l’ont rappelé les attentats d’avril 2007 à Alger et ceux de septembre de la même année à Batna et à Dellys. Le 16 janvier 2013, une attaque terroriste de grande ampleur s’est produite sur un site gazier localisé dans le sud-est de l’Algérie, à proximité de la frontière libyenne. Une trentaine de ressortissants étrangers sont décédés dans cette acte terroriste, dont un français. 
Le nord du pays fait encore face à une situation problématique. Il importe de rester vigilant autour d’Alger, en particulier en Kabylie, et dans le nord-est du pays. Depuis 2004, les terroristes du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) considèrent les étrangers comme des cibles potentielles. En 2006, ce mouvement s’est associé à Al-Qaida et a multiplié les attentats, qui ont visé les forces de police mais aussi des employés de multinationales américaines et russes travaillant en Algérie. Plus récemment, en 2007, plusieurs attentats revendiqués par Al-Qaida au Maghreb, nouveau nom de ce groupe terroriste, ont fait de nombreux morts et blessés à Alger, à Batna et à Dellys. Le GSPC avait auparavant, en 2003, enlevé une trentaine de touristes européens dans les régions montagneuses et désertiques du sud-est de l’Algérie. 
Les voyageurs qui circulent au Sahara sont par ailleurs confrontés à d’autres risques, de la pénurie d’essence aux tempêtes de sable en passant par les bandits de grand chemin. Actuellement, les services d’un guide demeurent obligatoires pour découvrir le désert au sud de Ghardaïa.
Il reste donc important de vous renseigner sur les conditions de sécurité dans la région où vous comptez vous rendre en Algérie, même si les risques encourus sont aujourd’hui bien loin d’être aussi grands qu’ils ne l’étaient à la fin des années 90.
 

Mis à jour le : 27 novembre 2015

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