Bordeaux

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Les plus belles choses à faire à Bordeaux en fonction de vos envies ! 

Déjà mondialement connue pour son vin, Bordeaux l'est désormais aussi pour son patrimoine architectural exceptionnel. Mais vous découvrirez en parcourant la ville que ce ne sont pas là ses seuls atouts. Petit tour d'horizon des différents visages de la capitale girondine.

Architecture à Bordeaux

Le patrimoine architectural de Bordeaux est hors du commun. Les édifices et monuments élevés au fil des siècles essaiment dans toute la ville. Quelquefois discrets, quasi invisibles, telles ces portions du rempart gallo-romain enfouis dans les caves d'immeubles privés, ils sont la plupart du temps grandioses et de mieux en mieux mis en valeur grâce à une ambitieuse campagne de restauration entreprise dans tout le centre-ville, et couronnée par l'inscription en 2007 de près de la moitié de la ville sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Bordeaux compte à ce jour 363 monuments classés. Les vestiges les plus marquants de l'époque gallo-romaine sont les ruines du palais Gallien, dans le quartier du Jardin public. Du Moyen Âge, il reste de nombreux édifices : les plus imposants, classés sur la liste du patrimoine mondial dès 1998, sont la cathédrale Saint-André (gothique), la basilique Saint-Michel (gothique flamboyant) et la basilique Saint-Seurin (styles roman et gothique). Voyez aussi l'église Saint-Pierre, ainsi que la Grosse Cloche, porte principale des remparts du XIIIe siècle et ancien beffroi de l'hôtel de ville. La plupart des maisons datant de la Renaissance se trouvent dans ce quartier, l'ancien faubourg Saint-Éloi, du côté de la rue de la Rousselle (là se trouve la maison où vécut Montaigne) et de la rue de la Fusterie. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle, à l'initiative de l'intendant Boucher et de son successeur, l'intendant Tourny, que Bordeaux, recroquevillée à l'intérieur de ses remparts depuis les invasions germaniques du IIIe siècle, va s'ouvrir au fleuve, avec la réalisation de la place Royale (actuelle place de la Bourse).

Magnifique illustration du style rococo (Louis XV), le pavillon central et les deux édifices qui l'encadrent dessinent une place parfaitement symétrique, fleuron de ce que l'on a pris l'habitude de nommer la « façade des quais », l'alignement sur plus d'un kilomètre de dizaines d'immeubles XVIIIe qui, depuis qu'ils ont été restaurés, ont retrouvé les belles nuances ocre et doré de la pierre de taille. La majorité des immeubles du quartier des Quinconces et du triangle d'or datent de la même époque. Certains édifices ont toutefois été bâtis dans un style néoclassique, plus tardif : moins fleuri que le style Louis XV, ils annoncent l'architecture napoléonienne. Le plus monumental d'entre eux est le Grand Théâtre, érigé entre 1773 et 1780 à l'emplacement d'un temple gallo-romain dont les vestiges – les piliers de Tutelle – n'avaient été détruits qu'un siècle plus tôt, sous Louis XIV.

Du XIXe siècle, Bordeaux a conservé le pont de Pierre, la gare Saint-Jean et les entrepôts Lainé, aujourd'hui occupés par le CAPC. Le XXe siècle n'a pas été avare de réalisations monumentales et audacieuses, avec le pont d'Aquitaine, lointain cousin du Golden Gate Bridge de San Francisco, les tours futuristes de Mériadeck et le palais de justice et ses coques de forme conique réalisées par Richard Rogers qui abritent désormais les salles d'audience. Enfin, en ce début du XXIe siècle, Bordeaux a attiré l'attention en 2007 lorsque l'Équerre d'argent, grand prix d'architecture, a été décerné à Nathalie Franck et à Yves Ballot pour leur restructuration de l'école Nuyens, rive droite.

