Comment aller au Kazakhstan ?
Si vous avez effectué correctement les formalités de visa, vous ne devriez pas rencontrer de problème en arrivant au Kazakhstan. Conservez la carte de migration qu’on vous remettra, car elle vous sera demandée en quittant le pays. Surtout, prêtez une attention particulière à la question de l’enregistrement.
Se rendre au Kazakhstan en avion
De nombreux transporteurs aériens, dont la compagnie nationale, Air Astana (KC), fiable, relie le Kazakhstan au reste du monde. À eux deux, les aéroports d’Astana et d’Almaty assurent nombre de liaisons directes avec l’Europe, le reste de l’Asie et les États du Golfe. Ceux d’Aktaou et d’Atyraou desservent le Caucase, et plusieurs autres aéroports, dont Atyraou, Chymkent, Semeï et Oust-Kamenogorsk, proposent des vols directs pour Moscou.
Se rendre au Kazakhstan par bateau
Un cargo très irrégulier transportant aussi quelques passagers et véhicules navigue entre Aktaou et Bakou, en Azerbaïdjan. Les départs peuvent être espacés de 2 jours à 2semaines, mais la fréquence est en moyenne d’un bateau par semaine l’été. Les billets (20 000T la couchette dans une cabine pour 4pers sans hublot) s’achètent à la Paromnaya Kassa quand le navire lève l’ancre de Bakou pour sa traversée de 30 heures, c’est-à-dire en théorie 24heures environ avant de quitter Aktaou. Dans les faits, le bateau attend souvent un long moment à l’extérieur d’Aktaou, parfois jusqu’à 3jours, et la même chose se produit pour l’arrivée à Bakou. Laissez une photocopie de votre passeport et un numéro de téléphone à la Paromnaya Kassa qui vous contactera dès que les billets seront mis en vente. Prévoyez des provisions car la nourriture à bord est chère et médiocre. Notez que les agents de l’immigration peuvent exiger des voyageurs en partance d’Aktaou l’enregistrement de leur visa kazakh, même s’ils quittent le territoire dans la période de 5jours qui les exonère normalement de cette formalité.
À Bakou, les billets ne sont vendus que le jour J. Vous devrez donc vous renseigner chaque matin à la billetterie proche du quai des ferries pour le Turkménistan afin de savoir s’il y a une traversée. Les bateaux à destination d’Aktaou partent du port situé 7km plus à l’est.
Se rendre au Kazakhstan par voie terrestre
Depuis/vers la Chine
De la gare routière de Saïran à Almaty, des bus avec couchettes pour Ürümqi, via le poste-frontière de Khorgos, partent tous les jours à 7h (16 000 T) ; on peut réserver trois jours à l’avance, mais des billets sont généralement disponibles le jour même (on vous demandera votre visa chinois). Des bus avec couchettes pour Yining (6 500T, 12heures), une centaine de kilomètres après Khorgos, prennent la route à 7h. S'y entassent souvent familles et marchands kazakhs et ouïghours avec leurs nombreux bagages.Le train n° 014 part de la gare Almaty-II pour Ürümqi à 12h14 le dimanche et le mardi. Il passe la frontière à Dostyk (Drujba). La durée annoncée du trajet est de 32 heures. En vente à la billetterie principale d’Almaty-II, les billets en kupeïny (couchette de 2e classe) coûtent 37 200 T et il en reste généralement quelques jours avant le départ. Appuyez sur le bouton “Mejdounarodnaya Kassa” de la machine qui jouxte le bureau d’information pour avoir un numéro dans la file d’attente. Vous devrez sans doute présenter votre visa chinois à l’achat. Les trains comportent un wagon-restaurant, mais la nourriture coûte un prix exagéré et laisse à désirer. À Dostyk, le changement des bogies et les contrôles douaniers prennent quatre à cinq heures. Les toilettes sont fermées tout ce temps, sauf pendant les 20 minutes entre les postes-frontières du Kazakhstan et de la Chine : installez-vous rapidement dans la file d’attente !Pour gagner le poste-frontière de Khorgos, prenez à Almaty-I le train quotidien n° 702 de 8h01 (3 483 T, 3 heures 45) ou le n° 394 de 23h51 (2 422 T, 5 heures 15). Un trajet en bus de 15 minutes, inclus dans le prix, conduit ensuite jusqu’à ce dernier. De la frontière, vous devez prendre un bus ou un taxi pour gagner Yining, à 100 km, d’où trois trains quotidiens desservent Ürümqi. En sens inverse, les trains n° 701 et 394 partent d’Altynkol respectivement à 15h10 et 22h.Des bus relient également Ürümqi à OustKamenogorsk et Semeï. Lescyclistes peuvent traverser la frontière chinoise à vélo à Khorgos mais doivent prendre le bus de Semeï ou d’OustKamenogorsk.
