Faune
Le Kirghizstan accueille chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs, dont des grues rares et des oies, qui s’arrêtent aux lacsIssyk-Koul et Sary Chelek, classés réserves de biosphère par l’Unesco. Le pays abrite des ours bruns, des mouflons de Marco Polo (argalis), des bouquetins et des loups. La vaste réserve fermée de Sarytchat-Ertach, dans le centre des Tian Shan, est notamment chargée de protéger la faune, plus particulièrement les léopards des neiges qui seraient une centaine à vivre au Kirghizstan.
Problèmes environnementaux
L’eau douce provenant des glaciers est une importante ressource naturelle du Kirghizstan, mais le recul des glaciers est alarmant – sans toutefois être aussi fulgurant que l’avait anticipé un rapport des Nations unies de 2008. Malgré une rotation saisonnière bien organisée, le surpâturage pose problème près des villages, alors que les jailoo plus lointains, inaccessibles à cause du coût du transport ou de l’absence d’infrastructure, souffrent de sous-pâturage. À l’époque soviétique, la RSS kirghize était surnommée la “forteresse atomique des Tian Shan” pour ses mines d’uranium. Plusieurs anciens sites présentent des risques de fuites radioactives, menaçant de contaminer les rivières et les nappes phréatiques. Par ailleurs, la propriété et l’exploitation des mines en service demeurent controversées. D’après la BBC, l’immense mine d’or de Koumtor, sous exploitation canadienne, produirait environ 12% du PIB du Kirghizstan, mais son emplacement en altitude, en amont de plusieurs réseaux hydrographiques, rend son exploitation sensible sur le plan environnemental. En 1998, un camion de Koumtor transportant près de 2 tonnes de cyanure et de chlorhydrate de sodium est tombé dans la rivière Barskoön. Il a fallu évacuer la population, et le nombre exact des victimes reste un sujet de discorde.
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