Camargue

Camargue : culture et traditions

Au cours de son histoire souvent tumultueuse, la région s’est nourrie de multiples influences, à commencer par celle des Romains. L’incroyable patrimoine antique d’Arles témoigne de la richesse de ce passé. Dans ce coin de Provence, l’art roman s’est aussi illustré et le courant félibrige a porté haut les couleurs de la langue provençale. Ce mouvement a toujours son siège social à Arles, au Museon Arlaten.

L’art roman provençal

Loin d’anéantir la foi des populations, la terreur que firent régner les sarrasins pendant plus d’un siècle dans la région et la peur de l’an mille provoquèrent une renaissance du christianisme qui se manifesta par la construction de nombreux édifices religieux. Du XIe au XIIIe siècle, la Provence connut une brillante école d’architecture romane. Parmi les plus belles manifestations de l’art roman provençal figurent Saint-Trophime à Arles, Montmajour ou encore l’abbatiale de Saint-Gilles.

Arles, la romaine

Inscrits au Patrimoine mondial, les monuments romains d’Arles retracent la gloire de l’ancienne “petite Rome des Gaules”, qui débuta sous Jules César. Selon l’Unesco, elle offre un “exemple intéressant d’adaptation d’une cité antique à la civilisation de l’Europe médiévale”. Elle conserve des monuments romains impressionnants dont les plus anciens (arènes, théâtre antique, cryptoportiques) remontent au Ier siècle av. J.-C. Datant duIVe siècle, les thermes de Constantin et la nécropole des Alyscamps témoignent d’un second âge d’or.

Mistral, le nouveau souffle de la langue provençale

Le XIXe siècle est celui de la renaissance de la langue provençale, incarnée par le félibrige, mouvement littéraire créé pour la défendre. Fondé en 1854 par sept jeunes poètes, il s’inscrit dans le registre de l’attachement à une terre, à des traditions et à une langue menacée. Ce mouvement a trouvé en Frédéric Mistral (1830-1914), prix Nobel de littérature en 1904, l’un des plus brillants représentants. La publication en 1859 de Mireille, poème épique en douze chants (que Gounod transforma en opéra en 1864), lance véritablement ce courant.

Le patrimoine à l’honneur

Le site décrit dans le détail plus de 100 sites et édifices répartis dans la ville, avec un classement par quartier.

"C’est l’Arlésienne !”

Ainsi désigne-ton un phénomène que l’on annonce sans arrêt mais qui ne se produit jamais. À l’origine de cette exclamation courante : L’Arlésienne, un opéra de Bizet tiré d’une nouvelle des Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet. L’intrigue relate l’amour tragique d’un jeune paysan pour une belle Arlésienne, dont il est question durant toute la représentation, mais qui n’apparaît jamais sur scène.

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