Les cités anciennes

Dagoba de Ruvanvelisaya

Ce magnifique dagoba blanc est protégé par un mur orné d’une frise représentant 344 éléphants, serrés les uns contre les autres. Mis à part quelques-uns à côté de l’entrée ouest, la plupart sont des copies des originaux, qui dataient de 140 av. J.-C. Après avoir été fortement endommagé par les forces indiennes, le dagoba ne mesure plus que 55 m, bien moins que sa hauteur d’origine, et son dôme est aplati.

Une partie des cendres du Bouddha aurait été enterrée ici lors de la consécration du dagoba, au cours d’une cérémonie solennelle en présence de moines venus de Rajagriha, de Vaishali, de Patna, du Cachemire et d’Afghanistan. À l’époque, c’était le plus grand stupa au monde, avec des fondations de 7 m de profondeur en pierre calcaire écrasée au marteau puis piétinée par des éléphants.

C’est le roi Dutugemunu qui commanda le Ruvanvelisaya, mais il mourut avant la fin des travaux. Alors qu’il gisait sur son lit de mort, un revêtement en bambou et tissu fut placé autour du dagoba pour que le roi puisse contempler son chef-d’œuvre “achevé” avant de trépasser. Au sud du grand dagoba, un petit pavillon abrite une statue en pierre calcaire qui représenterait Dutugemunu.

Le terrain autour du dagoba est parsemé de vestiges de bassins, de colonnes et de piliers. Légèremement au sud-est du dagoba, sur le chemin menant au temple de Sri Maha Bodhi, vous verrez l’un des nombreux réfectoires des moines d’Anuradhapura.

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