Vin et vignoble de Bordeaux

Le vignoble bordelais compte 57 appellations d'origine contrôlée (AOC) : Saint-Émilion, Pomerol, Médoc, Saint-Estèphe ou encore Pessac-Léognan figurent parmi les plus célèbres. Toutes correspondent à une aire géographique bien précise et leur production répond à des critères bien définis en matière de cépages autorisés, de densité de plantation, de rendement et même d'étiquetage. Dès septembre, l'époque des vendanges marque l'aboutissement de l'année de travail dans les vignes et le début des opérations de vinification. C'est l'assemblage de plusieurs cépages qui est à l'origine de la particularité des vins de Bordeaux : merlot et cabernet-sauvignon principalement pour les rouges, sémillon, sauvignon et muscadelle pour les blancs. L'élevage, en cuve ou en barrique de chêne, d'une durée de 16 à 18 mois, apportera une maturité au vin et permettra de clore le processus avec la mise en bouteilles. 

Si vous souhaitez vous familiariser avec toutes ces notions, vous pouvez prendre contact avec l'Ecole du vin de Bordeaux (3 cours du 30-Juillet), qui propose tout au long de l'année divers stages réputés pour leur sérieux. En session d'été ou en formation « longue » (une journée ou plus), vous apprendrez les bases de l'œnologie, ainsi qu'à reconnaître les différents cépages. Des week-ends œnologiques, avec visites de vignobles, sont également proposés.

À l'extérieur de la ville, la Maison des bordeaux et des bordeaux supérieurs invite à une intéressante initiation aux crus non classés du Bordelais. Le parcours se décline à travers des diaporamas et des tableaux explicatifs sur les thèmes suivants : la terre et le terroir, les saisons de la vigne, la propriété viticole, la vinification et les senteurs. Une dégustation de 2 ou 3 vins et la rencontre avec un vigneron concluent le parcours de ce qui sera pour beaucoup une véritable découverte. Les enfants ne sont pas oubliés : le « coin des petits » leur est destiné, avec, entre autres, dégustation de jus de raisin et livret sur les cinq sens. Depuis Bordeaux, suivez la N10 (prolongée par la N89) en direction de Libourne, jusqu'à la sortie 5 (Beychac-et-Caillau).
Autre espace dédié au vin, La Winery (05 56 39 04 90 ; rond-point des Vendangeurs, Arsac-en-Médoc ; mar-dim 10h-19h pour la boutique, le midi mar-dim pour le restaurant, tlj juil-sept) occupe un grand bâtiment de verre et d'inox, posé en pleine campagne sur la route du Médoc. On y trouve une cave immense, où les meilleurs crus du Bordelais figurent en bonne place, ainsi qu'un restaurant, Le WY (05 56 39 04 91). Des expositions et des concerts sont programmés tout au long de l'année. L'endroit a également pour vocation de proposer des dégustations « sans protocole ni snobisme », sous forme de découverte ou de dégustations thématiques (les vignobles d'altitude, balade en Médoc…) plus approfondies.

Par ailleurs, certaines propriétés viticoles de la région sont ouvertes au public. La visite des chais, sur rendez-vous, est parfois agrémentée d'une dégustation. Reportez vous à la rubrique Excursions pour une sélection de châteaux ouverts aux visites dans le Médoc et dans le vignoble de Saint-Émilion.

La dégustation à la manière des œnologues

Plaisir des yeux, du nez et des papilles, toute dégustation commence avec un verre bien particulier, le « tulipe », évasé à la base et légèrement refermé au sommet, pour favoriser l'aération du vin et la concentration des arômes. Rempli au tiers, tenu par le pied, il dévoile d'abord la couleur du vin. Les nuances des bordeaux rouges varient avec l'origine et l'âge du vin. Les plus jeunes ont souvent une couleur intense, violacée ou pourpre. Ils évoluent ensuite vers des teintes rubis, cerise ou grenat. Une couleur de tuile orangée ou brune est l'apanage des vins les plus vieux. Les blancs secs vont de l'incolore au jaune paille. Les moelleux et liquoreux offrent des colorations plus marquées, allant de l'or pâle à l'ambre.

