Chine

Qīnghǎi

Avec ses paysages immenses et dénudés, et sa culture plus tibétaine que chinoise, le Qīnghǎi (青海) occupe, dans la partie nord-est du plateau tibétain, une superficie plus grande que la France. Pour les habitants du “Toit du monde”, il fait partie de l’Amdo, l’une des trois provinces traditionnelles de l’ancien Tibet. En témoignent ses innombrables monastères, ses troupeaux de yaks et ses camps de nomades disséminés dans les prairies.

Encore sauvage, ce territoire donne au voyageur le sentiment d’explorer les confins ignorés de la Chine, au gré d’un séjour aventureux et parfois éprouvant (longs trajets en bus, froid et maux de tête liés à l’altitude). Pourtant, force est de constater que les projets de développement chinois commencent à toucher cette province reculée. En dépit de cette modernisation bienvenue pour les habitants, le Qīnghǎi réserve encore de merveilleux moments de solitude dans un environnement unique au monde.

Quand partir

  • Janvier-février Le Nouvel An tibétain (Losar) attire des foules de pèlerins vers les monastères.
  • Juillet-août Les prairies sont très vertes, avec des tentes de nomades éparpillées dans le paysage.
  • Septembre La période la plus propice pour une randonnée autour du mont Amnye Machen.

À ne pas manquer

  1. L’observation des oiseaux sur les rives du lac Qīnghǎi (Kokonor, p. 906), le plus vaste de Chine
  2. Tóngrén, haut lieu de l’artisanat et de l’art tibétain
  3. Un trek sur l’Amnye Machen, montagne sacrée du Tibet oriental
  4. Le plus grand moulin à prières du monde, près de la ville fortifiée de Guìdé
  5. Une randonnée dans les collines environnées de drapeaux de prières autour du temple de la princesse Wencheng
  6. Une marche au milieu des montagnes du parc national de Kanbula
  7. Une expédition aux confins du plateau jusqu’à la source du fleuve Jaune
  8. Le train Qīnghǎi-Tibet, la ligne ferroviaire la plus haute du monde, reliant Xīníng ou Golmud à Lhassa

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