Depuis/vers le Kirghizstan
Le passage des frontières kazakho-kirghizes ne pose généralement pas de problèmes. La “frontière verte” –un réseau de sentiers de montagne sans postes-frontières, praticablesà pied ou à cheval– est en revanche fermée.
De nombreux minibus (1 500T, 3-4heures, tlj 6h-23h) et taxis collectifs (3500T) rallient Bichkek depuis la gare routière de Saïran, à Almaty, en passant par le poste-frontière de Korday. D’autres assurent la ligne Taraz-Bichkek, tandis que des bus couvrent la capitale kirghize depuis Chymkent et Turkestan, tous via le poste-frontière de Chaldybar.
De mai à octobre, la paisible et pittoresque vallée de Karkara est un autre point de passage entre Almaty et Issyk-Koul, mais aucun transport public n’effectue la traversée.
Depuis/vers l’Ouzbékistan
Le principal point de passage routier entre Chymkent et Tachkent, à Tchernyaevka (Jibek Joly/Gisht Koprik), est desservi par des marshroutki (1 000T, 2heures) assez fréquentes, surtout le matin, au départ de la gare routière Avtovokzal Samal de Chymkent. Les files d’attente de 4 à 6heures pour entrer au Kazakhstan sont monnaie courante à cause du nombre d’Ouzbeks qui se rendent au nord en quête de travail; on attend d’ordinaire moins longtemps en direction du sud. Le court trajet de la frontière au centre de Tachkent nécessite de prendre un taxi.
La frontière ferroviaire à Saryagash, quelques kilomètres au nord de Tachkent, est traversée par une douzaine de trains hebdomadaires dans chaque direction, la majorité depuis/vers Moscou ou l’Oural via Turkestan, Kyzylorda et Aktobe, 2 ou 3depuis/vers Chymkent et Almaty.Le nouveau train à grande vitesse Almaty-Tachkent n° 001 (18 065 T, 16 heures 45) part d’Almaty-I (p. 314) le lundi et le samedi, et passe par Almaty-II.Pour les voyageurs motorisés, le passage de la frontière à Yallama, quelque 60 km au sud-ouest de Tachkent, est plus rapide qu’à Tchernyaevka.Il existe en outre un point de passage ferroviaire et routier isolé à Tajen (aussi appelé Oazis), entre Beïnéou, dans l’ouest du Kazakhstan, et Noukous, en Ouzbékistan. Des trains reliant la Russie à Tachkent via Samarcande (trois par semaine) l’empruntent en passant par Atyraou (Kazakhstan), et un train quotidien pratique circule entre Aktaou et Noukous. Le trajet, en platskartny (3e classe) uniquement, coûte 10 492 T et dure 24 heures. La route peu fréquentée présente une chaussée goudronnée côté ouzbek, mais pas de la frontière jusqu’à Beïnéou, où elle est très mauvaise.
