Algérie

Algérie : santé

À condition d’être à jour dans vos vaccinations et de prendre quelques mesures préventives de base, vous avez peu de chance d’être victime de grave problèmes de santé. Si l’Afrique souffre d’un nombre impressionnant de maladies, la plupart d’entre elles sont extrêmement rares en Algérie. Plutôt qu’une pathologie exotique, vous risquez, au pire, une diarrhée, un rhume ou une piqûre de moustique infectée. Les blessures dues aux accidents de la route constituent en réalité la principale cause d’hospitalisation.

Vaccins à faire pour l'algérie

Aucune vaccination n’est obligatoire pour partir en Algérie. Mais plus vous vous éloignez des circuits classiques, plus il faut prendre vos précautions. Faites inscrire vos vaccinations dans un carnet international de vaccination que vous pourrez vous procurer auprès de votre médecin ou d’un centre.

Maladie Durée du vaccin Précautions
Fièvre jaune 10 ans Obligatoire dans les régions où la maladie est endémique (Afrique et Amérique du Sud) et dans certains pays lorsque l’on vient d’une région infectée. À éviter en début de grossesse.
Hépatite virale A 5 ans (environ) Il existe un vaccin combiné hépatite A et B qui s’administre en trois injections. La durée effective de ce vaccin ne sera pas connue avant quelques années.
Hépatite virale B 10 ans (environ)
Rage sans Vaccination préventive lors d’un long séjour ou dans les zones reculées
Rougeole toute la vie Indispensable chez l’enfant
Tétanos et poliomyélite 10 ans Fortement recommandé.
Typhoïde 3 ans Recommandé si vous voyagez dans des conditions d’hygiène médiocres.

Disponibilité et coût des soins médicaux en Algérie

La disponibilité et la qualité des soins médicaux en Algérie diffèrent selon les endroits. Elles peuvent être excellentes dans les grandes villes, qui possèdent généralement des médecins et des infirmières bien formés, mais laissent souvent à désirer dans les coins plus isolés. Les patients ou leur famille doivent parfois acheter eux-mêmes les médicaments, voire les compresses stériles et les produits intraveineux. Le niveau des soins dentaires varie également, le matériel mal stérilisé provoquant un risque accru de contracter l’hépatite B ou le virus du sida. Si les hôpitaux publics offrent dans l’ensemble des prestations moins onéreuses, ils disposent aussi d’équipements et de traitements moins en pointe que les cliniques privées, qui emploient par ailleurs un personnel mieux qualifié.

La plupart des médicaments s’achètent sans ordonnance. Beaucoup se montrent inefficaces car contrefaits ou stockés dans de mauvaises conditions. La contrefaçon concerne surtout les comprimés antipaludéens et les antibiotiques onéreux comme la ciprofloxacine. Les pharmacies des grandes villes vendent pratiquement de tout. Dans les villages isolés, vous pourrez vous procurer au mieux quelques cachets de paracétamol. En cas de maladie chronique, nous vous conseillons fortement d’apporter votre traitement pour toute la durée du séjour. Sachez aussi qu’on ne trouve pas toujours de préservatifs, a fortiori d’une qualité fiable ; prévoyez vos moyens de contraception.

En Algérie, les transfusions comportent un risque de transmission du VIH. La BloodCare Foundation (www.bloodcare.org.uk) peut expédier du sang testé n’importe où dans le monde en l’espace de 24 heures.

Les soins médicaux semblent bon marché par rapport aux pays occidentaux, mais ils ne sont pas toujours équivalents. L’évacuation vers des installations médicales appropriées ou le rapatriement peut en outre revenir très cher.

Précautions élémentaires en algérie

Faire attention à ce que l’on mange et à ce que l’on boit est la première des précautions à prendre. Les troubles gastriques et intestinaux sont fréquents, même si la plupart du temps ils restent sans gravité. Ne soyez cependant pas paranoïaque et ne vous privez pas de goûter la cuisine locale, cela fait partie du voyage. N’hésitez pas également à vous laver les mains fréquemment.

Eau

Règle d’or : ne buvez jamais l’eau du robinet (même sous forme de glaçons). Préférez les eaux minérales et les boissons gazeuses, tout en vous assurant que les bouteilles sont décapsulées devant vous. Évitez les jus de fruits, souvent allongés à l’eau. Attention au lait, rarement pasteurisé. Pas de problème pour le lait bouilli et les yaourts. Thé et café, en principe, sont sûrs, puisque l’eau doit bouillir.

Pour stériliser l’eau, la meilleure solution est de la faire bouillir durant quinze minutes. N’oubliez pas qu’à haute altitude elle bout à une température plus basse et que les germes ont plus de chance de survivre.

Un simple filtrage peut être très efficace mais n’éliminera pas tous les micro-organismes

dangereux. Aussi, si vous ne pouvez faire bouillir l’eau, traitez-la chimiquement. Le Micropur (vendu en pharmacie) tuera la plupart des germes pathogènes.

Problèmes de santé et traitement

L’autodiagnostic et l’autotraitement sont risqués ; aussi, chaque fois que cela est possible, adressez-vous à un médecin. Ambassades et consulats pourront en général vous en recommander un. Les hôtels cinq-étoiles également, mais les honoraires risquent aussi d’être cinq-étoiles (utilisez votre assurance).

Demandez conseil aux habitants du pays où vous vous trouvez : si l’on vous dit qu’il ne faut pas vous baigner à cause des méduses ou de la bilharziose, suivez leur avis.

Voir aussi

Le catalogue des éditions Lonely Planet

L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.

#ExperienceLonely