Corée du Nord

Corée du Nord : environnement, nature et animaux

La propreté est l’une des caractéristiques des villes nord-coréennes : les rues sont nettoyées tous les jours et quasi personne ne jette de détritus. Les seuls graffitis visibles sont gravés sur les vitres du métro de Pyongyang ; cela s’explique par le fait que les trains ont été vendus par Berlin-Est après la réunification allemande. Les villes sont cependant polluées et la conscience écologique reste inexistante.

La diversité des zones climatiques de la Corée du Nord lui vaut d’abriter des espèces végétales subarctiques, alpines et subtropicales. L’essentiel de la faune se regroupe dans les réserves naturelles des régions montagneuses, car la plupart des plaines sont dédiées à l’agriculture. Après la guerre de Corée, un énergique programme de reboisement a remplacé la plupart des forêts détruites par les bombardements incessants, à l’exception du secteur au nord de la DMZ où l’on utilise des défoliants pour des raisons de sécurité. Le peuplement relativement faible a préservé la plupart des régions montagneuses.

La DMZ, les marais de la rivière Tumen et les montagnes de Paekdusan et de Chilbo, à l’extrémité nord du pays, possèdent une biodiversité particulièrement riche. Si vous souhaitez découvrir la faune et la flore du pays, vous pouvez organiser un itinéraire spécifique avec votre tour-opérateur, mais n’espérez pas échapper aux omniprésents sites révolutionnaires.

Deux espèces végétales fascinent les Nord-Coréens bien qu’elles ne soient pas endémiques. En 1965, le président indonésien Sukarno baptisa une nouvelle orchidée kimilsungia en honneur de Kim Il-sung, qui accepta cet hommage avec modestie sous les acclamations populaires. À l’occasion de son 46e anniversaire, Kim Jong-il reçut en présent une kimjongilia, un bégonia créé par un horticulteur japonais. La floraison de ces deux plantes est annoncée chaque année comme un tribut aux deux grands leaders, et vous les remarquerez sur tous les sites touristiques officiels.

Écologie

Il demeure difficile de cerner les défis environnementaux propres à la Corée du Nord. Les inondations dévastatrices et la récession économique des années 1990 ont ravagé les propriétés et les terres agricoles. La disparition de la couche fertile dans les champs et la pénurie d’engrais obligèrent à augmenter les surfaces agricoles. Des terrains instables à flanc de colline, au bord des rivières et le long des routes furent mis en culture, aggravant l’érosion, la déforestation, la contamination des terres et des cours d’eau et la vulnérabilité des récoltes. Si la campagne se remet lentement des ravages des années 1990, les risques d’inondation et de famine demeurent.

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