La cathédrale aurait été bâtie sur le site de la villa de Publius, le gouverneur romain de Malte qui accueillit saint Paul en l’an 60.
L’église normande d’origine fut détruite par un tremblement de terre, et l’édifice baroque actuel, assez sobre, fut érigé entre 1697 et 1702 par l’architecte maltais Lorenzo Gafà, lui-même influencé par le maître italien Borromini. Remarquez les motifs de feu et de serpent au sommet des clochers jumeaux, qui symbolisent le premier miracle du saint à Malte.
Faisant écho à celui de la cathédrale Saint-Jean de La Valette, le sol de Saint-Paul est couvert de tombes de nobles maltais et d’importants membres du clergé, en marbre polychrome, tandis que sur la voûte sont peintes des scènes de la vie de saint Paul. Le tableau de l’autel, La Conversion de saint Paul, de Mattia Preti, a été épargné par le séisme, tout comme les portes de chêne magnifiquement sculptées qui s’ouvrent sur la sacristie sur le côté nord, et l’abside au-dessus de l’autel, ornée de la fresque Le Naufrage de saint Paul.
St Paul’s Cathedral ; Pjazza San Pawl ; adulte/enfant 5 €/gratuit, musée de la Cathédrale inclus ; 9h30-16h45 lun-sam, 15h-16h45 dim