Le parc national de Snæfellsjökull est un incontournable en Islande.

Islande

Parc national du Snæfellsjökull

© Anna - AdobeStock

Le parc national du Snæfellsjökull englobe une grande partie de la pointe ouest de la péninsule de Snæfellsnes, notamment les pentes accidentées du Snæfellsjökull (prononcé “snaï-fells-yeu-kutl”), le glacier qui trône au bout du long bras de la péninsule. À ses pieds s’étirent des tunnels de lave et des champs de lave protégés abritant une faune endémique. On y vient pour randonner, et pour observer oiseaux et baleines. Quand le brouillard qui enveloppe le glacier se lève, on aperçoit la gigantesque calotte glaciaire rendue célèbre par Jules Verne dans son Voyage au centre de la Terre.

Que voir au parc national de Snæfellsjökull ?

Le Snæfellsjökull

Rien d’étonnant à ce que Jules Verne ait choisi le Snæfell pour son roman : le pic fut détruit par l’explosion d’un volcan sous-jacent qui s’affaissa dans sa chambre magmatique, formant une immense caldeira. Certains groupes new age le considèrent comme un “centre d’énergie” majeur.

Le meilleur moyen d’atteindre son sommet de glace est de s’inscrire pour une excursion guidée.

Cratère de Saxhöll

Au sud-est du secteur d’Öndverðarnes, sur la route 574, une bifurcation signalée mène au cratère de scories de Saxhöll, en bordure de route, d’où provient une partie de la lave qu’on voit dans la région. On peut se rendre en voiture par une piste jusqu’au pied du cratère : une montée accidentée de 300 m conduit ensuite à un point de vue superbe sur les immenses coulées de lave de Neshraun.

Plage de Djúpalón

Sur la côte sud-ouest, la route 572, qui part de la route 574, mène à la spectaculaire plage de sable noir de Djúpalónssandur. On peut s’y promener en passant devant plusieurs formations rocheuses (une église elfique et un kerling, troll femelle), deux bassins saumâtres (auxquels la plage doit son nom) et l’arche en pierre de Gatklettur. Certaines portions de sable noir sont couvertes de pièces de métal rouillées provenant du chalutier anglais Eding, qui s’échoua ici en 1948. Un parking asphalté et des toilettes expliquent la présence de la foule et des cars de tourisme. 

Sur la plage, vous verrez 4 pierres de levage qui servaient jadis à tester la force des aspirants pêcheurs. La plus petite, Amloði (minable), pèse 23 kg, suivie de Hálfdrættingur (demi-portion, 54 kg), Hálfsterkur (demi-fort, 100 kg) et le plus grand, Fullsterker (très fort, 154 kg). Tout homme qui se révélait incapable de soulever Hálfdrættingur était considéré comme une petite nature inapte à la vie en mer. 

En longeant le promontoire vers le nord jusqu’à la plage de sable noir de Dritvík, vous verrez émerger de l’océan une série de rochers érodés – à ce qu’on raconte, certains formeraient une église de trolls. Du XVIe au XIXe siècle, Dritvík était le plus grand campement de pêche d’Islande et abritait jusqu’à 60 bateaux. Aujourd’hui, seules des ruines subsistent au bord du champ de lave.

Le tunnel de lave de Vatnshellir

Ce tunnel de lave vieux de 8 000 ans et constellé de cavernes s’étend à 32 m sous terre, à 1 km au nord de Malarrif (suivez la bifurcation qui part de la route 574).

#ExperienceLonely