Depuis/vers le Turkménistan
Le poste-frontière reculé de Temirbaba se situe à 165km au sud de Janaozen, elle-même à 150km à l’est d’Aktaou. Des 4x4 turkmènes quittent la gare routière de Janaozen à destination de Turkmenbachi (6000/24000T par pers/véhicule). Le trajet dure environ 10heures, dont 2 ou 3heures à la frontière. Vous trouverez plus facilement un véhicule à partager tôt le matin. La route n’est pas goudronnée sur les derniers 45km avant la frontière puis les 30km au sud.
Depuis/vers la Russie
Le Kazakhstan partage 6 846 km de frontière avec la Russie, émaillés de dix-huit points de passage routiers “multilatéraux” (ouverts à toutes les nationalités) et d’une quinzaine de points de passage ferroviaires.
Bus et taxis collectifs
Des bus et, dans certains cas, des taxis collectifs relient les villes à proximité de la frontière. Parmi les liaisons quotidiennes, citons Astrakhan-Atyraou (3 400 T, 8 heures), SamaraOuralsk (2 750 T, 6 heures), Orenbourg-Aktobe (2 200 T, 6 heures), Tyumen-Petropavlovsk (4 500 T, 10 heures), Barnaoul-Semeï (4 200 T, 11 heures) et Novossibirsk-OustKamenogorsk (6 300 T, 18 heures).
Points de passage routiers
Principaux points de passage multilatéraux (d’ouest en est) :
- Kotyaevka (entre Astrakhan et Atyraou). Il s’agit du poste-frontière le plus à l’ouest, mais les routes côté kazakh sont très mauvaises, en particulier le terrible tronçon Makat-Baïganine de 230 km entre Atyraou et Aktobe.
- Taskala (entre Saratov et Ouralsk)
- Mashtakov (entre Samara et Ouralsk)
- Zhaysan (entre Orenbourg et Aktobe)
- Podgorodka (Kayrak ; entre Tcheliabinsk et Kostanaï)
- Kazantsevskoe (entre Kourgan et Petropavlovsk)
- Roslavka (Karakoga ; entre Omsk et Petropavlovsk)
- Auyl (entre Roubtsovsk et Semeï)
- Shemonaikha (entre Roubtsovsk et Oust-Kamenogorsk)
Train
La plupart des grandes villes du Kazakhstan proposent des trains vers/depuis Moscou via d’autres villes russes, tous les jours ou tous les deux jours ; les liaisons directes depuis Almaty ont été abandonnées.Plusieurs villes kazakhes sont également reliées par le rail à des destinations en Sibérie. Des trains quotidiens le long de la ligne “Turksib” relient Novossibirsk à Almaty (85 $US, 37-39 heures) via Semeï. Des trains quittent chaque jour la gare Kazansky de Moscou à destination d’Astana (258 $US, environ 56 heures).Principales lignes ferroviaires :
- Moscou-Saratov-Ouralsk-Aktobe-Kyzylorda-Almaty
- Moscou-Samara-Orenbourg-Aktobe-Kyzylorda-Tachkent/Bichkek
- Moscou-Volgograd-Atyraou-Beïnéou-Ouzbékistan (Noukous, Samarcande, Tachkent)
- Moscou-Tcheliabinsk-Petropavlovsk/Kostanaï-Astana-Karaganda
- Novossibirsk-Barnaoul-Semeï-Almaty (le “Turksib”)
- Vladivostok-Irkoutsk-Novossibirsk-Omsk-Petropavlovsk (depuis l’est)
Corridor de transit international Europe-Chine
Une fois terminé, ce projet routier pharaonique destiné à favoriser le commerce transasiatique constituera la meilleure option pour rejoindre le Kazakhstan en voiture depuis la Russie d’Europe. L’axe de 8 445 km ira de Saint-Pétersbourg à Moscou, Kazan et Orenbourg, puis traversera le Kazakhstan via Aktobe, Kyzylorda, Chymkent, Taraz et Almaty, avant de franchir la frontière à Khorgos pour rejoindre en Chine Ürümqi et le port maritime de Lianyungang. De longues portions d’autoroute à quatre et deux voies sillonnent déjà le Kazakhstan et le chantier du tronçon Almaty-Khorgos était en cours d’achèvement lors de nos recherches.
