Cathédrale de Strasbourg

Musée des Beaux-Arts

Au 1er étage du palais Rohan, ce musée offre un panorama de la peinture, du Moyen Âge au XIXe siècle, avec un bel accrochage sur des murs peints dans des tons vifs et profonds. L’ensemble de natures mortes, de toutes les écoles et de toutes les époques, est unique. S’y distinguent Vanité, de Simon Renard de Saint-André (1613-1677), et Les Cinq Sens au paysage, de Jacques Linard (1597-1645), entre autres tableaux.

La peinture italienne est bien représentée, des primitifs au XVIIIe siècle. Parmi les œuvres les plus marquantes : la Crucifixion, de Giotto (vers 1320) ; Judith et la Servante, du Corrège (vers 1510), remarquable pour le jeu entre l’ombre et la lumière ; Céphale et Procris, de Véronèse (vers 1584), qui illustre une scène mythologique touchante (Céphale tuant par accident son épouse Procris) ; Zéphyr et Flore, de Tiepolo (vers 1750), au joli jeu de courbes ; et deux Vierge à l’Enfant, de Botticelli et de Piero di Cosimo.

La peinture espagnole n’est pas oubliée, notamment avec des œuvres de Goya et du Greco (dont une lumineuse Mater dolorosa, vers 1590), tout comme les écoles hollandaise et flamande, avec des paysages, des marines et des scènes de genre. Les peintres français sont plutôt sous-représentés. On trouve tout de même des tableaux de Vouet (dont la sensuelle représentation de Loth et ses filles, de 1633), de Delacroix, de Corot et de Courbet. À la fin du parcours, attardez-vous devant La Belle Strasbourgeoise (1703), toile majeure du portraitiste Nicolas de Largillierre, qui fait la fierté du musée.

03 68 98 50 00 ; musees.strasbourg.eu ; 2 place du Château ; 10h-18h mer-lun

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