Les cités anciennes

Mur du Miroir

Après les fresques de Sigiriya, le chemin s’accroche à la paroi rocheuse, protégé à l’extérieur par un mur haut de 3 m. Ce mur (qui n’est pas la véritable façade) était recouvert d’un enduit sur lequel les visiteurs notaient leurs impressions (et leurs désirs) sur les femmes de la galerie au-dessus – c’est du moins ce qu’affirme la légende locale. Ces graffitis datent principalement de la période allant du VIe au XIVe siècle.

Les inscriptions anciennes sont cachées dans le fouillis des messages modernes. En voici un exemple : “Les femmes qui portent des chaînes en or sur la poitrine me plaisent. Depuis que j’ai vu ces femmes resplendissantes, le paradis ne me semble plus désirable.” Un autre dit : “Une jeune femme aux yeux de biche, du côté de la montagne, éveille en moi la colère. Dans sa main, elle tient un collier de perles et son regard fait de nous ses rivales.”

Les graffitis sont d’un intérêt primordial pour les chercheurs, car ils montrent le développement de la langue et de l’écriture cinghalaises, et dévoilent une critique séculaire de l’art et de la beauté. Des panneaux avertissent les visiteurs de ne pas y ajouter d’inscriptions.

#ExperienceLonely