Albanie

Transport Albanie

Comment se rendre en Albanie ?

L’Albanie est accessible par avion, depuis un certain nombre de grandes villes européennes. De nouveaux vols viennent s’ajouter peu à peu à la liste des lignes qui desservent l’aéroport de Tirana, et certaines compagnies se spécialisent dans les liaisons avec le pays. On peut également se rendre en Albanie par le ferry notamment depuis l’Italie et la Grèce, ainsi que par la route en passant par les pays frontaliers. L’avion est souvent l’option la plus simple. Toutefois, cette destination peut aussi faire partie d’un voyage plus long : vous pouvez ainsi longer la côte adriatique, ou encore traverser les Balkans en passant par la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro (voire la Macédoine du Nord). Vous ferez ainsi étape dans des villes splendides et admirerez de superbes paysages avant de rejoindre cet étonnant petit pays du Sud-Est européen.

Aller en Albanie en avion

Aéroport international de Tirana

L’aéroport Nënë Tereza est l’unique escale aérienne internationale du pays. Ce terminal moderne et bien organisé est situé à 17 km au nord-ouest de Tirana. En plus des vols charters, plusieurs compagnies aériennes répertoriées sur le site Internet de l’aéroport desservent cette escale, dont Transavia (vols depuis Paris), EasyJet (vols depuis Genève), Ryanair (vols depuis Paris-Beauvais, Marseille-Provence, Bruxelles-Charleroi) ou encore Wizz Air (vols depuis Paris, Lyon, Nice, Bruxelles-Charleroi et Bâle).

Aller en Albanie en bateau

L’Adriatique baigne les côtes albanaises entre sa frontière septentrionale et le canal d’Otrante (jusqu’à la péninsule de Karaburun), et sa côte sud donne sur la mer Ionienne.

Dans le sud, des ferrys circulent toute l’année entre Corfou, en Grèce, et Saranda. Depuis l’Italie, des bateaux partent pour Durrës quotidiennement de Bari et d’Ancône. Vlora et Saranda sont desservies depuis Brindisi. Vous trouverez ci-dessous les coordonnées, en Italie, des compagnies assurant les liaisons, dont la fréquence varie tout au long de l’année et peut être modifiée peu de temps à l’avance : renseignez-vous directement auprès des compagnies pour des informations actualisées :

  • Direct Ferries : vous pouvez consulter toutes les liaisons proposées pour la période qui vous intéresse et comparer les offres des différentes compagnies.
  • A-Ships est une compagnie maritime grecque (manquant d’organisation) qui assure des liaisons entre Brindisi et Vlora.
  • AdriaFerries assure les liaisons pour Durrës depuis Ancône.
  • Starlines assure une liaison entre Brindisi et Vlora.

Aller en Albanie en bus

Un réseau de transport routier relie l’Albanie aux pays des Balkans et à l’Allemagne. Dans certains cas, les liaisons au départ de l’Italie sont insérées dans ces parcours. En règle générale, en l’absence de liaisons directes entre l’Albanie et les autres pays des Balkans et la Grèce, il faut changer de bus en Macédoine du Nord (à Skopje et dans les petites villes) ou au Monténégro (à Podgorica et Kotor).

Se rendre en Albanie par la route

Pour se rendre en Albanie par voie terrestre, le mieux est de traverser le nord de l’Italie jusqu’à Trieste. De là, empruntez le poste-frontière de Pesek vers la Slovénie, puis suivez l’E61 jusqu’à Rijeka, en Croatie. De là, prenez l’E65, qui mène au Monténégro en longeant la côte croate, avec de magnifiques vues sur l’Adriatique jusqu’à hauteur de Jasenice. Elle reprend en grande partie la route dite Jadranska Magistrala (route adriatique). Ensuite, l’E65 devient l’autoroute A1 (en numérotation croate), qu’il faut parcourir jusqu’à la fin. Suivez ensuite les panneaux indiquant Dubrovnik sur le tronçon de l’E65 constitué par l’autoroute croate no 8, qui conduit à Neum (la seule partie de Bosnie donnant sur la mer Adriatique) et à la frontière monténégrine. Après la frontière, le tracé de l’E80 rejoint celui de l’E65. Vous pouvez maintenant suivre la route et parcourir le pourtour de la baie des bouches de Kotor, un magnifique fjord d’Adriatique, ou bien traverser la baie en ferry pour 4,50 €, gagnant beaucoup de temps. À hauteur de Đurmani, vous devez quitter l’E65 pour prendre l’E851 (M2.4 dans la numérotation monténégrine) et la suivre jusqu’à la frontière de Sukobin, principal point d’accès pour ceux qui arrivent par la route.