Comment circuler au Kazaksthan ?
Se déplacer en avion au Kazakhstan
Un bon réseau de vols domestiques relie entre elles les villes du Kazakhstan et les tarifs sont raisonnables. Les principales compagnies sont Air Astana, aux normes internationales, et SCAT, meilleur marché. L’offre de Bek Air et Qazaq Air est plus limitée. Toutes les compagnies kazakhes répondent désormais aux standards internationaux de sécurité, et proposent des billets électroniques en ligne, réglables par carte de crédit internationale.
Se déplacer en bus au Kazakhstan
À l’exception des axes fréquentés comme Chymkent-Almaty, Astana-Karaganda, Atyraou-Ouralsk, Semeï-Oust-Kamenogorsk et Ouralsk-Aktobe, le réseau de bus est médiocre, avec des départs peu fréquents, des véhicules vieillissants et des gares routières délabrées. Il reste néanmoins une option à envisager pour les trajets ne dépassant pas les cinq ou six heures. Les bus mettent d’ordinaire un peu moins de temps que les trains à un tarif équivalent à la 3e classe ferroviaire (platskartny),soit environ 500 T les 100 km. Pour les voyages plus longs, le rail présente davantage de confort.Notez que la plupart des compagnies demandent un supplément pour l’utilisation du compartiment à bagages (provoz bagazha), généralement 10% du prix du trajet ; renseignez-vous lors de l’achat du billet.
Se déplacer en marshroutka et minibus
Des minibus modernes assez confortables et quelques marshroutki (minibus/monospaces de fabrication russe) assurent désormais plus fréquemment nombre de trajets durant jusqu’à 3-4 heures. Ils coûtent habituellement le double des bus et vont plus vite.
Se déplacer en taxi privé, taxi collectif et Uber
Souvent bien plus rapides que les bus et les minibus pour aller d’une ville à l’autre, les taxis stationnent généralement devant les gares routières et ferroviaires. On peut louer le véhicule tout entier ou en partager le coût avec trois autres passagers (dans ce cas, le trajet coûte deux fois plus cher qu’en bus), ce qui oblige parfois à attendre que des voyageurs se manifestent.Dans les villes, certains taxis refusent d’utiliser leur compteur ; dans ce cas, le prix de la course dépendra de vos talents de négociateur. Uber est une solution moins chère pour les voyageurs dotés d’un smartphone et polyglottes. Le covoiturage est populaire ; les automobilistes indiquent leur destination, l’heure de départ et le prix par passager sur BlaBlaCar.
Faire du vélo au Kazakhstan
Visiter le Kazakhstan à vélo n’est pas des plus faciles, les distances étant énormes et la chaleur estivale intense. Mais les beaux itinéraires peu fréquentés en dehors des grandes villes et dans certaines régions de campagne, notamment aux extrémités sud et est du pays, attirent de plus en plus de cyclistes prêts à relever le défi. Dans des villes comme Almaty, Astana et Chymkent, les pistes cyclables se développent. De nombreuses stations de vélos en libre service, idéals pour les courts trajets, sont disponibles dans toutes les villes.
