Bilbao et San Sebastian

Bilbao : Ensanche (ville nouvelle)

Vu la concentration d’atouts par ici, vous avez toutes les chances de passer une bonne partie de votre séjour dans cette partie élégante de Bilbao. Non contente d’abriter plusieurs musées de réputation internationale et quelques-uns des meilleurs bars et restaurants du pays, la ville nouvelle offre de belles promenades au bord du fleuve et une myriade d’activités sympathiques et décalées.

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L’essentiel en un jour

La journée commence par la prestigieuse institution qui a fait la célébrité de Bilbao, le Museo Guggenheim. Prévoyez ici du temps pour explorer les œuvres en extérieur et les abords du fleuve. Le musée ayant certainement occupé une bonne partie de votre matinée, vous n’avez plus ensuite qu’à aller vous attabler au restaurant du musée, le Nerua, ou à La Mary.

Une promenade digestive vous conduira dans les allées paisibles du Parque de Doña Casilda de Iturrizar, transition parfaite avant une nouvelle dose de grand art : les grands maîtres espagnols vous attendent en effet au Museo de Bellas Artes. Pour compléter cette journée culturelle, revenez sur vos pas pour visiter le Museo Marítimo Ría de Bilbao. Sinon cap sur les boutiques de la Calle López de Haro et des rues alentour pour une pause shopping, avec halte au goûter dans la délicieuse pâtisserie Arrese.

Le soir venu, dégustez quelques pintxos de choix à la La Viña del Ensanche et allez faire un tour pour voir ce que programme le Kafe Antzokia, lieu culturel alternatif.

À ne pas manquer

L’architecture

Pour beaucoup, l’édifice conçu par Frank Gehry est en fait la vraie star : le bâtiment évoque à la fois l’histoire sidérurgique de la ville, avec sa coque métallique, et la tradition de pêche de la Biscaye, illustrée par des courbes qui rappellent la forme de créatures marines (notez les tuiles de titane en forme d’écailles étincelantes). Cette architecture attire les photographes comme la lumière les papillons. Prévoyez du temps pour en faire le tour et observer de l’extérieur ses couleurs et ses motifs changeant au gré de la lumière du jour.

Un chien fidèle…

À l’extérieur côté ville, Puppy, kitschissime west wighland terrier en acier inoxydable recouvert de milliers de fleurs, se dresse du haut de ses 12 m. Bilbao s’est attachée à cette œuvre de Jeff Koons qui était à l’origine une installation temporaire. Les Bilbaínos aiment à dire que le chien était là avant le musée, et qu’ensuite, il a bien fallu lui construire une niche.

… et une étonnante Maman

Sur la berge du fleuve a été installée l’œuvre Maman (1999) de Louise Bourgeois (1911-2010), araignée géante mais aérienne incarnant une maternité protectrice.

L’atrium

C’est par l’atrium, grand hall aux airs de cathédrale, que vous pénétrerez dans le Guggenheim. La lumière s’y déverse par d’immenses rideaux de verre et, à une extrémité, une verrière zénithale ouverte sur le ciel. L’atrium a été pensé pour ouvrir le musée sur les panoramas du fleuve et des collines alentour.

Les expositions temporaires

Le musée offre une programmation d’un grand éclectisme : au fil du temps des expositions ont été consacrées au couturier Gucci, à l’œuvre graphique de Dürer, à l’architecte Frank Lloyd Wright, à des œuvres réalisées en objets recyclés ou encore à la réalité déformée par les miroirs.

The Matter of Time

Le rez-de-chaussée du musée est dédié à la collection permanente. On doit à l’artiste contemporain américain Richard Serra l’une des œuvres les plus prisées des visiteurs, The Matter of Time (1994-2005) : ce gigantesque labyrinthe fait de panneaux d’acier attaqué par la rouille tient autant de l’art que de l’aire de jeux pour enfants.

Tulips

L’atrium s’ouvre sur une petite terrasse entourée de bassins où l’artiste Jeff Koons a posé son bouquet de Tulips (1995-2004) : cette œuvre ultracolorée de plus de 2 m par 5, dont les fleurs ressemblent plus à des ballons de baudruche géants, fait partie de sa grande série “Celebration”.

Fog Sculpture #08025 (F.O.G.)

C’est sur un simple bassin d’eau, entre les immenses vitres de l’atrium et la Ría del Nervión, que se forme régulièrement cette Sculpture de brouillard (1998) de Fuyiko Nakaya.

Son titre joue avec le mot anglais fog, “brouillard” et les initiales du nom complet de l’architecte, Frank Owen Gehry.

Pour s’amuser (et se rafraîchir)

Sur l’esplanade à l’ouest du musée, une fontaine lance de façon aléatoire des jets d’eau pour la plus grande joie des petits et des grands. Vous trouverez aussi non loin une impressionnante aire de jeux pour enfants : l’endroit idéal pour eux après la visite !

Éveil (Waking)

Si le Guggenheim abrite des œuvres conceptuelles parfois difficiles à appréhender, Gilbert & George ont réalisé avec Waking (1984) une pièce monumentale et colorée immédiatement accessible, du moins dans son sens premier : elle illustre l’“éveil” de l’enfance à la maturité.

L’Éclair illuminant un cerf

Ce titre étonnant est celui d’une installation de l’Allemand Joseph Beuys, où un lourd triangle de bronze, suspendu, représente un éclair jetant sa lumière sur différents animaux stupéfaits – une chèvre (en l’occurrence une brouette à trois roues) et un cerf (la table à repasser à l’envers).

Tall Tree & the Eye

Autre œuvre extérieure, Tall Tree & the Eye (2009), d’Anish Kapoor, se compose de 73 sphères réfléchissantes disposées autour de trois axes, soit autant de miroirs globulaires déformant la réalité alentour.

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