Le Puy-de-Dôme

Musée et temple de Mercure

Dédié au dieu protecteur des voyageurs et des commerçants, le temple (environ 140 ap. J.-C.), sanctuaire à terrasses fait de roche volcanique situé dans la ligne de mire d’Augustonementum (actuelle Clermont-Ferrand) et de la Via Agrippa (axe routier majeur entre Lyon et l’Atlantique), était l’un des plus grands sanctuaires de montagne de la Gaule romaine. Son aura aurait dépassé le seul territoire des Arvernes. Les voyageurs s’y rendaient depuis le col de Ceyssat, plus haut point de la Via Agrippa, et la ville d’accueil de pèlerins qui s’y développa entre le Ier et le IIIe siècle. C’est lors de la construction du premier observatoire de mesures météorologiques au sommet du puy de Dôme, en 1872, qu’Émile Alluard mit au jour les premiers vestiges de ce temple monumental. Trois ans plus tard, les premières fouilles étaient engagées sous la férule de Louis-Clémentin Bruyerre, architecte des Monuments historiques, qui réalisa une série d’aquarelles du site. Un projet de restauration, en cours depuis 2013, était en voie d’achèvement au moment de notre passage.

L’Espace du temple de Mercure évoque de manière assez exhaustive la période antique autour du IIe siècle, la Via Agrippa et les Arvernes romanisées. Le musée est un complément indispensable à la visite du monument : une exposition intéressante quoique manquant d’interactivité présente le Clermont-Ferrand d’alors, Ceyssat et le temple (son culte, ses matériaux, les recherches archéologiques…), vidéo, panneaux et maquettes à l’appui.

accès libre ; tlj 10h15-19h15
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