À mi-chemin du rocher de Sigiriya, un escalier découvert en colimaçon conduit à une longue galerie abritée dans la paroi rocheuse. Elle renferme une série de peintures de femmes pulpeuses, à la taille de guêpe, qui représenteraient des apsara (nymphes célestes) ou des concubines du roi Kasyapa. Protégées du soleil dans la galerie, les fresques demeurent en très bon état, avec des couleurs toujours vives.

Selon une théorie moderne, ces femmes représenteraient Tara, une bodhisattva et une divinité majeure du bouddhisme tantrique. Si le style est similaire à celui des peintures rupestres d’Ajanta, en Inde, ces fresques diffèrent par leur réalisme classique. Nul ne sait à quelle période elles ont été réalisées, mais il semble improbable qu’elles datent du Ve siècle, quand régnait le roi Kasyapa.

Les peintures sont particulièrement belles dans la lumière de la fin d’après-midi. Les photos sont interdites.

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