Ouzbékistan

Maghok-i-Attar et musée des Tapis

Entre ces deux bazars couverts, dans l’ancien marché aux herbes et aux épices, se tient la plus vieille mosquée d’Asie centrale, la Maghok-i-Attar (fosse des herboristes), avec une façade du IXe siècle et de jolies reconstructions du XVIe siècle.

C’est probablement l’endroit le plus sacré de la ville : dans les années 1930, des archéologues ont trouvé en dessous les vestiges d’un temple zoroastrien du Ve siècle, détruit par les Arabes, et d’un temple bouddhique plus ancien.

D’après la légende, les habitants auraient enseveli la mosquée sous des monceaux de sable afin de la protéger des exactions mongoles. Seul son sommet apparaissait quand les archéologues commencèrent leur travail. La place alentour se situe au niveau de la cité du XIIe siècle.

Une section de fouille a été volontairement laissée à l’intérieur. Faisant office de musée, le monument donne à voir des tapis d’ornement et de prière de Boukhara. Grimpez l’escalier pour contempler les ruines zoroastriennes.

Les aimables employés vous diront que, jusqu’au XVIe siècle, la mosquée aurait servi le soir de synagogue aux juifs, symbolisant ainsi la tolérance et le cosmopolitisme de Boukhara.

Fosse des herboristes ; Arabon ; 2 300 S ; musée 9h-17h

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