Entre le Lot et le boulevard Gambetta – l’artère commerçante principale de la ville –, les ruelles du vieux Cahors cultivent leurs faux airs de médina en un lacis médiéval qui invite à la déambulation. Face à la cathédrale, la place Jean-Jacques-Chapou, baptisée en hommage à un résistant lotois, est le cœur de la vieille ville. Elle accueille le samedi et le mercredi matin un marché animé de produits du terroir, devant l’ancienne boutique des parents de Léon Gambetta (1838-1882), le plus célèbre enfant de la ville (cherchez l’enseigne “Bazar génois, Gambetta Jeune et Cie”). Non loin, la rue de la Daurade compte de beaux exemples de demeures médiévales à encorbellements, baies sculptées et pans de bois. Longeant la rivière vers le sud, on atteint ensuite le quartier de l’église Saint-Urcisse, fermée, ce qui n’empêche pas d’admirer son portail gothique. Sur la place du même nom, une étonnante horloge à billes, offerte à la ville en 1997 par l’artiste Michel Zachariou, fait face au Lot. Pour remonter plus loin dans le passé de la ville, rejoignez le haut du boulevard Gambetta, où se dresse la massive tour Jean-XXII (vestige du palais de Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII), puis poursuivez par la rue de la Barre jusqu’à la tour Saint-Jean et la Barbacane, imposants vestiges des anciennes fortifications de la ville.

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