Le point culminant de Selçuk est accessible avec le même ticket que la basilique voisine de Saint-Jean. À l’heure de nos recherches, l’entrée se faisait dans le cadre de visites guidées occasionnelles. Espérons qu’un accès régulier soit bientôt rétabli. De fait, les fouilles qui se poursuivent ici, commencées en 1990, ont révélé l’existence de châteaux sur la colline d’Ayasuluk, datant d’avant la première ville éphésienne et remontant jusqu’au néolithique. Les vestiges partiellement restaurés de la forteresse renvoient aux époques byzantine, seldjoukide et ottomane.

Des guides vous indiqueront probablement les ruines d’un hammam, de sous-sols et d’un mescit (petite mosquée) avec un mihrab (niche indiquant la direction de La Mecque).

Une partie du château, la résidence de la Forteresse, en ruine, suscita un intérêt particulièrement vif lorsqu’elle fut mise au jour en 2009, car elle avait été évoquée pour la dernière fois par un voyageur britannique, John Covell, en 1670. Érigée pour une famille ottomane régnante, cette construction fut sans doute l’œuvre des architectes de l’İsa Bey Camii.

Des fouilles, menées dans la partie intérieure de la forteresse, ont permis de mettre au jour les vestiges de trois maisons dans la “mosquée du Kale” (kale signifie château, forteresse en turc), une zone composée de 15 chambres, surnommée désormais terrasse du Sud. Depuis 2010, plus de 100 m des remparts et des tours de l’ouest ont été restaurés avec des matériaux d’origine.

2013 Sokak ; 10 ₺ avec basilique Saint-Jean incluse ; 8h-18h30 avr-oct, 8h-16h30 nov-mars
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