Transylvanie

Citadelle Alba Carolina

À l’intérieur de cette citadelle au plan en étoile, emblématique de la ville, on trouve des musées, des églises et la salle de l’Unification. Construite à l’origine au XIIIe siècle, la forteresse actuelle remonte pour l’essentiel au XVIIIe siècle. Si vous disposez de peu de temps, concentrez-vous sur la cathédrale du couronnement et le musée de l’Unification. Dans l’idéal, il faudrait lui consacrer une journée entière, entre musées, pauses photos devant les grandes portes et détente dans les cafés. L’accès à la citadelle est gratuit ; les musées sont payants.

La Str Mihai Viteazul monte de la ville basse à la première porte de la forteresse, décorée de sculptures inspirées de la mythologie grecque. De là, une route pavée conduit à la troisième porte, que domine une statue équestre de Charles VI du Saint Empire. Au-dessus de la porte se trouve la cellule de Horea (Celula lui Horea), reproduction de l’endroit où Horea, chef de la grande jacquerie de 1784, fut enfermé jusqu’à sa mort. Horea et son camarade révolutionnaire Cloşca moururent sous le supplice de la roue sur la colline Furcilor en 1785. Crişan, le troisième meneur de la jacquerie, se tua en prison pour échapper à semblable châtiment. Non loin de là, se dresse une colonne en granite, le mémorial du soulèvementérigée en 1937 pour commémorer ces tragiques événements, et depuis laquelle la vue sur les collines environnantes est superbe.

Juste avant la troisième porte, un chemin conduit vers le sud à l’église de Michel le Brave, 500 m plus loin. Cette église en bois, déplacée du Maramureş en 1992, se dresse sur le site d’une ancienne cathédrale métropolitaine, érigée par Mihai Viteazul en 1597 et détruite par les Habsbourg en 1714.

Après les portes, à 200 m à l’ouest, remarquez le monument Costozza, un obélisque dressé en 1906 en hommage aux soldats et officiers du 50e régiment d’infanterie d’Alba Iulia, tués lors de la bataille de Custoza, en 1866, alors qu’ils se battaient dans les rangs de l’armée des Habsbourg contre l’Italie. À proximité se trouve le Muzeul Principia, sur le site où fut mis au jour le plus grand fort de la Dacie romaine. Vous pourrez contempler les murs et l’ancien hypocauste (système de chauffage) à l’intérieur.

À l’ouest, la salle de l’Unification fut construite en 1900. C’est là que fut signé le rattachement de la Transylvanie à la Roumanie le 1er décembre 1918. Au sud de cette salle se dresse une grande statue équestre de Mihai Viteazul (Michel le Brave), souverain de la Valachie, puis de la Transylvanie et de la Moldavie à la fin du XVIe siècle. Cette union prit fin après son assassinat en 1601. Derrière la statue, la cour princière, l’ancienne résidence de Jean Sigismond de Transylvanie (Jean II de Hongrie), fut bâtie en plusieurs étapes à partir du XVIe siècle. Mihai Viteazul y résida aussi brièvement.

Juste à l’ouest, se dresse la cathédrale Saint-Michel, le lieu de culte catholique le plus révéré du pays, et le plus long (89 m). De nombreux membres de la famille royale y sont inhumés, notamment la reine Isabelle et son fils (le premier prince de Transylvanie). Elle recèle un orgue à 2 209 tuyaux encadré de décorations gothiques et baroques.

De l’autre côté de la rue est aménagé l’impressionnant musée de l’Unification, qui célèbre la signature du rattachement de la Transylvanie à la Roumanie. Près de l’entrée ouest de la citadelle, la remarquable cathédrale du Couronnement fut érigée entre 1921 et 1922 en forme de croix grecque circonscrite. Un clocher haut de 58 m marque l’entrée principale.

Dealul FurcilorStr Mihai Viteazul), (Biserica Memorială Sfânta Treime ; www.biserica-mihai-viteazul.ro ; Str Mitropolit Simion Stefan 5 ; 8h-19h0258-813 300 ; www.castrul-apulum.ro ; Str Unirii ; 10h-21h mar-dimSala Unirii ; Str Muzeuluifermée au public9h-18hMuzeul Unirii ; 0258-813 300 ; Str Mihai Viteazul 12 ; 10h-19h mar-dim en été, jusqu’à 17h mar-dim en hiverStr Mihai Viteazul 16 ; horaires variables
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