Comment circuler en Albanie ?

Une fois sur place, une multitude de choix s'offrent à vous pour vos déplacements. Si vous voulez faire du vélo, soyez préparés car les routes ne sont pas toutes carrossables et certaines ne sont pas goudronnées. La plupart des Albanais voyagent en bus, vous en trouverez dans toutes les grandes villes et certains offrent des navettes fréquentes vers d'autres villes. Pour ce qui est de la voiture et de la moto, cela ne fait que quelques années que l'Albanie possède un code de la route. Depuis une vingtaine d'années, l'état des routes s'améliore. Si vous voulez conduire, passez d'abord quelques heures dans un taxi pour voir le trafic et la manière qu'ont les Albanais de conduire, avant de vous lancer seul en voiture.

Le train en Albanie

Si vous utilisez le service ferroviaire (presque inexistant), vous constaterez par vous-même la lenteur et l’état des trains, et vous comprendrez pourquoi les Albanais préfèrent voyager en bus et en furgon. Cependant, les trains sont extrêmement bon marché et offrent une expérience proche de l’aventure. Comme ils ne dépassent jamais les 45 km/h, vous pouvez aussi profiter du paysage en détail. Les principales gares sont celles de Kashar, à 10 km à l’ouest de la capitale (la gare de Tirana est fermée depuis longtemps) et de Durrës ; celle d’Elbasan, comparable à une petite gare de campagne, est la principale de l’arrière-pays. Des trains de voyageurs relient Tirana (Kashar) à Durrës, Shkodra, Fier, Vlora, Elbasan et Pogradec. Consultez les horaires à la gare et achetez votre billet 10 minutes avant le départ.

Circuler en voiture et moto

Voyager en toute autonomie, en voiture ou à moto, est le moyen le plus pratique pour visiter l’Albanie, voire le seul pour atteindre certains sites. Ces dernières années, l’important processus de modernisation du réseau routier a nettement amélioré la praticabilité des routes principales et de la plupart des nationales. Toutefois, des problèmes non négligeables subsistent, notamment sur les voies secondaires, les routes de montagne ou celles qui desservent les petits villages et les hameaux. 

Les routes “jaunes” et “blanches” indiquées sur les cartes, voire certaines “rouges”, peuvent être non goudronnées, défoncées et bordées de bas-côtés meubles en terre, pierres ou boue, et dans certains cas s’apparenter à des pistes tout-terrain, et même celles qui rejoignent des zones touristiques. Sur ces routes, qui traversent aussi bien l’arrière-pays montagneux que la zone côtière en dehors des principales destinations touristiques, vous devrez veiller à votre sécurité et à celle des autres en roulant prudemment. Prévoyez une réserve de carburant, vérifiez l’état des pneus et adaptez la pression aux conditions du revêtement routier. Contrôlez aussi les suspensions du véhicule qui seront soumises à rude épreuve. L’état des routes et la poussière qui s’en dégage expliquent la présence de très nombreuses stations de lavage, plus ou moins professionnelles, dans tout le pays.

Le code de la route en Albanie

Le port du casque est obligatoire pour le conducteur et le passager d’une moto.

Les ceintures de sécurité sont obligatoires aux places avant et arrière. 

Pour circuler, les voitures et les motos doivent être équipées de pneus d’une épaisseur minimale de 1,6 mm.

Un véhicule immatriculé à l’étranger peut attirer l’attention de la police routière. Il est donc conseillé d’être prudent et de respecter strictement le Code de la route, car la moindre infraction peut entraîner une amende et le retrait du permis.

Il est strictement interdit de conduire sous l’influence de l’alcool et/ou de drogues, sous peine de retrait du permis et d’arrestation. Le taux d’alcoolémie toléré est de zéro.

Permis de conduire

Les permis de conduire français, belge et suisse sont reconnus. Un permis international peut être demandé aux voyageurs d’une autre nationalité

Louer une voiture en Albanie

Il vaut toujours mieux vérifier la présence d’éventuels dommages sur la carrosserie et les vitres et les mentionner sur le contrat avant de le signer. Veillez à vous faire expressément spécifier le montant requis pour la caution (le plafond habituel est de 1500 €).

