Des rituels plus mayas que catholiques se déroulent souvent sur le parvis de cette église (1540) érigée sur le côté est de la place. À l’intérieur, le sol est parfois jonché d’offrandes de grains de maïs, de fleurs, et de bouteilles d’alcool enveloppées de feuilles de maïs. Les bougies sont disposées selon des motifs spécifiques le long de basses plates-formes en pierre.
Noyées, le dimanche en particulier, sous les volutes d’encens de résine de copal, les marches ont presque la même fonction que les grands escaliers menant au sommet des pyramides mayas. Des chefs de prière indiens, appelés chuchkajaues (mères-pères), agitent des encensoirs (généralement des boîtes en fer-blanc percées de trous) et psalmodient des mots magiques en l’honneur de leurs ancêtres en évoquant les dates de l’ancien calendrier maya. Les bougies et les offrandes commémorent ces ancêtres, dont beaucoup sont enterrés sous les dalles de l’église, à l’instar des rois mayas enterrés sous les pyramides. Les photos sont interdites dans l’église.
5a Av
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