Un vin, c'est ensuite un ensemble de parfums qui évoquent la nature et les saisons. Leur découverte se fait en deux temps : verre immobile d'abord, puis après avoir fait tourner le vin dans le verre, pour amplifier la perception des arômes et leur intensité. C'est enfin un goût, que l'on appréciera par petites gorgées à faire circuler doucement dans la bouche, en aspirant un peu d'air. Peu à peu, le vin va révéler sa nature : caractère velouté, soyeux ou plus rugueux des tanins sur la langue, puissance ou finesse du goût et sensation d'équilibre, d'harmonie. Concentrez-vous alors sur le « souvenir » que le vin laisse dans votre bouche. La persistance des saveurs et des arômes en révèle la noblesse.

Vie nocturne à Bordeaux

On ne le sait ou on ne le dit pas assez : Bordeaux est une ville qui vit la nuit ! Des quais de Paludate à Bacalan en passant par Saint-Pierre, Saint-Michel et la Victoire, d'innombrables bars à concerts, caves, pubs et boîtes de nuit attirent les noctambules. Si l'activité est réduite en début de semaine, Le Comptoir du Jazz, et La Dibiterie organisent des concerts et des soirées scènes ouvertes dès le mardi soir. Mais Bordeaux ne commence à vibrer que le jeudi soir, la nuit des étudiants, qui se retrouvent dans les bars du quartier de la Victoire – ambiance « troisième mi-temps » au Café des Sports, « concert » au Chat qui pêche, « rhum planteur » à la Cale Sèche – et prennent à partir de 2h du matin la direction des boîtes du quai de Paludate ou de Bacalan. Le week-end, la Victoire reste l'un des quartiers les plus animés : Le Café Populaire attire les trentenaires, Le Saint-Ex les rockeurs ; Saint-Pierre se défend bien également, avec quelques adresses incontournables comme le Calle Ocho.

Les amateurs de concerts underground se dirigeront du côté de la Grosse Cloche pour s'aventurer dans les caves de l'Athénée Libertaire ou de L'Heretic. D'autres salles, comme la Rock School Barbey, le Satin Doll et Le Complexe, feront le bonheur des amateurs de live, qui trouveront l'agenda du mois détaillé dans une petite publication, Clubs et Concerts, distribuée dans la plupart des lieux de sortie de la ville.

Arts de la scène

Depuis la disparition du festival Sigma, qui défraya la chronique à de nombreuses reprises entre 1965 et 1990 en programmant spectacles d'avant-garde et autres expériences artistiques contemporaines, la scène bordelaise a renoué avec une programmation plus sage et tendance. Le Grand Théâtre accueille les représentations de l'Opéra national de Bordeaux, dont l'orchestre est dirigé par Kwamé Ryan et le ballet par le danseur étoile Charles Jude ; des spectacles de l'Opéra ont parfois lieu également au TnBa, où sont par ailleurs données des pièces de théâtre classiques et contemporaines. Pour un vaudeville ou un spectacle d'improvisation, rendez-vous au théâtre des Salinières. En automne, Novart et Evento mettent aussi bien à l'honneur la danse que le théâtre ou la musique, dans des lieux aussi divers que la base sous-marine ou le TNT. La ville est par ailleurs dotée de nombreuses salles de concerts : des groupes de tous styles se produisent sur les scènes de la Rock School Barbey, du Saint-Ex, de l'Hérétic, du Satin Doll ou encore du Complexe. Les têtes d'affiche sont programmées à la patinoire, en attendant l'inauguration (prévue en 2012) d'une vraie salle de concert, baptisée Arena, à Floirac. D'autres salles de la communauté urbaine proposent, elles aussi, une programmation variée tout au long de l'année (l'Espace Médoquine à Talence, le Krakatoa à Mérignac ou encore le Rocher de Palmer à Cenon). Plusieurs fois par an, les chapiteaux de grands cirques renommés (Pinder, Gruss) sont dressés sur l'esplanade des Quinconces.

