Ermita de San Miguel Alto

La déambulation dans les rues du Haut Albaicín puis l’arrivée sur le Cerro del Aceituno à la recherche de cet ermitage constituent une vraie promenade, en partie sur sentier, entre agaves et figuiers de Barbarie. En guise de récompense, Grenade vue quasiment du ciel. Le chemin longe l’antique muraille nasride du XIV^e siècle consolidée par un ajout contemporain : celui de l’architecte Antonio Jiménez Torrecillas pour refermer la brèche qui entamait l’édifice depuis le XIX^e siècle et que les Grenadins surnomment “la tirita” . L’ermitage en lui-même ne présente que peu d’intérêt architectural et seule la sculpture de l’archange Saint-Michel – saint patron de l’Albaicín – qui lui donne son nom, et auquel García Lorca a dédié un poème dans son Romancero Gitano, vaut le détour. Elle est sortie le dernier dimanche de septembre lors d’une procession très populaire. La vue panoramique sur la ville, l’Albaicín, l’Alhambra, le Generalife et la Silla del Moro, la Sierra Nevada et la Vega, ainsi que le Sacromonte et le ciel de Grenade, est à couper le souffle lorsque le visiteur pose le pied sur la plateforme précédant l’église, le point le plus haut de l’Albaicín.