Ouvrant jadis sur le chemin de Guadix, cette porte était l’un des dix accès dont disposait la capitale du royaume nasride à l’époque médiévale. En plus de protéger la ville, les portes remplissaient des fonctions fiscales, car c’est là qu’étaient appliquées les taxes sur les marchandises qui y transitaient. Couronnée de créneaux, elle se compose d’un long passage couvert sous une voûte en demi-berceau n’ayant subi au cours de son histoire que de légères modifications. Elle donnait à l’extérieur sur le quartier des potiers. Il reste aujourd’hui quelques ateliers dans lesquels est produite la céramique de Grenade, connue sous le nom de Fajalauza, avec ses bleus et ses blancs caractéristiques.