Corée du Sud : Gay et lesbien
L'homosexualité en Corée du Sud
Si la Corée n’a jamais voté de loi concernant l’homosexualité, cela ne signifie pas pour autant que cette dernière soit tolérée ou acceptée. Certains Coréens âgés affirment qu’il n’y a pas d’homosexuels en Corée – même si certains sont très connus, comme l’acteur et restaurateur de Séoul, Hong Seok-chun, et la célébrité transgenre Ha Ri-su.
Les comportements changent, notamment parmi les jeunes gens, mais presque tous les homosexuels du pays (appelés ivan en coréen) choisissent de garder le secret. Les voyageurs, gays et lesbiennes, qui affichent leur homosexualité doivent s’attendre à des réactions plutôt négatives. Cela dit, il existe des quartiers ouvertement homosexuels à Séoul où les comportements ne choquent pas et d’autres grandes villes possèdent aussi des bars gays.
Ressources utiles :
- Chungusai (Entre amis ; chingusai.net, en anglais). Groupe coréen des droits de l’homme LGBT.
- iShap (www.ishap.org, en coréen). Projet de sensibilisation au sida/VIH chez les homosexuels ; réalise un guide gratuit en coréen des bars et clubs gays du pays ; demandez-le au Barcode à Nagwon-dong.
- Utopia (www.utopia-asia.com, en anglais). Consultez la rubrique “Korea”.
sÉoul gay et lesbien
Coincé entre le quartier des prostituées et le quartier arabe près de la mosquée, l’“Homo Hill” est une ruelle de 50 m qui doit son nom à sa concentration de bars et de clubs gay-friendly. La plupart sont très exigus et, lors des week-ends d’affluence, les clients débordent souvent dans la rue. Tous genres et orientations sexuelles bienvenus.
En bas à gauche de la colline, le Trance (cafe.daum.net/trance) est un club en sous-sol avec drag-queens faisant la moue et spectacles tardifs. À côté, le Queen (www.facebook.com/queenbar), un classique, dispose d’espaces où s’asseoir et discuter, souvent pris d’assaut par la foule de danseurs.
L’Always Homme se caractérise par un personnel dragueur et sympathique et un style cosy ; le Why Not, de l’autre côté de la rue, est une discothèque avec effets de lumière et K-Pop, tenue par les mêmes gérants. Plus haut sur le même trottoir, le Soho est l’une des boîtes les plus spacieuses du coin et le principal concurrent du Queen (la plupart des clients passent la nuit à naviguer entre les deux).
Entre le parc Tapgol et la station de métro Jongno 3-ga il y a un secteur comptant une centaine de bars et de petites boîtes gays. Les étrangers ne sont pas toujours les bienvenus et les clients doivent parfois payer un droit d’entrée élevé pour les anju (amuse-gueules). Parmi les bars sans droit d’entrée, citons le Barcode, tenu par le sympathique Kim Hyoung-Jin, qui parle anglais, et le Shortbus, beau bar à vin et à cocktails ; les deux ont des enseignes en anglais. Sinon, allez vers les étals d’alimentation (pojangmacha) en plein air autour de Jongno 3-ga pour partager bière bon marché, soju (vodka locale) et en-cas avec la communauté gay.
Les lesbiennes se retrouvent généralement à Sinchon et Hongdae, notamment au Labris, club de rencontre et de danse situé au huitième niveau réservé aux femmes, fréquenté par des Séouliennes et des étrangères. Lors des soirées DJ du vendredi au dimanche, le tarif minimum pour une boisson et l’obligatoire anju est de 15 000 ₩. Le Rainbow Meet Market (www.facebook.com/meetmarketseoul) est une fête gay-lesbienne semi-régulière organisée par les Butch-Hers au Club Myoung Wol Gwan à Hongdae.
Fin mai, Séoul affiche ses couleurs arc-en-ciel avec le Festival culturel homosexuel coréen (Korean Queer Cultural Festival ; www.kqcf.org), qui culmine par un défilé dans le centre-ville.
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