ວັດສີສະເກດ. On doit à Chao Anou la construction du plus ancien temple conservé à ce jour. Ce splendide sanctuaire élevé il y a deux siècles dans le style ancien de Bangkok a cruellement besoin d’une restauration.

Le vat est ceinturé d’un cloître aux murs épais couverts à l’intérieur de petites niches garnies de plus de 2 000 bouddhas en argent ou en porcelaine. Au-dessous, de longues étagères supportent plus de 300 bouddhas assis ou couchés (bois, pierre, argent et bronze) du plus pur style laotien. Travail local pour la plupart (XVIe-XIXe siècle), ces effigies sont pour quelques-unes plus anciennes (XVe et XVIe siècles) et proviennent de Luang Prabang.

Sur le côté ouest du cloître s’entassent des bouddhas endommagés durant la guerre lao-siamoise de 1828. Dans le sǐm (salle d’ordination dans le bâtiment principal), juste devant le grand bouddha assis, un bouddha naga de style khmer (XIIIe siècle) représente le Bouddha assis sur un dieu cobra (ou naga) enroulé sur lui-même, qui le protège de ses multiples têtes. Le sǐm est surmonté d’un toit à cinq étages. Sous les centaines de niches qui abritent des bouddhas, les murs intérieurs sont ornés de fresques de jataka représentant des scènes des vies antérieures du Bouddha. Au fond du sǐm, un autel supporte plusieurs statues du Bouddha. Ainsi le vat ne compte-t-il pas moins de 6 400 représentations du Bouddha. Sur la véranda à l’arrière du sǐm, on remarque une gouttière de bois orné d’un naga, laquelle sert lors de la cérémonie de purification des effigies du Bouddha lors du Nouvel An laotien.

angle Th Lan Xang et Th Setthathirath ; 8h-12h et 13h-16h, fermé les jours fériés
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