Les majestueux monuments de Patara sont dispersés le long de la route menant à sa plage. La section principale des ruines est dominée par les vestiges du théâtre de 5 000 places. Non loin se trouve le bouleutêrion, salle de conseil de la ville antique, où l’on pense que se réunissaient les membres de la Ligue lycienne. Il a été soigneusement restauré après 8,5 millions de livres turques de travaux de reconstruction. De là, la rue à colonnades, dont des colonnes ont été réédifiées, s’étire vers le nord. Elle aurait été la plus grande artère de Patara, bordée de commerces, avec l’agora à son extrémité sud.

À l’écart des ruines principales, de nombreux autres vestiges vous attendent. En suivant la route de Gelemiş à la plage de Patara, depuis la billetterie, vous pourrez voir l’arc de triomphe de Modeste, à trois arches, datant du IIe siècle, et, non loin, une nécropole recelant plusieurs tombeaux lyciens. En continuant, vous découvrirez les thermes du port et les restes d’une basilique byzantine, avant d’arriver à la section centrale des ruines.

De la rue à colonnades, une piste mène au socle d’un phare érigé par Néron, et qui figure au nombre des plus vieux vestiges encore existants de ce type d’ouvrage. Dans la zone du port antique (aujourd’hui un marécage) s’élèvent les imposantes ruines du grenier d’Hadrien, où étaient conservées les céréales et l’huile d’olive, ainsi qu’un temple funéraire de style corinthien.

La localité de Patara a vu naître le futur saint Nicolas, évêque byzantin de Myre, au IVe siècle, qui inspira le personnage du Père Noël. Sous l’Antiquité, Patara était réputée pour son oracle et son temple d’Apollon, dont il reste peu de chose. Elle fut le principal port de la Lycie – et, partant, un important lieu d’entreposage des réserves agricoles. Par ailleurs, saint Paul et saint Luc y auraient fait escale lors de leur troisième voyage missionnaire, entre Rhodes et la Phénicie.

5 ₺ plage de Patara incluse, 7,50 ₺ les 10 entrées sur 10 jours ; 9h-19h
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