Kazakhstan

Kazakhstan : sécurité

Avec des enfants

Les enfants peuvent être un bon moyen de briser la glace et de favoriser les échanges culturels, mais le voyage en Asie centrale peut être pénible pour eux. Les longs trajets en bus et en taxi sur les routes sinueuses de montagne peuvent donner le mal des transports à certains bambins. La nourriture est difficile à digérer pour les petits et les températures extrêmes – chaleur torride dans les villes et froid glacial en montagne – gênent beaucoup de voyageurs. N’oubliez pas d’alterner visites de monuments et de musées avec celles des parcs d’attractions et des parcs aquatiques présents dans toutes les capitales. Pour en savoir plus sur les voyages en famille en général, procurez-vous le guide Lonely Planet Voyager avec ses enfants.

En pratique

  • Les parents qui voyagent avec de jeunes enfants trouveront des couches dansles grands magasins, mais devront emporter biberons et médicaments.
  • Sièges auto, chaises hautes, lits d’enfant et autres accessoires sont inexistants, mais il y aura toujours une bonne âme pour prendre votre bambin sur les genoux ou vous aider à monter dans le bus.
  • Les couvertures fournies dans les chambres chez l’habitant peuvent servir à confectionner un petit lit d’appoint.
  • Les chambres lux des hôtels comportent en principe une chambre attenante, idéale pour les enfants.

Gay et lesbien

Au Kazakhstan, seules les grandes villes comme Almaty, Astana et Karaganda possèdent une scène gay, majoritairement underground et discrète, et les adresses gay-friendly sont peu nombreuses. L’homosexualité étant globalement mal vue par la population, mieux vaut éviter les démonstrations d’affection en public.

Femmes seules

Dans les républiques d’Asie centrale, les hommes dominent largement la société et le sexisme est encore présent, bien qu’il ne soit pas souvent dirigé contre les étrangères. Dans les villes, la plupart des mosquées et des quartiers touristiques sont ouverts à tous, mais les femmes sont rarement tolérées dans les mosquées du Tadjikistan et de la vallée de Fergana, plus traditionnelle. Hommes et femmes doivent demander la permission avant d’entrer dans une mosquée. Dans les grandes villes, les citadines non accompagnées peuvent librement converser avec des hommes en public. Les hommes interpellés par un couple répondent au mari en signe de respect, sans adresser la parole à la femme, une coutume qu’il faut essayer de suivre. Dans certains contextes, les femmes de la région ne boivent pas en public et, à certaines occasions, l’on ne vous proposera pas le verre de vodka ou de vin qui fait le tour de la table.Quelques conseils pour vous aider à profiter au mieux de votre séjour en solo :

  • Les vêtements ont leur importance : une tenue décente est indispensable. Préférez les pantalons et jupes longs, et couvrez vos épaules.
  • Ne suivez jamais aucun homme – même un agent de l’État – dans un endroit privé. Si un policier demande à voir votre passeport, présentez-lui une photocopie ainsi qu’une copie du formulaire d’enregistrement à l’Ovir (conservez-en plusieurs sur vous); s’il vous enjoint de le suivre, éloignez-vous vers un endroit fréquenté.
  • Lorsque vous utilisez les taxis collectifs, choisissez plutôt ceux qui transportent d’autres femmes.
  • Asseyez-vous à l’avant du bus, si possible entre deux femmes.
  • Si vous avez l’impression d’être suivie ou importunée, cherchez la compagnie d’un groupe de femmes. La plupart des femmes plus âgées vous prendront sous leur aile.
  • Certains hommes voudront sincèrement sympathiser avec vous et vous venir en aide ; si vous avez des doutes et que vous ne parvenez pas à vous défaire de quelqu’un, mentionnez votre mari, même si vous n’en avez pas.
  • Vous aurez sans doute l’occasion d’établir de fructueux échanges interculturels avec une femme de la région si vous logez chez l’habitant, notamment à la campagne. Dans l’intimité d’un groupe exclusivement féminin, vous découvrirez probablement une franchise et une ouverture que vous ne soupçonniez pas, ainsi qu’un aspect de l’Asie centrale qui reste inconnu aux voyageurs masculins.

Handicapés

L’Asie centrale est un territoire problématique pour les handicapés. Les rampes d’accès pour fauteuil roulant sont peu nombreuses dans les nouveaux bâtiments, et encore plus rares dans ceux de l’époque soviétique. Il y a également un cruel manque de services répondant aux besoins des malvoyants et des malentendants. Engager un chauffeur personnel et un guideauprès d’une agence privée fiable résoudra certains tracas logistiques, mais les ruelles traditionnelles sinueuses de lieux comme Boukhara et Khiva resteront problématiques. Les associations suivantes pourront vous donner d’utiles conseils :

  • L’APF (Association des paralysés de France ; 01 40 78 69 00 ; 17 bd Auguste-Blanqui, 75013 Paris) peut fournir des informations utiles sur les voyages accessibles.
  • L’agence de voyages Yoola et l’association Ailleurs & Autrementorganisent des voyages adaptés aux personnes à mobilité réduite. Yanous et handicap.frconstituent également de bonnes sources d’information.

Voir aussi

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