Chine

Hénán

Pourquoi y aller

Le Hénán (河南) est une province pauvre et enclavée. Son patrimoine remonte pourtant aux premiers temps de l’Antiquité chinoise. Des capitales ont prospéré puis décliné dans le nord du Hénán, où le capricieux fleuve Jaune (Huáng Hé) a favorisé l’essor d’une grande civilisation. La province possède le plus vieux temple bouddhique du pays et l’une des plus fabuleuses collections de sculptures dans les grottes sacrées de Lóngmén. Elle abrite également le temple Shàolín, une fameuse institution qui mêle avec succès arts martiaux et bouddhisme. L’incapacité du Hénán à rattraper le reste du pays explique peut-être pourquoi la bourgade de Nánjiēcūn croit toujours en l’avenir du collectivisme maoïste. Le Hénán abrite aussi la superbe cité fortifiée de Kaīfēng et Zhūxiān, l’écrin d’un art millénaire, celui de l’estampe.

Quand partir

  • Avril Le parc Wángchéng, à Luòyáng, se couvre de fleurs lors de la fête des Pivoines.
  • Juin La période idéale pour grimper jusqu’à Guōliàngcūn, dans les monts des Dix Mille Immortels.
  • Septembre-octobre La splendeur du fugace automne dans la Chine du Nord.

À ne pas manquer

  1. Le mystère des arts martiaux au temple Shàolín
  2. Les splendides sculptures bouddhiques des grottes de Lóngmén, inscrites au Patrimoine mondial
  3. Un voyage dans le passé à Kāifēng et des découvertes gastronomiques sur son marché de nuit
  4. Une excursion à Guōliàngcūn, un village perché sur une falaise
  5. Le plus ancien sanctuaire bouddhique du pays, le temple du Cheval blanc, près de Luòyáng
  6. L’art ancien de l’estampe chinoise à Zhūxiān
  7. Le dernier bastion du collectivisme maoïste à Nánjiēcūn

A voir

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