Circuler en voiture au Kazakhstan
La police de la route et le mauvais état de certains axes constituent les risques majeurs de la conduite au Kazakhstan. Même les principales routes entre les grandes villes, bien asphaltées dans l’ensemble, comportent souvent quelques tronçons criblés de nids-de-poule. Actuellement, de vastes projets d’infrastructure visent à améliorer certains axes majeurs.Les agents ont le droit d’arrêter les automobilistes pour contrôler leurs papiers. Ils ont la mauvaise réputation de dénicher des infractions qu’ils oublient ensuite contre un bakchich (en principe de 5 000 T dans la région du Manguistaou). Roulez très lentement en passant devant un véhicule ou un poste de police. Le taux d’alcoolémie autorisé au volant est de zéro. Ne grillez pas les feux rouges et respectez les limitations de vitesse (50 km/h en ville, 90 km/h hors agglomération). Vous devez être muni d’un permis de conduire international en plus de votre permis national.Sur de nombreux itinéraires, il est plus simple et pas plus onéreux de prendre un taxi ou d’effectuer un circuit que de louer une voiture. Néanmoins, nombre de grands sites culturels et naturels du pays étant situés au milieu de nulle part, uniquement accessibles par des routes accidentées, les visiteurs aventureux, peu pressés et amoureux de la route seront récompensés pour leur témérité. Europcar possède des enseignes à Almaty et Astana. On peut aussi s’adresser à des compagnies et des agences de voyageslocales (à partir de 60 $US environ pour une location de courte durée, 80-100 $US pour un 4x4). Les conducteurs doivent être âgés de 25 ans minimum et avoir le permis depuis au moins un an (trois ans pour certaines compagnies). Vérifiez bien les conditions du contrat : certaines compagnies, par exemple, n’autorisent pas les véhicules à dépasser les limites de l’oblast (division administrative, région).Les motards prendront contact avec leurs pairs du SilkOffRoad Motorcycle Club, un pionnier du tourisme à moto à travers l’Asie centrale. À Almaty, Car & Bike Rental Marat propose motos de location, conseils experts et assistance technique.
Se déplacer en train au Kazakhstan
Des trains desservent toutes les grandes villes et de nombreuses destinations plus modestes. Ils constituent un bon moyen de rencontrer des gens et de découvrir le paysage en prenant conscience de l’immensité du territoire. Sauf pour les petites lignes ferroviaires locales, mieux vaut acheter les billets à l’avance.
On peut acheter des billets (et choisir son siège ou sa couchette) sur le site officiel trilingue avec une carte internationale Visa ou MasterCard. Les annulations sont aussi possibles en ligne contre des frais modiques. Si vous achetez votre place sur ce site, assurez-vous que le symbole “3P” apparaisse sous le logo du train indiquant que vous pouvez imprimer vous-même le billet électronique (sinon, vous devrez rejoindre une billetterie automatique en Russie !).Les billets peuvent aussi être achetés ou imprimés dans toutes les grandes gares ferroviaires, aux billetteries automatiques. Notez qu’il n’est pas possible d’imprimer les billets 24h avant le départ. Mais il suffit généralement de montrer son billet électronique sur son smartphone (si l’on en a un) à la responsable de wagon. Aux guichets des gares, les files d’attente peuvent être longues. Mieux vaut acheter ses billets dans des bureaux de réservation indiqués “Jeleznodorojnaya kassa” (en russe) ou “Temir jol kassasy” (en kazakh) dans les centres de toutes les grandes villes – moyennant une petite commission – ou en ligne, comme le font aujourd’hui la plupart des voyageurs.
N’oubliez pas de prendre votre passeport pour acheter vos billets.On met généralement plus de temps en train que par la route, mais le rail constitue la seule option autre que l’avion sur les longues distances. Le billet en platskartny (couchettes sans compartiment) coûte le même prix que le bus. La dernière compagnie dispose d’un service de réservation en ligne acceptant les cartes de crédit internationales, mais celui-ci ne comporte pas d’instructions en anglais (les usagers récupèrent les billets aux machines ou guichets des gares). Notez que tous les horaires sont indiqués à l’heure d’Astana (GMT+5) ; dans l’ouest du Kazakhstan (GMT+4), les trains partent une heure avant l’heure indiquée sur le billet.
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