Gastronomie à Bordeaux

Capitale mondiale du vin, Bordeaux ravira également les amateurs de bonne chère. Puisant dans les cuisines girondine, landaise ou périgourdine, la gastronomie bordelaise déploie une large palette de spécialités. Magret de canard, foie gras, agneau de Pauillac, huîtres du bassin d'Arcachon figurent en bonne place sur les cartes. Quelques restaurateurs s'appliquent à suivre le calendrier du fleuve pour concocter de délicieuses recettes puisées dans la plus pure tradition bordelaise. Entre avril et juin, c'est d'abord l'alose, excellent poisson migrateur péché dans l'estuaire, qui vient garnir les cartes. Puis vient le tour de l'antique lamproie, poisson sans mâchoire ni écailles et doté d'une grosse et curieuse bouche-ventouse. Préparés au grill sur des sarments de vigne, ou mijotés de longues heures et accompagnés d'une sauce au vin et de poireaux, ces mets nécessitent une préparation soignée, et contribuent à la renommée de la gastronomie bordelaise. Ce serait une faute de goût impardonnable de quitter Bordeaux sans avoir savouré une entrecôte bordelaise, cuite sur les sarments de vigne, arrosée de vin et couverte d'échalotes. En apéritif, ne manquez pas de goûter au Lillet, un apéritif local fait d'un assemblage de vins et de fruits.
Si vous souhaitez apprendre à cuisiner ces spécialités et bien d'autres mets plus savoureux les uns que les autres, sachez que le chef du Chapon Fin, l'un des meilleurs restaurants gastronomiques de Bordeaux, organise plusieurs fois par mois des cours de cuisine. Cet ancien élève de Bocuse fait partie de toute une génération de jeunes chefs qui a trouvé en Bordeaux une ville idéale pour développer des recettes inédites, mariant produits du terroir et influences du monde. Parmi le bon millier d'établissements recensés (!), Bordeaux possède plusieurs excellentes tables, dans une large gamme de prix, certaines offrant l'occasion d'apprécier, à des prix raisonnables (notamment au déjeuner), une cuisine gastronomique réinventée. Les différences de tarifs s'expliquent par le mode de préparation, mais aussi par la qualité et la fraîcheur des produits. Parmi les tables les plus réputées, citons notamment Le Clos d'Augusta, Le Pavillon des Boulevards, Gravelier et La Tupina.

Bordeaux en famille

Bordeaux est une ville très agréable à visiter en famille. Le centre-ville est en grande partie réservé aux piétons tandis qu'une longue promenade doublée d'une piste cyclable longe les quais, de la porte de la Monnaie à Bacalan. Vous pouvez envisager différents moments forts pour rythmer votre promenade : une découverte des quais en bateau, l'ascension de la tour Pey-Berland ou de la flèche Saint-Michel, récompensée par une vue d'ensemble imprenable sur toute la ville ; dans un autre genre, un petit tour au roller-skate park des Chartrons séduira les plus téméraires. Vous pouvez aussi programmer une sortie à Cap Sciences, où des expositions interactives destinées aux enfants permettent de comprendre divers phénomènes scientifiques, ou au jardin botanique, rive droite. Pour les petits, le Jardin public est certainement la destination la plus indiquée, avec ses grands espaces, ses aires de jeux, son spectacle de Guignol et son manège à l'ancienne. L'esplanade des Quinconces offre elle aussi des attractions pour les enfants : une grande fête foraine, la Foire aux plaisirs, s'y déroule en automne et au printemps ; de grands noms du cirque y prennent également leurs quartiers chaque année. Face à la place de la Bourse, le miroir d'eau s'avère un excellent terrain de jeux (sous la surveillance des parents). Plus loin, entre le quai des Salinières et le quai Sainte-Croix, le Parc des Sports ouvert au public depuis 2009, offre 5,5 hectares d'aires de jeux et de détente. De novembre à janvier, une patinoire en plein air est installée en face de l'hôtel de ville.

