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Publié le 19/04/2013 3 minutes de lecture
À l’instar de Christophe Colomb qui découvrit l’Amérique en abordant son rivage, la République Dominicaine donne au voyageur le sentiment d’être une sorte de pionnier. Ce sentiment risque toutefois de ne pas durer, car le pays a enregistré durant le premier trimestre de 2012 une hausse du tourisme de 8,4%.
POURQUOI Y ALLER EN 2013 ? POUR ÊTRE LE PREMIER AVANT TOUT LE MONDE
Grâce à un nombre croissant de compagnies desservant ses huit aéroports internationaux et de croisières faisant escale dans ses ports, la destination tente de plus en plus de vacanciers en quête de mer, de sable et de soleil. Pour les accueillir, quantité de nouveaux hôtels et resorts doivent ouvrir leurs portes en 2013. Relativement épargnée par le tremblement de terre dévastateur qui a touché sa voisine Haïti en 2010, la République dominicaine développe ses grandes infrastructures, notamment le réseau routier pour faciliter la desserte des plages.
Maintenant que le secret a été levé, voici venu le temps de révéler la raison de notre choix. Imaginez le lieu de vacances rêvé où l’on peut à la fois regarder nager les baleines en sirotant des cocktails à base de rhum local, danser la salsa ou le merengue et braver les rapides de la seule rivière des Caraïbes propice au rafting. Malgré sa superficie modeste, le pays offre moult possibilités de pratiquer des sports d’aventure, ainsi que 400 km de littoral pour les adeptes du farniente. Il jouit en outre d’un climat chaud toute l’année et reste relativement abordable. Pour finir, sa population accueillante se montre toujours prête à partager un sourire, une bière ou une histoire.
Derrière l’aspect balnéaire se cache aussi une riche culture qui fait la part belle à la musique et à la danse, aux champions sportifs (notamment en base-ball), à l’art et aux musées.
LES ESSENTIELS
La visite des 27 chutes de Damajagua combine randonnée, escalade et baignade. Une fois atteint le sommet de la montagne, il ne reste plus qu’à se laisser glisser ou à sauter dans les eaux en contrebas, parfois d’une hauteur de 10 m. On vous remettra certes un casque et un gilet de sauvetage, mais cela ne doit pas vous faire hésiter, car il s’agit autant d’une épreuve de volonté que d’une activité physique.
Porteuses. Didier Bigand
FÊTES ET FESTIVALS
- Le carnaval bat son plein durant tout le mois de février, avec des défilés chaque fin de semaine. Il culmine le dernier week-end par une fête de rue endiablée où la danse le dispute au concours de costumes.
- Côté ambiance, les stades de base-ball de la République dominicaine n’ont rien à envier à ceux des États-Unis. Les meilleurs joueurs du pays s’affrontent au cours de l’hiver jusqu’à la finale en janvier.
- En octobre, le festival de merengue de Puerto Plata célèbre la danse nationale pendant trois jours à grand renfort de musique, de gastronomie, d’art et d’artisanat. Les rues sont alors fermées à la circulation automobile pour laisser s’exprimer la sensualité des danseurs.
CE QUI EST IN…
Le tourisme du café, l’écotourisme, le base-ball.
CE QUI EST OUT…
Les scandales de corruption, la désinformation sur les dégâts causés par le séisme de 2010.
DEPUIS PEU
La rapide et moderne Coral Highway relie désormais les deux principales destinations du pays, Punta Cana et la capitale, à travers un beau paysage côtier émaillé de plages et de villages de pêcheurs.
LE SAVIEZ-VOUS
- La République dominicaine a fourni le plus grand nombre de joueurs de la ligue majeure de base-ball après les États-Unis.
- Plutôt que de faire la fête dans les bars et les discothèques, les Dominicains préfèrent danser et boire de la bière Presidente dans les garages où on laveles voitures.
- Mesurant 71 cm, l’acteur dominicain Nelson de la Rosa (1968-2006) était considéré comme l’homme le plus petit du monde. On peut le voir aux côtésde Marlon Brando dans L’Île du docteur Moreau (1996).
Photo : Eaulive / CCby 2.0