À Tirana, les comptoirs des sociétés de location de voitures sont tous situés à la sortie du terminal des arrivées de l’aéroport, de part et d’autre de la rue en face du bâtiment. Compte tenu de la forte croissance de la demande de voitures de location, les entreprises locales ont poussé comme des champignons.

Voyager en bus

Une myriade de compagnies privées sillonnent les routes d’Albanie, desservant presque tous les villages. Le bus et surtout le furgon (mini-bus) sont incontestablement les moyens de transport public les plus pratiques pour se déplacer à travers le pays. De plus, ils sont bon marché et permettent une immersion dans la vie locale. 

En général, les gares routières sont bien identifiables et peu éloignées du centre-ville ; elles sont parfois dans le centre même, comme à Korçë ou à Berat. La signalisation aux terminaux des bus est quant à elle variable : les panneaux indiquent tantôt le numéro du bus, tantôt la destination, et parfois les horaires, il n’y a donc pas de critère unique. Les gares des furgon sont encore moins indiquées. Pour autant, elles ne sont pas trop difficiles à trouver. 

Dans les grandes villes, comme Tirana ou Shkodra, leur emplacement dépend de la destination des bus : la gare au nord de la ville dessert les destinations septentrionales, au sud, les destinations méridionales. Ailleurs, il suffit de demander aux habitants, qui se feront un plaisir de vous aider. Vous trouverez dans les chapitres régionaux des informations sur l’emplacement des gares et les destinations desservies (avec les tarifs). Comme il n’y a pas de points d’information ni de numéro de téléphone unique, il est conseillé de noter les coordonnées téléphoniques affichées directement sur les bus et plus fréquemment sur les furgon, qui sont généralement celles des chauffeurs/propriétaires des véhicules.

Les bus et furgon partent généralement le matin et le soir quelles que soient les destinations. Certaines lignes traversent tout le pays. Pour un trajet moyenne distance (par exemple, Tirana-Korçë), le tarif, très variable selon la période de l’année, commence à partir de 500 lekë environ. Si aucun autobus ou furgon ne dessert les destinations qui vous intéressent (ce qui est possible), vous devrez choisir l’auto-stop ou la location de voiture.

Voyager à vélo en Albanie

Voyager à vélo en Albanie est un défi, mais ce n’est pas une mission impossible. Malgré les aménagements, même importants, réalisés ces dernières années sur les voies principales, les routes secondaires sont souvent en mauvais état, et la plupart ne sont pas goudronnées – on peut même tomber sur des égouts à ciel ouvert. De plus, le respect de certains conducteurs envers le code de la route est assez discutable. À Shkodra, Durrës et Tirana, les habitants se déplacent très fréquemment à vélo ; Tirana a même doté quelques rues de pistes cyclables. Même pour des trajets courts et simples, il vaut mieux emporter le nécessaire pour réparer un pneu en cas de crevaison, et quelques pièces de rechange. L’entretien est important : contrôlez votre vélo tous les matins et tous les soirs lorsque vous le garez. Munissez-vous d’un bon antivol et utilisez-le dès que vous vous éloignez. Un cycliste entraîné parcourt environ 80 km par jour, mais tout dépend du terrain et du poids des bagages.

Les transports en commun en Albanie

La plupart des villes albanaises sont assez petites pour être visitées à pied. Vous pourriez être amené à prendre le bus à Tirana et à Shkodra, ou encore dans des localités plus petites comme Gjirokastër et Berat, si vous souhaitez sortir de la vieille ville. Le coût du billet, variable d’une ville à l’autre, reste très bon marché et ne dépasse pas 40 lekë par trajet. En revanche, on trouve très difficilement des informations sur les lignes et les horaires. Le service de transport public est confié aussi bien à des sociétés publiques que privées (ces dernières représentent l’écrasante majorité du secteur). Toutes opèrent simultanément dans la ville ; leurs itinéraires ne sont pas toujours complémentaires, et la signalisation des destinations répond à des critères toujours différents. De plus, il n’existe pas de numéro de téléphone unique pour obtenir des renseignements. 

 On trouve assez facilement des taxis, même dans les villes moyennes. Ils sont assez bon marché comparés aux tarifs français, mais vérifiez toujours la présence et l’utilisation correcte du compteur. Une course à Tirana revient à 300 lekë au minimum et vous coûtera jusqu’à 1000 lekë (8 €) pour atteindre les destinations les plus éloignées.

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