Shopping et marchés à Bordeaux

Le triangle d'or, formé par les allées de Tourny, le cours de l'Intendance et le cours Georges-Clemenceau, autour de la place des Grands-Hommes, regroupe les boutiques les plus luxueuses de la ville. La rue des Remparts, la rue Bouffard et la rue des Trois-Conils, dans le quartier Pey-Berland, réunissent également un certain nombre de boutiques chics.
Les grosses enseignes (vêtements, parfums, chaussures, téléphones, livres, disques…) sont rassemblées dans la très longue rue Sainte-Catherine, principale artère du centre-ville (entièrement piétonnière, elle relie la place de la Comédie à la place de la Victoire) et dans la rue de la Porte-Dijeaux qui lui est perpendiculaire et la relie à la place Gambetta. Si vous êtes à la recherche de vêtements fashion, rock ou street-wear, arpentez le quartier Saint-Pierre, en particulier la rue du Pas-Saint-Georges, et celui de la Grosse Cloche. Pour tout ce qui est antiquités, prenez la direction des Chartrons.

Si le quartier Saint-Michel n'est pas le plus riche en boutiques tendance, il s'y déroule en revanche le plus important marché de la ville, en trois temps : le samedi matin, c'est le grand marché ; de l'alimentation aux vêtements en passant par les articles de maroquinerie, tout y est ; le dimanche matin, les brocanteurs prennent possession de la place, chineurs et badauds sont au rendez-vous ; le lundi matin enfin, les stands de vêtements ont l'exclusivité des lieux. Les amateurs de produits frais pourront aussi se rendre au marché des Capucins (fermé lun). Le marché du quai des Chartrons le dimanche matin, attire beaucoup de monde. C'est aussi là qu'a lieu, chaque jeudi matin, le marché bio.

Tramway

Depuis la mise en service de la première ligne en décembre 2003, le réseau du tramway bordelais a progressé (fini, les pannes à répétitions des premiers mois et les collisions occasionnelles) et s'est considérablement étendu. Il comprend désormais 3 lignes : la A relie le centre-ville à Mérignac d'un côté et aux banlieues de la rive droite de l'autre via le Stade Chaban-Delmas et l'hôtel de ville ; la B permet de gagner Pessac et le domaine universitaire ou Bacalan et les bassins à flots depuis la place de la Victoire ; quant à la C, qui allait à l'origine de la gare aux Quinconces, elle a été étendue à Bègles d'un côté et aux cités du nord de la ville de l'autre. Cette couverture très complète de tous les quartiers de Bordeaux et des communes environnantes a indéniablement participé à rapprocher les deux rives et ce faisant, à renforcer l'unité et l'identité de la ville. D'un point de vue esthétique, son système d'alimentation électrique par le sol et son allure aussi futuriste qu'élégante permettent au tramway de s'intégrer harmonieusement au paysage urbain.

Plusieurs prolongements de lignes sont prévus dans les années qui viennent (dont un jusqu'au parc des expositions de Bordeaux-Lac, un autre jusqu'à l'aéroport), de même que la création d'une ligne D qui couvrira le nord-ouest de la ville. Bordeaux redonne ainsi peu à peu au tramway une place aussi importante que par le passé : un premier réseau fut en effet actif entre 1880 et 1958. Les tramways, d'abord hippomobiles, à vapeur, puis électriques, circulaient alors sur près de 200 km de voies : un « tramway des champs » se rendait même jusqu'à Camarsac, dans l'Entre-deux-Mers.

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